box d'Illusion

« Oh, I Swear for you ! »
→ Découverte, dimanche 22.

Je trouvais triste de vendre ses chevaux. J'étais justement en train d'en vendre deux, et ça me fendait le cœur de les voir partir dans une nouvelle maison. J'étais pourtant obligée de m'en séparer, je ne savais plus quoi faire en leurs présences. Que ce soit au niveau travail, ou autre chose, je n'avais plus l'envie de m'occuper d'eux comme je le faisais avec d'autres chevaux. Je savais qu'Indian allait rejoindre une bonne famille, et Quoeur, pour l'instant, rien. Pourtant c'était un bon cheval dans plusieurs disciplines, il n'était pas difficile, je dirais même qu'il trouverait un propriétaire rapidement. Mais ce n'était pas le cas... Je n'aimais pas le voir rester dans mon écurie alors qu'il pouvait avoir une belle vie ailleurs, l'attente était interminable. J'avais donc acheté Illusion, une belle jument arabe, qui ne trouvait pas de propriétaire malgré des mois de recherche.

Je tenais la longe de son licol en cuire. Elle était calme, me respectait, comment dire... Elle avait l'air parfaite. Je laissais happygirl1414, son ancienne propriétaire me parler d'elle. Elle avait l'air pleine de passion en parlant d'elle, et en même temps toute nostalgique. Je caressai son encolure, et attachai la longe à un des anneaux rouillé de l'écurie de propriétaire. Sa propriétaire me tendit un papier, stipulant que je devais prendre soin d'elle, et surtout ne pas l'emmener à l’abattoir. Je le signai, et tendis un chèque de cinquante euros, pris où j'avais acheté cette jument. Je redonnai touts les papiers, et avançai dans l'écurie, regardant touts les chevaux qui pouvaient y figurer. J'en connaissais quelques uns ; sans pour autant les monter et m'en occuper régulièrement. Je repris la direction de ma petite jument, et passai mes mains sur son corps. Happygirl1414 m'expliqua qu'elle était mignonne au box, ainsi qu'à la monte, même si elle ne l'avait jamais monté. Comment pouvait-elle le savoir ? Je haussai les épaules, et descendis ma main sur ses membres fins. Elle n'avait pas tellement le physique d'une pure-sang arabe, il suffisait de comparer Magic et Cola-Cao avec elle. Cola-Cao provenait d'ailleurs de la même propriétaire, elles se connaissaient donc. J'en profitai pour compter les nouvelles de la jument, expliquant que je me plaisais énormément avec elle et qu'elle était mère d'une pouliche. Illusion était le contraire de mon autre arabe, autant physiquement que mentalement parlant. Je détachai la longe, et la montai dans le camion.

J'arrêtai la voiture, et ouvris la portière, me rédigeant vers le camion. J'ouvris la portière, et entrai dans le « placard ». J'entrai, et tirai la longe de la jument. Je la descendis, et enlevai ses protections. Elle allait découvrir son nouvel environnement aujourd'hui. Je la menais jusqu'en face de l'écurie extérieure, et l'arrêtai devant le box de Cola-Cao. Les juments se sentirent, se firent des bisous. Je décidai d'installer la belle juste à côté de son amie, et d'ouvrir la petite fenêtre entre elle deux. Je m'éloignai, heureuse de mon achat.

« Rencontre »

J'arrivai au Domaine d'Ecaussines, appartenant à mon amie Axelle. Elle m'avait proposée une balade et, comme je n'avais pas de cheval disponible, elle avait décidé de me prêter un de ses chevaux. Une superbe pur sang arabe alezane, nommée Illusion. Elle m'avait dit qu'elle était calme et respectueuse et donc, que je m'entendrais bien avec cette miss. Connaissant Axelle, je me doutais qu'elle avait raison, surtout qu'elle connaissait bien sa jument. En arrivant au domaine, je ne vis personne. Je me dirigeai vers l'écurie, sans inquiétude et j'allai à la sellerie. En arrivant dans la sellerie, je cherchais le matériel appartenant à Illusion. Je trouvai son filet ainsi que le matériel de harnachement d'Axelle, que je pris également. Je pris du matériel de pansage dans la sellerie en me disant qu'Axelle ne m'en voudrait pas puis je retournai dans l'écurie. En longeant les boxes, je regardai les noms sur les portes. Démesure, Magic, Cola Cao... Ah enfin ! Illusion. Je posai tout le matériel à côté du box et je regardai dedans. La belle pur sang arabe alezane était là, et elle me regardait curieusement. J'étais qui moi ? Pas Axelle ! Elle ne me connaissait pas. Elle s'approcha de moi, cédant à la curiosité.

"Alors, Illusion ? Je suis qui moi ? Tu ne me connais pas. Je suis Rhéa, une amie de ta propriétaire. On va la retrouver pour une balade attelée." dis-je gentiment à la belle alezane qui me regardait curieusement.

