box de Narrow.

« La perfection est un chemin, non une fin. »

C'était pleine de joies et de rêves en tête que j’avançai vers le box de mon nouveau cheval. C'était mon futur cheval de compétition, avec le quel j'allais m’engager dans des épreuves de CCE. Pour l'instant, je ne l'avais testé qu'en saut, et il avait était parfait. On avait enchaîné 90 centimètres, j'avais pu soigner ma position. Ce cheval m'avait déjà appris beaucoup, avec le peu de temps que j'avais passé avec lui. J'étais vraiment pressée de commencer le travail pour les compétitions, j'étais même excitée rien qu'en y pensant !
Aujourd'hui, je voulais juste vérifier qu'il se porte bien. Il avait plutôt l'air joyeux, je lui donnai une friandise, et prit le chemin du retour.

- Oh revoir, beauté !

« Et on recommence... »

J'avais froid. Mes mains avaient triplé de volume et affichées maintenant une couleur bleu, mes lèvres, tellement gercées étaient devenues blanches. Malgré mes trois épaisseur, je ne pouvais m'empêcher de frissonner. Pourtant, j'étais heureuse d'être au haras. Narrow, dans son box, me regardait. Cela faisait juste trois jours que je m'occupais de lui, mais il semblait déjà me reconnaître. Je ne l'aimais pas autant que les autres, je ne le connaissais pas encore très bien. Quelque chose en lui me plaisait, j'avais beaucoup aimé le monter la dernière fois ! Aujourd'hui, j'allai aller sur le terrain de cross pour le tester. Bientôt on commencera les compétitions !

J'entrai dans son box et me dirigeai de suite vers son garrot. Je le grattai énergiquement, pour lui faire comprendre que j'étais son ami, non un prédateur. Il avait l'air d'aimer ça, c'était plutôt pas mal. Alors je ressortis et allai chercher mes affaires de pansage. Il n'était pas très sale, il y avait juste les membres qui étaient bouillasseux. Je lui demandai de me donner son antérieur droit, et cura la sole. Je fis la même chose pour l'antérieur restant et les deux autres postérieurs. Ce cheval était très bien dressé. J'en profitai pour mettre mes guêtres aux de pieds de devant, et allai chercher ma selle. J'avais une selle pour mes deux chevaux, et deux filets. Quand on entrait dans l'écurie de propriétaire, on avait le droit à une petite partie à nous. J'avais donc deux filets, plusieurs tapis et amortisseurs, ainsi qu'une selle mixte. Celle selle, je la déposai sur son dos et sanglai à trois trous. J'avais choisi un mors simple et une muserolle croisée pour le cross d'aujourd'hui ; Narrow était fin prêt.

- Allez, on y va !

Direction → « Saute par dessus le mur, ne t'arrête pas. ».

J'étais, une fois de plus, bien étonnée de son comportement. Ce cheval était exemplaire, et je sentais que les compétitions à ses côtés allaient se passer à merveille ! Je me voyais déjà remporter des flots, voler au dessus des obstacles... Je passai un coup de douche sur les membres de Narrow, et le dé-harnachai rapidement. En licol, sur la bordure de l'écurie, je le dis brouter de l'herbe fraîche. Il l'avait bien mérité, vu les énormes sauts qu'il me faisait ! Je me plaisais décidément de plus en plus en sa compagnie...

« Histoire d'être avec toi. »

J'étais confiante, pour le futur. Je savais que tout les deux on allait aller loin, très loin. Narrow manquait encore bien d'entraînement mais à la vitesse où il progressait, on ne pouvait qu'être confiant. Je me voyais déjà sur les terrains de compétitions, où toutes les personnes autour de moi m'applaudissent... Je me faisais sans doute des clichés. Narrow était donc dans son box, comme d'habitude. Mais il ne se plaignait pas, c'était plutôt un bon cheval. Aujourd'hui, j'allai le travailler dans le rond de longe, pour le voir comment il était en liberté. C'était important de les voir se développer dans leur milieu naturel, et non dans un box. L'hongre me regardait ouvrir le box, et me salua. Je fis de même en retour : une grattouille sur le garrot. Je lui mis mon licol éthologique et l'attachai dans l'allée de l'écurie de propriétaire. Là, je commençai le court pansage. Il était tout propre, mais je voulais le détendre avant le travaille. Je pris mon étrille et décollai la poussière en exerçant des mouvements circulaires. Une fois terminé, je pris mon bouchon et enlevai les dernières petites poussières, pour finir par lustrer le poil avec ma brosse douce. Narrow était prêt, on prit la direction du rond de longe.

