Box de Break Me

« My only dream is about you and I. »
→ Découverte, dimanche 22.

Je sortis de ma voiture, et me dirigeai vers le haras de pado. J'allais d'abord passer dans ma toute première écurie, pour voir les nouveautés, et enfin me diriger vers mon domaine. Je remerciai ma mère de m'avoir emmené, et fermai mes chaps. Je me dirigeai maintenant vers le club-house, où quelques cavaliers papotaient tranquillement. Je les saluai un à un, et me jetai sur les petites annonces. J'étais surtout à la recherche d'une annonce « je recherche un cheval de compétition » pour que Quoeur puisse rejoindre une famille rapidement. Malheureusement, rien pour aujourd'hui. Je me retournai, et me dirigeai vers l'écurie des ventes. Juste pour histoire de regarder les chevaux, de les voir travailler par quelques bénévoles... Mon regard se tourna vers une cavalière, qui était justement en train de préparer un bel étalon. Elle le sortie de son box, et se dirigeai vers la carrière. Je ne pu m'empêcher de la suivre, attirée par la beauté du beau palomino.

La cavalière grimpa sur le dos du beau cheval. Il avait sur le dos une selle western, et la cavalière avait sur la tête un chapeau de cow-boy. C'était sûrement une des bénévoles qui s'occupait des chevaux qui ne recevaient pas beaucoup de visite. Je suivis le couple du regard, ce cheval était magnifique. Ses allures étaient à baver. Il avait un trot relevé, ainsi qu'un galop ample et agréable. La jeune fille était calée dans la selle, et jouait avec ses doigts pour incurver le cheval dans touts les sens. En regardant ce spectacle, je n'avais qu'une envie, me lancer dans du western. Je n'en avais jamais fait, mais il y avait une première fois à tout. Je passai par dessous la barrière, et m'avançai vers le palomino qui venait de s'arrêter. J'engageai la conversation, demandant un peu plus d'informations sur cet étalon.

« Il s'appelle Break Me, c'est un quarter horse de six ans. Il recherche un propriétaire depuis pas mal de temps, je ne comprends pas pourquoi personne n'en veut, c'est un cheval tellement gentil, et plein de talents. »

La jeune fille mis le pied à terre, et me tendis les rênes pour que je puisse le mener jusqu'à son box. Je caressai l'encolure de Breack Me, sur qui j'avais complètement craqué. Je passai les rênes par dessus les oreilles de la monture, et le menai vers son box. Je le voulais pour moi, je ne pouvais plus reculer, j'avais déjà trop avancé dans ma progression. Je laissai la fille le desseller, alors que je le regardai attentivement. Ses yeux étaient en forme d'amande, il avait un front large, il était à croqué. Il avait l'air en même temps fougueux, et calme. C'était comme le ying et le yang. Je caressai son encolure, et me dirigeai vers le bureau de la directrice. Ce petit allait rejoindre ma famille.

« Rencontre »

Après Cola Cao, je décidai de m'occuper de Break Me, un quater horse palomino de 6 ans, qui appartenait à Axelle depuis peu. Habitué depuis toujours aux grands espaces et à la monte western, le quater horse était sacrément déboussolé. Un défi pour moi, le temps de l'absence d'Axelle. Je m'arrêtai devant le box de l'étalon palomino qui tournait dans son box comme un lion en cage. Je m'appuyai sur la porte du box et je l'observai un petit moment. Quand il me vit, il s'arrêta quelques minutes, me regarda, puis recommença à tourner dans son box. J'allai à la sellerie et je ne pris que du matériel de pansage. Je retournai au box de l'étalon et je déposai le matériel à côté. Je rentrai dans le box et je tendis ma main au palomino, pour qu'il se familiarise avec mon odeur. Puis je le caressai doucement.

"Alors mon grand, on est un peu dépaysé ? Compréhensible. C'est sûr qu'ici, c'est pas comme chez toi, là où tu as grandi et vécu toute ta vie. Mais il n'est jamais trop tard pour apprendre pas vrai ?" lui dis-je doucement.

