box de Ferla

« La vie n'a pas de prix. »



Ferla était ma nouvelle jument, ma nouvelle conquête, mon nouveau cheval. J'avais craqué, alors que je regardais des annonces sur le bon coin. J'étais dans la cour du haras, en train d'attendre le van qui allait la déposer dans mon domaine. Le froid me glaçait les oreilles, mais j'étais heureuse. C'était le sixième cheval qui rejoignait mes écuries, une championne. C'était juste une photo, sa façon de se tenir, quelque chose dans le genre, un coup de coeur. Le van arrivait, il était maintenant devant moi. Je frissonnais de partout, j'étais vraiment pressée. Le conducteur s'arrêta, et ouvris la grande porte. Le voyage s'était bien passé ; la jument était toute calme. Son ancien propriétaire la fit reculer, et je récupérais enfin la longe de son licol. Ce n'était pas une grande jument, loin de là, mais elle était puissante et sautait sa taille.

- Donc si j'ai bien compris, option paddock toute l'année !

Son ancien propriétaire fit un signe positif de la tête, et dit au revoir. La jument regardait un peu partout, visiblement peu habituée au changement de lieu. Je pris la direction du couloir de mon domaine, et j'attachai la belle et puissante Ferla. L'alezane se laissa panser et masser, elle respectait plutôt bien l'humain. Je pris la direction de ma sellerie et en sortis une couverture polaire grise foncée, destinée à l'alezane. Je lui enfilai, et grimaçai en voyant que ce n'était pas la bonne taille. Tant pis, j'allais prendre celle d'un autre de mes chevaux. Je détachai maintenant Ferla et pris la direction du paddock, dans le quel elle allait vivre toute l'année.

« Car ta beauté m’ensorcelle. »



Je venais voir pour la deuxième fois la jument que j'avais acheté récemment. C'était une belle jument, qui ne cessait de m'apprendre chaque jours. Elle manquait encore de travail et de confiance en elle, mais je nous voyais déjà sur de grands terrains de concours. Je me dirigeai vers le paddock de ma jument, lieu où elle vivait toute l'année. J'avais froid, je ne me sentais pas bien. Quelques flocons tombaient sur mon écharpe, et se fondaient de suite dans la masse. J'ouvris la barrière électrique, et appelai la jument encore toute seule. Elle se mit à trotter vers moi, heureuse d'avoir enfin de la compagnie.

- Salut toi, salut ma belle.

Je caressai son large museaux, et lui enfilai un licol en cuir, gravé à son nom. J'avais tout un tas de licols, de tapis et de bandes de repos. J'adorais chouchouter mes chevaux, c'était eux, mon idéal. Nous prîmes doucement la direction de mon domaine, où j'allais panser la bête. Je passai ma main droite sous la couverture polaire de Ferla, alors que ma main gauche tenait la longe.

Nous arrivâmes dans la grande écurie. Bientôt, j'allais prévoir un agrandissement pour pouvoir accueillir encore plus de chevaux. J'attachai la longe à un des nombreux anneaux d'attaches, et déposai un baiser sur les naseaux de la jument. Elle était calme, sage, attendait d'être brossée et choyée. J'enlevai sa couverture, et la pliai grossièrement pour ensuite la poser dans un dès seul box vide. Je retournai voir l'alezane, et sortis de ma boîte de pansage une brosse dure. Je la passai énergiquement sur son corps, insistant sur les zones plus foncées. Petit à petit, Ferla devenait une vraie alezane, laissant apparaître sa couleur naturelle. Je souris, contente du résultat, et passai un dernier coup de brosse douce pour lustrer la robe. Je me dirigeai maintenant vers la sellerie, pour prendre le matériel nécessaire. Je déposai sur mon épaule un filet à mors simple, et sur mon bras une selle en cuire noire. Avec mes dents, je pris un tapis et un amortisseur, j'étais décidément bien folle aujourd'hui. J'équipai la jument, et détachai le licol en collier.

- Allez, on va sauter !