Direction → « I'm a crazy, I'm just fond of you... ».

J'étais plutôt contente du travail, bien que je préféré largement le monter. Il était un peu trop... foufou dans le rond de longe, je n'arrivais pas à obtenir ce que je voulais. Je le remis dans son box et lui cura les pieds, avant de refermer la porte.

- Bisous, mon Hongre !

« Si tu m'aimais, et si je t'aimais, comme je t'aimerais ! »

Quel bonheur de le voir, mon petit hongre noir. Petit n'était pas vraiment l'adjectif qui le convenait, mais c'était le mien, mon petit cheval. J'étais tellement pressée de le voir sur des terrains de compétitions ; de le voir voler au dessus des obstacles ou de le sentir enchaîner des figures de dressage... Même si l'on manquait beaucoup d'entraînement, je savais que l'on allez y arriver. C'était un petit plaisir, un petit secret entre nous. J'ouvris la porte du box et saluai la grosse bête. Narrow me regardait, de ses grands yeux noirs.

- Hey, salut toi !

Aujourd'hui, malgré le brouillard, on allait travailler dans la carrière sur le saut. Je faisais souvent des exercices différents, et là j'allais travailler les abords et la vitesse. Il n'y a pas grand chose à dire sur les sauts de Narrow, à part que c'était tout simplement magique ! J'enlevai la couverture de box et harnachai mon cheval.

- T'inquiète pas, tu auras un bon gros pansage après !

Direction → « On éperonne toujours le cheval qui galope. ».

Encore une fois, je raccompagné Narrow avec un énorme sourire. C'était plus fort que moi, j'étais à la fois émerveillée et excitée... Il y avait quelque chose de magique dans sa démarche, j'adorais tout chez lui. J'ouvris la porte du box et le déharnachai. J'en profitai pour examiner son dos, au cas où une blessure ferait son apparition. Je sortis mes affaires de pansage et entreprit un bon lavage. Une fois propre, je le passai à la douche. À l'aide du couteau de chaleur j'enlevai l'eau présente sous son dos, et allai chercher de la paille pour le bouchonner. Je repassai un rapide coup de brosse, et lui donnai une carotte.

- Désolé, je suis pressée. Mais je t'aime fort !

« Si tu m'aimais, et si je t'aimais, comme je t'aimerais ! »

Cette après-midi, même malade, je m'ennuyais au haras. J'avais donc proposé à une amie de faire une balade avec moi, et elle avait gentiment accepté. C'était donc assez heureuse que j'allais préparé Narrow, pour une séance plutôt cool. Ces dernier temps, je l'avais fait pas mal travaillé, notamment en saut, et il avait besoin de se reposer. Il devait regretter ses anciens propriétaires ; mais il hennissait maintenant en me voyant arriver.

- Salut mon beau !

J'ouvris la porte du box et lui caressai le naseau. Je lui mis le licol et le sortis dans le couloir afin de l'attacher au noeud d'attache. J'entrepris un long pansage, juste après avoir retiré sa couverture marron d'écurie. J'avais acheté à chaque cheval une couverture polaire et une couverture de box, ça m'avait coûté très cher, mais mes chevaux se sentaient bien en hiver. Narrow avait été tendu juste avant son achat, et je ne voulais pas qu'il attrape froid comme je l'avais fais l'autre jour au collège. Je passai l'étrille américaine sur ses épaules musclées tout en chantonnant un air que j'aimais bien. « Nevermind I'll find, someone like you ♪ ». J'adorais pire que tout cette chanson, elle me faisait pensé à tout mon parcours équestre, à tout les chevaux que j'avais perdu, à tout ceux que j'avais aimé, Narrow en faisait parti. Il était encore à la fin de la chanson, car je venais juste de l'avoir. Je le sellai, et l'arnachai, avant de terminer par mettre le couvre-rein.