Je lui tendis ma main et elle la sentit, se familiarisant un peu avec mon odeur. Je rentrai dans son box avec du matériel de pansage. Avec docilité, elle recula un peu pour me laisser entrer. Je la caressai. Je commençai par l'étriller avec des mouvements circulaires pour enlever le plus gros de la saleté, sur les parties charnues de son corps. Ensuite, je la bouchonnai énergiquement pour enlever le reste des saletés. Je terminai par le passage de la brosse douce. Illusion semblait apprécier ces gestes, même de la part d'une inconnue. Je lui parlais beaucoup et elle m'écoutait, remuant souvent les oreilles comme pour me signifier qu'elle entendait, même si elle ne comprenait pas tout. Avec le démêlant, je démêlai sa crinière et sa queue, retirant les saletés au passage. Je lui nettoyais les yeux et les naseaux avec une éponge puis je lui curai les pieds.
J'entrepris ensuite de l'harnacher. Je commençai par lui mettre son filet, que j'avais pris dans la sellerie sur le porte filet à son nom. Elle prit le mors sans hésiter. Je lui passai la têtière par dessus les oreilles et j'attachai la sous-gorge et la muserolle. Je détachai les rênes et je les posai à côté du box de l'alezane. Je lui passai le collier d'épaule, en faisant bien attention de ne pas blesser la jument puis j'attachai tout le harnachement. Une fois prête, j'attrapai les rênes d'attelage et, les passant dans les ronds du collier d'épaule prévus à cet effet, je les attachai sur les anneaux du mors. Puis, je sortis Illusion dans la cour et je cherchai une petite charrette à une personne. Super, j'en trouvais une à côté de l'écurie. Je fis reculer Illusion entre les deux barres puis je les fixai au harnachement. Une fois prête, je vérifiai le tout et je conduisis la jument attelée à la charrette en main jusqu'au domaine de mon amie Encre, ou je devais retrouver Axelle.

_________________Balade Attelée avec Axelle et Bilbao_________________

Après notre superbe balade, je rentrai Illusion au domaine d'Axelle. Je remis la charrette à sa place avant de dételer la belle jument alezane. Je la reconduisis dans son box et j'enlevai les longues rênes du filet. Je les déposai à côté du box. J'enlevai le harnachement et le collier à Illusion puis je rattachai les rênes normales au filet, que je retirai également. Je fermai la porte du box et je ramenai le matériel que je remis exactement là ou je l'avais trouvé, après avoir nettoyé le mors d'Illusion. Je retournai au box de la jument et j'entrepris de faire son pansage. Comme elle avait un peu transpiré, je la frottai avec de la paille pour la sécher. Ensuite, je l'étrillai, je la bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je démêlai sa crinière et sa queue et je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge. Je terminai par lui curer et lui graisser les pieds. Au passage, j'avais vérifié si Illusion n'était pas blessée. Je lui donnai une carotte et une pomme puis, après l'avoir longuement caressée, je fermai le box et je ramenai tout le matériel emprunté à Axelle à la sellerie et je le rangeai là ou je l'avais trouvé.

« Happy Birthday. »
→ Box, vendredi 18.

Je refermai maintenant la porte du box de Crumble, et me dirigeai vers le box d'Illusion, la jument arabe que j'avais sauvé d'une écurie qui n'en voulait plus. Ou plutôt, qui avait beaucoup de mal à la vendre. Je m'avançai donc en direction de l'écurie extérieure où se trouvait la belle jument arabe. Je pourrai bien faire un élevage de chevaux arabe tellement j'en avais ! Mais je n'avais pas le temps pour un nouvel élevage, j'avais déjà celui du welsh à gérer et mes autres chevaux. J'arrivai enfin à hauteur du box de la concernée. Une magnifique porte en bois était montée devant moi, celle du box d'Illusion du Haras de Pado. Des petites photos d'elle était accrochées sur la porte en bois, son nom était écrit à la craie sur une ardoise foncée. Je pénétrai dans le box, et tendis une petite friandise, un carré de sucre. La jument l'avala rapidement, et releva sa tête en ma direction. Mes doigts suivirent alors le tracé de sa liste, qui s'estompait au milieu de la tête. Magnifique. Je n'avais qu'un mot pour la décrire, elle. Je n'étais venu la voir qu'une seule fois depuis son arrivée. Je n'étais pas une bonne propriétaire, mais ça ne devait pas la changer d'avant à vrai dire.

Une petite séance de broutage allait sans doute satisfaire ses envies. Je lui passai un licol en cuire, que je fermai juste derrière ses oreilles. Nous allions pouvoir aller brouter. Je la sortie de son box, et nous nous dirigions toutes deux vers l'aire de broutage. Illusion était excitée à l'idée de sortir un peu de son box, et je la comprenais. Rester enfermé dans une boite ne devait pas être une belle vie. Je la laissai plonger sa tête dans l'herbe fraîche pendant que je m'éloignai pour aller chercher des brosses et lui faire un petit pansage. Je voulais la rendre heureuse, sachant qu'elle n'était pas sorti depuis longtemps. […] Une fois de retour, je m'attelai au pansage. Je pris le bouchon, que je frottai contre ma main pour enlever les poils blancs de Nangaye, et débutai sur l'encolure. J'avais tellement de chose à découvrir encore sur cette jument de débutant. Son encolure était grosse, tout comme son ventre. Un visiteur pouvait tout à faire croire qu'elle portait la vie en elle, vu la bedaine qu'elle avait ! Je ris doucement, tout en déplaçant ma brosse vers le dos et le ventre de la jolie bai. Elle avait des crins à tressage, et j'aimais ça. Je changeai de côté, et nettoyai maintenant sa croupe, qui était pleine de poussière. Un simple effleurement faisait voler un nuage de saleté. Je toussotai, et finissais par passer rapidement un coup de brosse douce. Je me munis maintenant du cure pieds, et curai antérieures et postérieures. Ses sabots avaient terriblement besoin d'un graissage, ce n'était plus possible mais... sûrement une prochaine fois. Je lui relevai la tête, prenant la longe qui été posée sur le dos de la jument. Nous prîmes toutes deux la direction du box.