Je caressai le superbe étalon puis je lui passai le licol et la longe. Je le sortis du box et je l'attachai. Je passai ma main sur tout son corps, pour voir ce qu'il craignait, ce qu'il aimait et ce qu'il n'aimait pas, ainsi que pour vérifier s'il y avait une éventuelle blessure. J'entrepris de faire son pansage. L'étalon observait tous mes faits et gestes, visiblement intéressé. Je lui parlais doucement. J'étrillai les parties charnues de son corps. Je le bouchonnai puis, pour terminer, je lui passai la brosse douce. Je démêlai sa crinière et sa queue puis je lui nettoyais les yeux et les naseaux avec une éponge. Je terminai par lui curer et lui graissai les pieds. Je le caressai longuement en lui parlant puis je le détachai, je le rentrai dans son box et je fermai la porte derrière moi. Je ramenai le matériel de pansage à la sellerie.

« Happy Birthday. »
→ Box, vendredi 18.

J'étais épuisée. Je n'aurai jamais deviné qu'une journée pareille auprès de mes chevaux allait être aussi épuisante. Je m'étais occupé de vingt-trois chevaux, et j'étais crevée. Mais yeux se fermaient tout seul, je voulais qu'une chose ; me reposer à tout prix. Il me resté encore deux chevaux dont je devais m'occuper, Break Me, et la fougueuse Cola-Cao. Malheureusement, la flemme s'était emparée de moi. Je n'arrivais plus à rien faire, j'étais morte, cuite. Je décidai quand même de tenir ma promesse auprès de tous, et de m'occuper de touts les boxes possibles et inimaginables dans l'écuries d'Ecaussines. J'ouvris délicatement la porte en bois de l'écurie intérieure, celle du box du magnifique Quarter Horse. Il était d'une beauté sans égale, et de compétences incroyable. Je me souvenais encore de la première fois où je l'avais vu, dans les écuries de vente. Une jeune fille l'avait monté, et je l'avais suivi du regard, l'air envieux. J'avais eu l'impression que ses yeux me disait « achète moi », et j'avais succombé. Je pense sérieusement que je suis malade. Acheteuse compulsive de chevaux, plus précisément. Une grave maladie qui nuisait peu à peut à mon porte monnaie. Je me donnai une claque intérieure, et m'avançai vers le bel étalon. Je n'étais venu le voir qu'une seule fois depuis que je l'avais chanté, j'avais en quelque sorte manqué à mon devoir. Rhéa elle, était venue le voir durant mon absence. Ça avait été très dur à gérer, l'arrivée de mes correspondantes et en plus de ça le nombre affolant de chevaux qui se trouvaient dans mon écurie.

Je continuai de m'avançai vers lui, une larme roula doucement sur ma joue. Le ciel commençait peu à peu à s'assombrir, j'étais épuisée. Je ne savais pas pourquoi je pleurais, mais tellement d’émotions m'envahissaient. Tout d'un coup, ça faisait beaucoup trop. Je serrai très fort l'étalon, qui, compréhensif, posa sa tête sur mon épaule. Ce cheval été triste, très triste. Il avait été ramené de peu vers la France et je venais juste de l'apprendre par la fille qui l'avait monté le jour de son achat. J'avais un rôle : continuer à le monter en western, et passer peu à peu à l'équitation classique si je le désirais. Je n'y voyais aucun problème. Tout devait lui manquer, à ce pauvre Quarter Horse. Les grandes prairies, la compétition, tout. Je comprenais enfin son passé, et pourquoi il avait un regard si triste mais en même temps attendrissant. Un petit pansage allait sûrement lui faire un peu de bien. Je voulais l'aider, mais je ne savais pas encore comment et ma fatigue n'arrangeait rien. Réfléchir à cette heure ci, ce n'était vraiment pas pour moi. Je finis par me détacher de lui, et me dirigeai tranquillement vers ma sellerie, où je pris quelques brosses. Un petit pansage, oui. Une fois de retour, je pris la brosse dure, et la passai tranquillement sur le corps fin du cheval de six ans. Nous avions l'autre jour participé à une compétition, et j'en avais été très contente. Deuxième, oui, c'était plutôt bon pour un cheval que je venais tout juste d'acheter. Nous étions passés juste derrière un couple qui avait des années d'expérience, contrairement à nous. Je caressai son encolure, et reposai la brosse que je venais de prendre. Il devait être déjà plus content. Je voulais le rendre heureux.