- Allez, on y va !

Direction → Balade à quatre..

La balade lui avait fait beaucoup de bien, même si j'avais eu très froid. ça l'avait détendu, reposé. Il avait l'air serein... Je l'emmenai à la douche, et humidifiai ses membres. Je séchai les plis du paturons et le ramenai dans son box. Ma mère venait de m’appeler, et arrivé dans quelques minutes, je devais me dépêcher. J'enlevai tout ce qu'il portait, et lui remis sa couverture d'écurie.

- Bisous mon amour !

« Vendredi 10. »

Les longs jours de repos avaient fait beaucoup de bien à Monsieur. Il était plus détendu, plus calme. Je caressai son encolure, bien contente de ce changement radical. J'avais complètement abusé sur ses capacités, le bourrant de travail, oubliant qu'il pouvait ressentir quelque chose. Je re-découvris un cheval très doux avec l'humain, un cheval au physique incroyable. Je lui mis un licol, et et le sortis de son box. Je refermai la porte, et caressai son bout du museau. J'y déposai un baiser, et repris correctement ma longe dans la main droite. J'attachai cette dernière dans un anneau d'attache, et me retournai vers la monture qui me regardait. J'allais petit à petit reprendre le travail, mais faire des balades, et pleins d'autres choses. Je me dirigeai vers l'écurie dans le but de récupérer mes brosses et me lancer dans un long pansage. Je la pris dans ma main droite, et la déposai aux antérieurs de la monture. Je le regardai, ses yeux expressifs disaient tellement de choses. Je sortis de ma boîte une étrille américaine. Narrow n'était pas très sale, il était quotidiennement protégé par une couverture d'écurie. Je l'enlevai, il n'avait pas été brossé depuis belle lurette ! Je passai l'étrille américaine sur son corps d'athlète, souriant à chaque fois qu'il fermait les yeux. Il se laissait aller ; il était adorable. Je changeai de côté, et passai la brosse sur les parties charnues. Je re-déposai la brosse, et pris maintenant un bouchon. Je voulais abréger le pansage, ne pas en faire un complet. La brosse dure repassai le poil dans le bon sens, enlevant toutes traces de poussières. Je la déposai dans la boîte de rangement, et sortis maintenant une brosse douce pour lustrer le poil. Il brillait, ce cheval était en bonne santé. Pourtant, j'avais négligé ses soins, je m'en voulais énormément. Je repris la direction de la sellerie, et pris ma selle, mon amortisseur, mon tapis et mon filet. les bras chargés, je revenais vers le cheval, et l'équipai. Il était maintenant prêt pour la balade que j'avais prévue. Je voulais le détendre, et je trouvais cette discipline très adaptée. Je caressai son encolure, et détachai le licol qu'il avait en collier. « Tu es un bon cheval. ». Je passai les rênes de Narrow par dessus sa tête, et exerçai une pression pour qu'il me suive, nous étions déjà en route.

( balade )

J'avais un énorme sourire sur mon visage, j'avais adoré cette balade. Je descendis de ma monture en pleine cour du haras, après plusieurs minutes d'efforts. Je passai de nouveau les rênes par dessus sa tête, et caressai son encolure. Je pris la direction de mon domaine, le domaine d'Ecaussines. Le cheval me suivait, attendant d'être à nouveau chouchouté. Je déposai un bisou sur ses naseaux et enlevai le filet de mon cheval. Il était en liberté dans le couloir du domaine, je rigolai un bon coup, et lui passai mon licol plat en cuir. J'attachai la longe sur l'anneau d'attache, et me mis du côté gauche de Narrow. Je dé-sanglai la sangle, serrait de trois trous. J'ôtai maintenant le tapis et l'amortisseur, il était maintenant débarrassait. Il avait la marque de la selle et du tapis, marqué par la sueur. Je déposai le tout dans la sellerie, en profitant de tout ranger. Je brossai maintenant le cheval, passant avant tout un coup de chaleur pour essorer la sueur. Je caressai son encolure, et détachai la longe. Je le remis dans son box, et enlevai tout ce qui me reliait à lui. Je passai maintenant de la paille sur sa robe, le bouchonnant à fond. Je sortis, n'oubliant pas de déposer un peu de sucre dans sa mangeoire. « Au revoir, cheval de coeur. ».

