box d'Ester

Ester, Ester, Ester ! Qu'est ce qu'elle ma manqué ! Je rentrais en courant dans l'écurie et hurla de joie en voyant la pouliche tranquillement installée dans son box. Elle n'était absolument pas propre donc je pris mon licol et le lui enfila sur sa tête de pouliche. Elle ne broncha pas et se laissa emmener dehors. Je l'attacha à l'anneau et m'emparai d'une brosse, l'étrille. Je la montrai à la pouliche qui la renifla et la poussa du bout du nez. Je toucha son encolure avec la brosse et elle tourna la tête vers moi. J'effectuai un petit cercle et elle recula rapidement. Je lui montra de nouveau la brosse et recommençai cette tentative plusieurs fois. Au bout d'un moment, la pouliche accepta le contact de la brosse et je la nettoya complétement. À certains moment elle reprenait peur et je devait à nouveau lui montrer et reprendre. Je fis la même chose avec le bouchon sauf que cette fois elle eue encore plus de mal comme il y avait les pattes et le ventre en prime. Finalement elle se laissa faire et je la brossa deux fois de chaque côté. Une fois que ce fut terminé, je saisissais la brosse douce et elle s'y habitua plus vite que les autres brosses. Quand je voulut lui faire la tête, elle bougea dans tout les sens. J'attrapais le licol et le tint pendant que je brossais sa fine petite tête. Elle essayait de se libérer mais ni arrivait pas. Résolument je la tenais et ne comptais pas lâcher avant d'avoir fini. Une fois terminé, j'attrapais le cure-pieds, le plus dur restait à faire... Je lui caressa longuement la patte, lui montra le cure-pied qu'elle renifla et le laissa de côté. Je monta ma main sur sa patte, la descendit et agrippa le fanon en tirant dessus. Elle leva la patte et, je m'y attendais, elle essaya de se débarrasser de ma main. Elle essaya de reposer son sabots, elle le bougea dans tout les sens et faillit tomber. Moi, je continuais de le tenir en attendant qu'elle comprenne que cela ne servait à rien, que je tiendrais aussi longtemps qu'il le faudrait. Essoufflé, elle s'arrêta et ne chercha plus à se défaire de ma main. Je curais d'abord loin de la fourchet et elle ne bougea pas beaucoup puis je fis les contours de la partie sensible, très délicatement. La pouliche essaya à nouveau de se débarrasser de ce qui s'agrippait délibérément à sa patte. Je ne lâchai toujours pas et attendit patiemment qu'elle se calme. Je terminai le sabot puis le reposa très doucement sur le sol avant de me relever et de féliciter la pouliche avec une carotte. Je fis l'autre sabot avant et eue un peu de mal mais moins que la première fois. Je la félicitai à nouveau puis essayais de faire l'arrière. Impossible. La pouliche donner un grand coup et sautillait ensuite elle appuyait de toute ses forces en se cabrant et je fut bien obliger de lâcher pour qu'elle ne se blesse pas. Je ne savait pas quoi faire, j'avais besoin d'une autre personne pour la tenir et la caresser pendant que je lui faisais le sabot. J'appelai ma meilleure amie qui répondit aussitôt. Elle n'habitait pas très loin et pouvait même venir à pied. Elle accepta et quelques minutes plus tard elle arriva. Elle fut ébahi en voyant la pouliche. Elle la trouvait magnifique et toute propre, juste les sabots était sale. Justement c'est pour sa que je lavais appelé. Je lui expliquai la situation et elle hocha la tête. Elle s'approcha de la pouliche mais celle-ci la menaça en montrant les dents. Une lueur de sagesse passa dans les yeux de mon amie : « Viens. » dit-elle très calmement. Je m'approchai sans trop comprendre. Elle me saisit la main et l'approcha de la pouliche. Ester montra les dents et essaya de mordre la main de mon amie tandis qu'elle ne fit rien à la mienne. Je la grondai et mon amie tendit de nouveau la main. La petite pouliche la renifla et dressa la tête puis se laissa caresser. Je demandais à ma compagne de tenir la pouliche en l'empêchant de se cabrer tandis que je lui curais les pieds arrière. Elle attrapa la longe et caressa la tête de la pouliche pendant que je lui saisissais un de ses postérieurs. Elle essaya de se cabrer de nouveau mais comme on la tenait fermement, elle ne put. Elle ne faisait que de gigoter et l'aide de mon amie me fus bien précieuse. Une fois que l'un des postérieur fut terminé, je m'attaqua au dernier sabots. Juste avant, je félicita la pouliche et reprit mon travail. Elle fut un peu plus calme, épuisée à force de résister. Une fois que tout fut terminer, je pris une brosse et garda mon cure-pied et gratta la corne des sabots et la brossai pour que ce soit propre autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Ce fut beaucoup plus facile. Ensuite, je pris mon peigne et ma brosse pour les crins. Je montra le peigne à la pouliche et mon amie me tint la brosse des crins. Je démêla déjà un peu le toupet, en essayant d'être la plus discrète face à la pouliche. Je tirais le moins possible quand soudain, la pouliche leva brusquement la tête. Je la caressai pour la calmer. Finalement elle se calma et je pus terminé. Ensuite je m'occupa de sa petite et légère crinière. Elle ne broncha pas. Pour terminer, je m'emparai de la brosse pour les crins et fît la queue. Ester bougea un peu puis, voyant que sa ne faisait rien, elle ne bougea plus. Une fois terminé, je la félicita d'un sucre et de bouts de pomme. Elle hennit et resta tranquillement où elle était. Je pris une photo et la rentra pour qu'elle se repose. Maintenant, elle était assez grande pour manger la même chose que les adultes, je remplit un seau d'orge et lui déposa dans sa mangeoire. Elle se mit aussitôt à manger. Je salua mon amie qui rentra chez elle avant de partir à mon tour, sans oublié de faire une dernière caresse à Ester...