( carrière )

J'étais vraiment fière des énormes progrès de Ferla. Cette jument progressait à vue d'oeil, et elle sautait de mieux en mieux. C'est essoufflée que je rejoignis l'écurie, mais avec un jolie sourire sur mon visage. Je passai les rênes par dessus ses oreilles, et attachai le licol en collier. Je dégrafai muserolle et sous-gorge, avant d'enlever le filet tout entier. Je le déposai sur mon épaule, et m'attaqué maintenant à la selle. Je portais tout maintenant sur les bras, j'avais envie de tout lâcher. Je déposai le tout dans la sellerie, et me re-dirigeai vers la jument pour un ultime pansage. Je passai un rapide coup de brosse, et curai les sabots avec soins. Ferla commençait à en avoir marre d'être attachée, et souhaitait retrouver sa liberté.

- D'accord, on rentre.

Je détachai la longe, et on prit la direction des paddocks. La jument marchait beaucoup plus vite que moi. Je l'arrêtai, et repris ensuite, une fois calmée. J'ouvris la clôture électrique, et lâchai le cheval dans les vastes étendues de verdures.

« Dimanche 26. »



Cela faisait un petit bout de temps que je n'avais pas rendu visite à ma jument Ferla. Je commençais petit à petit à me rapprocher d'elle, à m'attacher à elle. Je savais qu'elle allait bientôt porter mon poulain, oui. J'était contente pour elle, mais surtout très excitée. Il pleuvait des cordes aujourd'hui. Je courrai vers le paddock de la jument alezane, voulant minimiser la détérioration de mes habits. Ferla est malheureusement tout au fait de son paddock, elle est si loin que je ne la vois à peine. Je l'appelle, secouant le seau de grain que j'avais dans la main. La jument arriva doucement au petit trot, toute fière d'être protégée par une couverture polaire. Je lui donnai un peu de grain et passai mon licol plat de couleur bordeaux... Direction l'écurie.

Il était hors de question de la seller dehors, alors que la pluie ne cessait de tomber. J'accrochai la longe à un des anneaux d'attaches, le plus loin possible des gens qui construisaient mes nouveaux boxs. En effet, j'avais fais un petit agrandissement dans mon domaine, ce qui me permettait d'avoir plusieurs chevaux encore. Une fois attachée, je décrochai la couverture polaire bleu marine de la jument, et soupirai envoyant son était plus que critique. Je la déposai dans ma sellerie, j'allais la nettoyer plus tard et lui en donner une nouvelle. Je retournai vers ma jument, une boîte de pansage à la main. J'en sortis une étrille américaine et un bouchon, que je passais sur son corps lentement. Ferla n'était pas sale, mais les petites croûtes de terre pouvaient la blesser avec le frottement de la couverture. Une fois mes deux brosses passaient, je me dirigeai vers ma sellerie pour y prendre le matériel disponible. Je choisis un couvre-rein bordeaux, ainsi qu'un filet à muserolle simple et une selle. Chargée comme une mûle, je retournai vers ma jument. Je l'équipai correctement, et m'éloignai de quelques pas pour admirer le résultat : elle était vraiment magnifique. Je lui enfilai des bandes de travail, et détachai le licol : direction le manège.



( manège )

La jument m'avait épuisée, elle m'avait tué. Je soufflai sur mes mains pleines d'ampoules, elle avait été chaude aujourd'hui. J’attachai la jument à un licol par le biais d'un anneau d'attache. Je la débarrassai de tout son équipement, le posant dans la sellerie. Je nettoyais rapidement sa robe immaculée de terre, et curai ses sabots pleins de sable. C'était une très bonne jument mais qui manquait encore de travail à l'obstacle. Je détachai le licol, et pris la direction du paddock en courant ; je ne voulais pas être encore plus mouillée.

« Can you jump with me ? »
→ Saut, mardi dix.



Je courrai en direction des paddocks, voulant échapper aux rares pluies qui se manifestaient aujourd'hui. En effet, je devais aller chercher la jument dont j'allais m'occuper aujourd'hui au paddock : Ferla. J'avais remarqué que je venais souvent quand il pleuvait, mais je ne savais toujours pas pourquoi. Je haussai les épaules, et passai en dessous de la barrière électrique, qui gênait mon passage. La jument était tout au fond de son paddock, dans son abris, bien sûr. Je courrai en sa direction, le mieux que je pouvais, gênée par ma jambe qui me faisais souffrir. J'avais trop courus en cours sa sport, et j'avais mal, mais je devais quand même allé voir ma jument. Je l'appelai, claquant sur mes cuisses. Ferla se tourna, étonnée de me voir dans son paddock.

