Box de Kélios

« Rencontre »

Il était 13h. C'était une journée ensoleillée et ce matin là, j'avais été à une vente. Je voulais acheter une ou deux juments pour mon domaine mais j'avais flashé sur trois chevaux. Deux étalons et une jument. Kélios était un étalon Arabe alezan de 6 ans au caractère bien trempé. J'avais flashé sur lui et, après m'être renseignée sur lui, j'avais signé les papiers d'achat. Puis, après avoir acheté Lorenn et Animosité, j'étais allée au magasin d'équitation ou j'avais acheté du matériel à chacun.

Je préparais le box de Kélios. Je recouvris le sol d'une bonne couche de copeaux de bois. J'enclenchai l'abreuvoir automatique jusqu'à ce que le niveau d'eau soit suffisant puis je mis une ration de granulés dans la mangeoire ainsi qu'une bonne quantité de foin. J'accrochais une pierre à sel contre le mur puis j'accrochais sur la porte du box une plaque dorée avec écrit Kélios en noir dessus. J'allai chercher le matériel de pansage neuf que je venais d'acheter pour Kélios et je le déposai à côté du box. Puis, j'attendis son arrivée.

J'entendis le camion s'arrêter quelques minutes plus tard dans la cour. Je sortis de l'écurie et je me dirigeai vers le conducteur qui me tendit des papiers. Je les signai puis j'allai ouvrir le camion.

"Kélios ?" dis-je.

Je ne voulais pas surprendre l'étalon. Ne me connaissant pas, il me regarda curieusement. Je le laissai me sentir puis je le caressai. Je le détachai et je le fis descendre du camion. Docile, il obéit et, une fois dehors, il huma l'air et, les oreilles en avant, il regarda autour de lui avec curiosité.
Je dis au revoir au chauffeur et je conduisis l'étalon alezan dans son nouveau box. J'entrepris de lui faire son pansage. Je retirai les protections de transport. J'étrillai les parties charnues du corps de l'étalon puis je le bouchonnai. Je lui passai la brosse douce. Je démêlai sa crinière et sa queue avec le démêlant puis je lui nettoyais les yeux et les naseaux avec une éponge. Je terminai par lui curer et lui graisser les pieds. Puis, je le laissai tranquille, refermant la porte du box derrière moi. Je ramenai le matériel de Kélios à la sellerie et je le rangeai. Je rangeai également le matériel de Lorenn et celui d'Animosité, qui devaient arriver un peu plus tard.

« Séance de saut »

J'allai à la sellerie où je récupérai tout le matériel (neuf) de Kélios, mon nouvel étalon. Magnifique Pur Sang Arabe alezan, il aimait faire le fier. J'allai à son box et je déposai tout le matériel à côté. L'étalon alezan avait la tête sortie et regardait l'extérieur (j'avais laissé la porte de l'écurie ouverte). Il tourna son regard vers moi quand j'arrivai. J'admirai la fine tête de Kélios.

"Salut, mon beau ! Tu te plais ici, dans ton nouveau chez toi ?" demandai-je au magnifique étalon.

Il secoua la tête de haut en bas, comme pour dire oui. Mais en fait, je crois qu'il avait senti qu'il y avait une carotte dans ma poche et qu'il voulait que je la lui donne. Avec un sourire, je la lui tendis. Il la mangea avec grand plaisir puis son regard se posa à nouveau sur moi. Il m'examinait attentivement. J'ouvris la porte du box et j'y entrai, avec mon matériel de pansage, et je refermai la porte derrière moi. Je passai ma main sur l'encolure de l'étalon. Son poil était chaud et doux. Je commençai le pansage de l'étalon par l'étrille, pour enlever le plus gros de la saleté. Je passai ensuite le bouchon pour enlever le reste, puis je terminai avec la brosse douce pour parfaire le travail. A l'aide du démêlant, je démêlai sa crinière et sa queue, soyeuses, enlevant au passage les brins de foins et les copeaux de bois qui s'y étaient accrochés. Je caressai l'étalon.

"Alors, ça te plaît un bon pansage ?" lui dis-je doucement.

Il s'ébroua. Je lui nettoyais tant bien que mal les yeux et les naseaux avec une éponge mais il avait du mal à accepter que je m'approche aussi près de ses yeux, donc il s'agita. Je l'apaisai avec des caresses et ma voix et il finit par me laisser faire. Je le félicitai de s'être laissé faire. Je lui curai les pieds. Maintenant, au harnachement ! Tout était neuf là aussi. Je commençai par lui mettre les guêtres, les cloches et les protèges-boulets. Il m'enleva ses membres deux ou trois fois. Je passai les rênes par dessus l'encolure puis je lui présentai je mors. Je le chatouillai et il le prit. Après avoir passé la têtière par dessus les oreilles de l'étalon alezan, j'ajustai les montants du filet et ceux de la muserolle. Puis j'attachai la muserolle et la sous-gorge. Je posai le tapis de selle sur son dos, puis l'amortisseur et la selle. Je dégarrotai et je sanglai. La selle convenait parfaitement au dos de l'étalon.

"Allez, premier essai avec toi. On part pour une séance de saut aujourd'hui. Avec Artefact, que je ne connais pas encore, et son cheval Maybe, ainsi qu'avec mon amie Axelle et Baya." dis-je à l'étalon.

J'attrapai ma bombe et mes gants puis j'emmenai Kélios au manège.

___________Séance de saut avec Artefact et Maybee, Axelle et Baya_________

Après la séance de saut, je ramenai Kélios à son box. Pour un cheval qui n'avait jamais sauté de sa vie, il n'avait pas été mal du tout. Il avait essayé de faire, même s'il avait eu du mal. Il avait eu de la bonne volonté aujourd'hui. Je me débarrassai de ma bombe et de mes gants. Je remontai les étriers et je dessanglai, puis je lui enlevai la selle, l'amortisseur et le tapis. Je détachai la sous-gorge et la muserolle puis je lui enlevai le filet. L'étalon alezan bailla. Je souris et je le caressai.

"C'est bien mon beau. Tu t'es bien débrouillé aujourd'hui, pour ta toute première séance de saut. Pas mal du tout ! On forme une bonne équipe non ? Je veux dire, quand tu ne fais pas le fier devant ces dames !" lui dis-je gentiment, en le caressant.

Il posa son regard sur moi. Ses yeux brillaient. Je lui fis un bisou sur le nez. Je lui retirai les guêtres, les cloches et les protèges-boulets. J'entrepris de le panser. Je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce, enlevant tout le sable que je pouvais. Je démêlai sa crinière et sa queue avec une brosse à crin puis je passai le bouchon sur les crins pour enlever un maximum de sable. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je lui curai et je lui graissai les pieds. J'allai à la sellerie ramener le matériel et je revins avec une couverture. Je la lui mis et j'attachai les sangles, pour ne pas qu'il attrape froid. Je lui donnai une pomme et une carotte, que j'avais pris à la sellerie en même temps que la couverture. Je lui fis un gros câlin puis, après un bisou et une dernière caresse, je quittai le box en refermant bien la porte derrière moi.