Je pris un licol, celui qui était posé contre la porte. C'était un vrai licol de type western, un authentique. Je lui passai sur le bout du nez, et clippai ma longe à l'incroyable tête du cheval. Break Me me suivit, jusque dans la cours du haras. Beaucoup pourrait me demander alors ce que j'allais faire, mais je crois bien que je perdais la tête. J'étais fatiguée, bien trop fatiguée pour réfléchir à ce que je faisais. J'ouvris le clapet de la longe, et le laissai s'échapper dans la nature. Il reviendra, je le sais. Cette technique avait marché sur mon ancien cheval. J'avais toujours fait ça, le laissant partir pendant la nuit. Mais un jour, il avait passé les limite de mon domaine, et il avait aussi dépassé la vie. Une larme coula de nouveau sur ma joue, je ne savais pas ce que je venais de faire. L'étalon était déjà partit très loin, je ne pouvais plus le retenir. Je me retournai, et pris une fourche, pour m'atteler au lavage de box. Pourquoi l'avais-je laissé partir ? J'étais folle, et je m'en voulais. Je me laissai tomber dans la paille fraîche, mes larmes roulèrent tout doucement sur les brins jaunes. Je fermai les yeux.

Un souffle chaud sur mon visage se fit sentir. J'ouvris doucement mes yeux, ils étaient collés, sûrement à cause de larmes. Je ne me souvenais plus de ce que je venais de faire, je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était. J'étais entre les quatre pattes du beau Break Me, qu'est ce que je faisais là ? Je jetai un rapide coup d'oeil à ma montre, j'avais dormis vingts minutes. C'est alors que je me souvins de tout ce qu'il s'était passé. Le fait que je l'ai lâché, tout. Il était revenu, je le savais. Je caressai alors son chanfrein, et me relevai, peinant. Je m'appuyai alors sur son encolure, et le serrait encore plus fort dans mes bras. J'avais eu peur, très peur, de l'avoir laissé partir. Mon domaine faisait plus de vingts hectares, il était immense. Pourquoi l'avais-je mis dans l'écurie intérieure ? Je reclippai la longe que j'avais encore dans la main sur le beau licol de western, et le laissai sortir de nouveau de son box. Il devait bien y avoir un box de libre dans l'écurie intérieure, et même peut être une avec un grand paddock juste à côté. Effectivement, j'avais eu raison. Je lui laissé le plus grand box, un box de poulinage, avec un grand près à côté. Je savais que dès que j'allais tourner le dos, il allait sortir, mais je savais surtout qu'il allait revenir. Je délimitai les autres près pour éviter qu'il ne vienne rendre visite aux juments, il pouvait seulement accéder aux écuries et surtout à son champs de trois hectares. Je le mis dans son nouveau box, et le quittai quelques secondes plus tard, laissant la porte grande ouverte.

Je me retournai enfin, je pouvais apercevoir une ombre au loin, il n'avait pas bougé, et me regardé m'éloigner.

« Désespoir. »
→ dimanche 17 juin.

La tristesse m'avait rattrapé. Je ne savais plus trop quoi faire de ma vie, je ne passai mon temps que dans l'herbe, à penser. L'envie de voir mes chevaux m'avait quitté, à mon plus triste regret. Je ne cessai d'essayer de me motiver, pour tout. Pour le collège mais aussi pour eux, eux que j'aimais temps. Je n'avais plus envie de continuer dans cette direction, mais je n'avais pas non plus envie de me séparer de mes chevaux, eux qui m'étaient chers. Ma mère m'avait traîné aujourd'hui jusqu'au haras de pado, chose qu'elle n'avait jamais pensé faire auparavant. Même moi, je n'y aurai jamais pensé. Les chevaux était réellement ma passion. Mais c'était pour moi devenu une corvée plus qu'autre chose.