» Tu viens ma belle ?

À vrai dire, elle n'avait pas tellement le choix. Elle devait venir me voir, c'était ça, ou rien. Je m’emparais du licol qui était posé dans son abris, et lui tendis. La jument me snoba, bien contente de rester au sec. Fâchée, je lui passai rapidement, et la sortis de son abris, priant le ciel que ces giboulées de mars s'arrêtent. Mais rien ne se passaient, comme quoi ! J'arrêtai la jument, et cherchai la sortie de mes yeux. C'était justement le temps de se prendre une saucée. Je ne voyais rien, tout était gris autour de nous, nous prenions une grosse douche. Je rentrai la jument dans son abris, et la laissai se reposer le temps que ça s'arrête. Le ciel était capricieux, et cherchait à me le faire savoir. Je pris une couverture de cheval, posée contre des étagères en haut de l’abri, et m'en mis une sur le dos pour me réchauffer un petit peu. Je grelottai, mouillée comme un chien. […] Petit à petit, le ciel s’éclaircissait. Un miracle, oui. Je relevai la tête de la jument qui mangeais son grain, et reposai la couverture en un vulgaire tas, juste à côté du crottin. La tête était gazouilleuse, nos pieds s'enfonçaient dans cette boue qui était infâme. Ce n'était pas très agréable, et nous n'avions pas finis d'atteindre la sortie. Je me mis à courir, essayant de garder mon équilibre sur ces terres. Nous arrivions justement à l'entrée. Je poussai le fil, et sortis la jument de son paddock. Maintenant il ne nous restait pas énormément de chemins, puis le ciel avait finis de déverser ses besoins sur nous. Je ris, soulagée.

Nous arrivions justement aux écuries intérieures. Je ne voulais pas la mettre à l'extérieur, ayant bien trop peur de me prendre un giboulée sur la tête. J'accrochai la longe à un des barreaux des box, face à Magic, qui me regardait bizarrement. J'en profitai pour aventurer ma main dans le box, et caresser sa robe couleur cendre. Je revins vers Ferla, qui attendait patiemment que je m'occupe d'elle. Je posai mes deux mains sur son dos, et respirai lentement, me reposant quelques secondes. Mes cheveux commençaient enfin à sécher, mais en profitaient pour se mettre en pagaille. J'arrachai mon chouchou, et refis correctement ma couette, comme au départ. Direction : la sellerie. Je pris deux trois brosses qui allaient me servir à la nettoyer un petit peu. En effet, vivre au paddock n'était pas très gratifiant ! Elle était sale, marron, crasseuse. Mais c'était Ferla, et je l'aimais comme elle était.

» Je vais t'arranger tout ça de toute façon, ne t'inquiètes pas.

Je pris en effet l'étrille américaine, que je commençai à passer sur son corps de selle français. Elle était robuste, cette jument. Je terminai rapidement de passer cette première brosse, et finissais le pansage par le passage de la brosse dure, qui allait me permettre d'enlever le plus gros de la poussière. J'avais donc terminé ma mission du jour ! Je me dirigeai de nouveau vers la sellerie pour poser les brosses, et cherchai le nom de Ferla avec son équipement. Une selle en cuire noire, un filet muserolle française avec mors simple, je restais dans ce qui était normal. Je ramenai touts ces équipements après de la jument, et retournai dans le petit placard pour prendre mes couleurs. Nous allions prendre du bleu foncé aujourd'hui ! Je me munis de guêtres, ainsi que mon tapis et un amortisseur en mouton de couleur noir, j'allai pouvoir l'équiper. Je posai le tout sur son dos, et lui enfilai rapidement les guêtres et le filet, elle était fin prête.



( manège )


Notre séance s'était super bien passée, mis à part quelques trucs d'assez violents en début de séance. Elle était chaude, mais je devais la pardonner : cela faisait très longtemps qu'elle n'avait pas été sortie de son box. Je déposai un baiser sur son encolure, et mis pied à terre, dans l'écurie intérieure. Il ne me restait pas grand chose à faire de ma journée. J'enlevai la selle, et lui laissai le filet, au cas où je devais la rattraper rapidement. Je posai le tout dans la sellerie, faisant attention de laisser tout impeccable. Je finis par enlever les guêtre, et le filet. Je lui remis le licol, et nous prîmes toutes deux la direction des paddocks.

• Moral & soins + 8
  Confiance + 7
  
  + 4 pommes

« Happy Birthday. »
→ Box, vendredi 18.



Je décidai maintenant d'aller m'occuper de Ferla, car cela faisait bien trop longtemps que je n'étais pas allez la voir. Cette belle jument, cette déesse, celle qui m'avait vivre de superbes choses la dernière fois en saut d'obstacle. Je n'avais jamais trop apprécié cette jument, mais en ce moment, elle me faisait vivre des choses extraordinaires, et j'étais pressée de sortir avec elle un jour en compétition. Je me dirigeai vers son paddock, un licol à la main, prête à l'attraper. À chaque fois que je venais la voir, je découvrais quelque chose sur elle. Que ce soit sur son caractère, ou bien physiquement... j'étais à chaque fois transportée par sa beauté et son caractère. Ferla, mère du célèbre Nobody, le meilleur cheval de mon domaine. Je ne cessai d'admirer cette selle français au grand cœur. J'arrivai enfin à hauteur du paddock de Ferla. Il faisait deux hectares, elle avait largement la place de s'amuser. Depuis que j'avais créé ce domaine, mes chevaux avaient l'air beaucoup plus épanouis, beaucoup plus reposés. Les box étaient plus grand, les prés aussi, beaucoup moins de bruit et d'agitation... Que demander de mieux ? Je poussai la porte électrifié, et entrai dans le paddock de fortune. Dès que mon regard croisa celui de la jument de quatorze ans, elle avança vers moi au petit trot, très fière. Elle m'avait manqué. Je m'avançai à mon tour vers elle, lui présentant directement mon licol. Que j'étais pressée de m'occuper d'elle ! Je fermai rapidement mon licol sur sa tête d'ange, et nous quittâmes le paddock, d'un pas assuré.

Nous arrivions enfin à l'aire de pansage, lieu où j'allais aujourd'hui prendre soin d'elle et de son physique. Je n'avais pas envie de la monter, notre dernière séance ne datait pas d'il y a tellement longtemps. Non aujourd'hui, j'allai inaugurer mon marcheur que je venais tout juste de faire construire. Cette belle jument allait fouler le sable pour la première fois. J'attachai la longe à la barre de pansage, et vérifiai que le nœud soit bien fait et bien fermé. Je me dirigeai maintenant vers mon écurie, pour prendre quelques brosses et lui faire un petit pansage. Je me positionnai à la hauteur de l'épaule de la jument, et commençai à brosser son corps entier. Petit à petit, sa robe bai pris une couleur plus alezane, la boue avait été enlevé et son corps était uniforme. Une telle beauté ne devait pas exister, Ferla était bien trop magnifique. Je déposai un petit baiser sur son museau, ainsi qu'une caresse sur son encolure musclée. Une bombe, c'était une bombe. Je finis par curer rapidement ses sabots, avant de nous diriger toutes deux en direction du marcheur.



( marcheur )

Nous rentions, côte à côte du marcheur. J'étais plutôt contente de mon achat, Ferla l'avait l'air aussi. Je n'utilisais que très rarement cet objet mais la démonstration de ma jument m'avait plutôt encouragé à continuer ainsi. Nous prîmes directement la direction de son paddock, où je l'a lâché.

« À plus tard ma belle. »