Je descendis de la voiture, et à contre cœur, regardai la voiture s'éloigner au loin. Je n'avais qu'une envie : rentrer chez moi et me fourrer sous ma couette, là où personne n'oserai me déranger. Je scrutai mon territoire, désert. Nous ne pouvions qu'entendre mes animaux de compagnie, mes chevaux. Je me retournai et enlevai les quelques mèches qui gênaient ma vision. J'avais beau avoir la flemme, l'écurie intérieure était bel et bien ma direction. La tête basse, la poussière qui se dégageait de mes pieds raclant le sol, je pensais à ce que je pouvais faire pour réussir à sortir la tête de l'eau. Vendre tout mes chevaux ? Mettre fin à mon élevage qui n'avait pas avancé d'un crin ? C'était une grosse remise en question, et une dure réalité.

Je dégageai une dernière fois mon visage et soupirai, me trouvant à l'entrée de la gigantesque écurie intérieure. Je sortis mon portable et y regardai l'heure, inscrite en caractère gras : il ne me restait que trois heures à attendre le retour de ma mère. Je ne savais pas pourquoi j'avais perdu tant de passion à venir ici, tant de passion à m'occuper de ceux que j'avais tant aimé. Je me lassai de ma vie qui, dans le passé, me plaisait tellement. Je fis deux pas supplémentaire et arrivai à hauteur du tout premier box, celui du dernier arrivant. C'était Preston, qui me regardait d'un ton las et ennuyé. L'ambiance pesante et lourde de l'écurie intérieure me gonflée déjà, je devais sortir.

Je poussai la grande porte, tout en me dirigeant vers les écuries extérieures, beaucoup plus faciles à supporter en ces fortes chaleurs. J'aimais la nature mais je ne savais pas quoi faire de cette passion grandissante. Je caressai les quelques têtes qui dépassaient des boxes aux portes supérieures ouvertes, mes chevaux avaient le besoin urgent de sortir mais je n'en avais pas le courage. Je savais que l'un d'entre aux souffrait énormément, et je me dirigeai justement en sa direction : Breack Me. Comment lui donner envie de vivre dans un box si je ne venais jamais le voir ? J'étais incorrigible et mal élevée.

J'arrivai justement en sa direction, à sa hauteur. Je ne le voyais pas dans son box, il devait galoper dans le pré de trois hectares que j'avais mis à sa disposition. Je jetai un rapide coup d’œil à la litière où trônait honorablement trois petits crottins, il ne devait visiblement pas passer énormément de temps dans ce petit abris. Je portai mes mains à mes lèvres et sifflai un bon coup, je vis une ombre se déplacer et se rapprocher à une visite affolante. Comment pouvait-il être toujours aussi heureux ? Je devais lui rendre la vie plus belle, j'étais vraiment une mauvaise personne. Rendre mes chevaux heureux avait été pour moi quelque chose de très important, mais j'avais perdu cet objectif de vue. Je grimaçai ; décidément je n'étais pas faîte pour lui.

L'étalon arriva enfin à ma hauteur, les yeux pétillants de joie. Galoper ; il adorait ça et je m'en rendais de plus en plus compte. Ça avait été un superbe cheval de western dans le futur, mais il n'avait pas été monté depuis son arrivée, qui datait du 22 avril. Cela faisait donc plusieurs mois qu'il avait rejoins mon écurie et je n'avais toujours pas trouvé la peine de le monter, comme il l'aimait, et même de le monter tout court. Je me donnai une petit gifle sur le sommet de mon crâne, me rappelant toutes les choses qu'il me restait à faire. Je me rapprochai un petit peu plus de lui, et caressai le bout de son naseau, qui ne cessait de se dilater. Ses yeux changèrent de direction, se pointant sur le licol qui était posé contre la porte du box restée ouverte. Je lui adressai un sourire, et passai sous le fil électrique pour venir chercher l'objet : il voulait sortir un petit peu.