D'un pas pressé, je fis mon entrée dans le domaine d'Ecaussines, lieu que je convoitai régulièrement, soit pour aider mon amie Axelle, soit pour me faire plaisir sur un de ces nombreux chevaux. Aujourd'hui, j'avais rendez vous avez la superbe Ferla. C'était une jument assez âgée, d'une quinzaine d'années pour être précise, qui apparemment avait beaucoup à donner. Avec Alexa, une autre de mes amies du haras, nous nous étions donné rendez vous dans la carrière, pour une petite séance de saut, tout en douceur, pour découvrir nos montures. En effet, je ne souhaitais pas brûler les étapes, sachant que je n'avais jamais monté Ferla, je ne connaissais donc pas ses réactions ni ses capacités. J'empruntai le chemin caillouteux qui me mena à l'entrée du bâtiment principal. Là, je déposai mes affaires, et enlevai ma doudoune et mon écharpe. Le temps était nuageux, mais assez frais. Une fois découverte, je fis le tour des écuries pour saluer les chevaux avant de me rendre au bureau d'Axelle. Comme prévu, je trouvai son petit mot, m'expliquant où se trouvait le licol de Ferla et me souhaitant une bonne séance. J'esquissai un sourire, pliai le mot et le glissai dans ma poche. Je me rendis dans la sellerie du domaine et y trouvai le licol attribué à la jument. Je l'empoignai et revins sur mes pas. J'enfilai de nouveau ma doudoune et ressortis du hall. La jument vivait au pré au jour le jour, car elle ne supportait pas le boxe. J'empruntai les chemins vers les paddocks en pensant à ma séance. Cela promettait d'être riche en émotions. Quelques curieux vinrent me saluer lorsque j'arrivais devant les paddocks. Je caressai le bout du nez d'un superbe cheval blanc avant de reprendre ma route. Je trouvai bien vite Ferla. Elle broutait paisiblement l'herbe pourtant rase de son paddock. Je l'appelai bien vite pour lui signaler ma présence.

- Ferla, viens ma belle.

La jument releva la tête, surprise. Ses oreilles pivotèrent en mon sens et elle me fixa de ses yeux noisettes. Je fis glisser les isolateurs et pénétrai dans le paddock, licol à la main. Je m'arrêtai au bout de quelques pas, prétextant une pause pour qu'elle vienne à moi. Elle fit quelques pas avant de s'arrêter à son tour. Je franchis les derniers mètres nous séparant et me postai à son épaule. Lentement, je passai mes doigts sur son encolure, dessinant les veines digne d'un cheval de sport qui s'étalaient le long de son corps. Je lui enfilai le licol avec douceur et bouclai le sanglon. Elle ne bougea pas, comme étonnée de ne pas reconnaître Axelle. Une fois bien attaché, je fis un petit appel de langue pour l'inciter à me suivre, ce qu'elle fit sans rechigner. Nous sortîmes du paddock et rejoignîmes l'espace pansage.

- Allez, pousse toi, jolie demoiselle.

Dis je en appuyant sur son épaule. Je venais de nouer la longe dans l'anneau et j'attendais maintenant qu'elle se décale, pour que je puisse atteindre mon sac de pansage. La jument fit un pas de côté sans volonté. Je décrochai un sourire et attrapai mon étrille américaine. Qui disait vie au paddock, disait cheval plein de boue. Je la passai sans trop appuyer sur son ventre et décollai les plaques de boue peu à peu, redonnant à sa robe une jolie couleur alezan cuivré. Je troquai ensuite mon étrille en fer contre un bouchon avec lequel je nettoyai avec soin ses membres élancés. Je saisis ensuite ma brosse douce et la passai partout sur son corps. Je terminai en passant un coup sur sa crinière et sa queue pour qu'elles retrouvent leur volume. Je pris mon cure pied et nettoyai ses sabots avec une certaine applications. La voila fin prête ! Je m'éloignai pour rejoindre la sellerie où Axelle m'avait préparé mon petit "tas" d'affaires. Je saisis le tout et revins auprès de la rousse. Je posai sur son dos un tapis noir et y installai ma selle. Je sanglai le tout avant d'attraper une paire de guêtres noires et de les placer sur les membres de la jument. Je terminai par lui enfiler le filet, après avoir réchauffé le mors dans ma paume. Nous prîmes ensemble le chemin de la carrière.

Carrière.

Nous revenions de notre séance assez fière l'une de l'autre. En effet, Ferla avait bien sauté et m'avait montré qu'elle avait du métier, et pour ma part, je trouvais que j'avais assez "géré" la bête, et j'étais contente d'avoir bien tenu sur les sauts. Je mis pieds à terre et enlevai la bride de Ferla. Je la posai au sol et lui enfilai le licol. Je la desselai vite fait et rangeai mes affaires. Je lui apportai sa ration, pour ne pas qu'elle s'impatiente. Elle mangeait calmement. Je lui passai un coup de brosse avant de détacher la longe. Elle avait finit, je donnai un petit accoue sur la longe et elle releva la tête. Nous prîmes le chemin des paddocks, toutes les deux. Une fois devant, je fis glisser la clôture et lui enlevai le licol. Elle s'éloigna en douceur. Je tournais les talons avant de passer au domaine pour ranger quelques trucs.