Je fermai correctement la boucle du licol derrière les oreilles du Quarter Horse, et ouvris le fil électrique pour le faire sortir. Une petite séance de broutage à l'extérieure, suivie d'un bon pansage énergique allaient lui procurer beaucoup de bien ; je le savais. Il marchait tranquillement à côté de mon épaule droite, dans une cadence ni rapide, ni lente. Ses oreilles ne cessaient de bouger, s'orientant à chaque fois dans une direction différente. Sa robe palomino était d'une douceur éclatante, je ne cessai de découvrir des nouvelles choses sur lui. J'avais encore tellement de choses à apprendre, et chaque cheval terminait un peu plus mon apprentissage.

Nous arrivâmes à l'aire de broutage, où plusieurs centaines de mètres s'étendaient. Si jamais je vendais mes chevaux, que faire de tout ça ? M'en faire de l'argent ? Ce n'était pas mon but. Mon but avait toujours été de vivre ma passion, pas d'en faire quelque chose de lucratif. Je baissai ma main et détendis tous mes doigts, laissant la longer filer entre ces derniers pour laisser Breack Me plonger sa tête dans les touffes d'herbe chauffées pas le soleil rayonnant. Je me laissai moi aussi tomber à terre, allongée sur cette verdure que mes chevaux aimaient tant. Le ciel était blanc, seul quelques nuages couleur neige contrastaient le tout. Je fermai les yeux et décidai de m'abandonner à mes pensées, tout en gardant la longe dans ma main.

J'avais énormément de choses qui me revenaient d'un coup. Mon arrivée ici, le vingt-deux janvier, mon premier cours et ma première chute... mon premier achat, mes premiers étriers, mon domaine et mon début d'élevage... Je me demandais comme je pouvais abandonner, comment je pouvais tout abandonner. Vendre n'était visiblement pas la solution, ce qu'il me fallait, c'était plus de temps. Mes chevaux n'avaient pas beaucoup à attendre : les grandes vacances approchaient à grands pas. Je me retournai vers Breack Me, qui ne cessait d'arracher toutes ces touffes d'herbe. C'était décidé, j'allais venir plus régulièrement. Je me redressai et frottai mes fesses devenues verte, un pansage sur cette robe palomino n'allait pas être de trop.

« Allez. »

Je relevai la tête de l'étalon, et caressai son bout du nez qui ne cessait de bouger. Ses oreilles pointues se tournèrent en ma direction, il était à mon écoute. Je l'invitai à me suivre et à rejoindre l'aire de pansage qui était juste à côté de l'aire de broutage. Rien de mieux que des papouilles sous une telle chaleur ! Un sourire se dessina sur mon visage, j'avais l'air heureuse. Ma mère ne pouvais pas s'en douter. L'étalon me suivait, la tête plus basse, au niveau de mon épaule. Nous arrivâmes rapidement à destination, et je posai la longe sur son garrot. Je n'avais pas envie de l'attacher, pas envie de le priver de sa liberté. Je voulais qu'il comprenne qu'il pouvait partir, quand il le voulait. Il ne devait pas vivre une vie compliquée, aucun ne le méritait franchement. Une rencontre avec un cheval de reining allait peut être l'aider à se faire sentir mieux ? Je savais qu'il y en avait pas mal dans les autres domaines, il me suffisait d'un coup de fil, et hop... Je déposai un petit baiser sur sa joue et fis quelques pas sur le côté, là où était posé mon sac. Je soulevai le nid de poussière en soulevant la toile qui renfermait quelques brosses. J'en sortis l'une d'elles, et y déposai doucement les pics du bouchon contre la peau du Quarter Horse, pour débuter le long pansage qui l'attendait.