« Mardi 28. »

Enfin, il faisait soleil. Un magnifique soleil, qui donnait à tout le monde le sourire au haras. J'étais moi aussi très contente de pouvoir travailler mes chevaux autre part que dans le manège, pouvoir les emmener sur le terrain de cross ou encore leur laisser goûter à l'herbe du paddock. Et c'est justement ce que j'allai faire aujourd'hui avec Narrow, mon champion. Je poussai tranquillement la porte du box, ne voulant presser personne. Pour une fois je n'allai pas le monter ; juste lui offrir un moment de détente, et j'en étais fière. Je tendis ma main vers le cheval noir, le laissant la sentir sous toutes ses formes. Je caressai par la suite son encolure, lui chuchotant des mots doux. Je pris le licol posé par terre sur la paille, et le passai autour de son museau. Le rouge lui allait à merveille sur sa ténébreuse robe noire ! Je le sortis de son box et attachai la longe à un des anneaux d'attaches. En quelques secondes, le noeud était fait et Narrow, attaché. Je flattai son encolure, et enlevai la couverture d'écurie qu'il avait sur le dos. Malgré le fait qu'il soit au box, l'écurie était ouverte sur un côté et non protégée intégralement du froid Sibérien. Je me dirigeai vers l'écurie dans le but de prendre ma boîte de pansage. Je la pris dans une de mes mains, et me dirigeai vers ma monture, qui m'attendait gentiment. « Allez, un petit pansage ? ». Je sortis plusieurs brosses que je passai rapidement sur son corps. De toute façon, il allait se salir tout à l'heure... Je détachai la longe, et nous prîmes la direction du paddock.

( paddock )

Narrow s'était bien dépensé dans son paddock de fortune. Il avait galopé comme un fou, rien ne pouvait l'arrêter. Il n'y était jamais allé, mais vu sa joie et sa bonne humeur, j'étais conquise pour une prochaine fois. J'attachai la longe sur un des anneaux et déposai milles baisers sur son encolure. Je l'entourai de mes bras, fermant les yeux. J'étais bien en sa compagnie ; et le fait que lui soit bien me rendais encore plus heureuse. Je détachai mes mains, et me baissai pour récupérer la boîte de pansage restée à nos pieds. J'en sortis un bouchon, et le passai sur l'ensemble du corps. Je n'avais pas beaucoup de temps mais je faisais en sorte de passer un peu de temps en sa compagnie. Je remis la couverture de paddock restée dans son box le plus rapidement possible, et remis Narrow dans son box. Je le regardai faire, se rouler dans la paille. « Au revoir mon champion ! ».

« Keep me in your memory. »
→ Entretien, lundi deux.

Cela faisait un petit moment que je n'avais pas fais un long pansage au seul hongre de mon écurie. Pourquoi ? J'avais dix-huit chevaux, et les cours commençaient à me prendre les trois quarts de mes journées. Je m'en voulais légèrement. En effet, il avait eu des semaines de repos, mais une petite visite ne lui aurait pas fait de mal, au contraire. Je grimaçai donc, me dirigeant vers son box. Aujourd'hui, je nous avais simplement prévu une séance de pansage, rien de plus. J'allais le remettre au travail petit à petit, sans le brusquer : nous avions une compétition de prévue. Cette compétition nous laissait moins d'une semaine pour travailler ne chevaux, ce qui était relativement court, voyant le niveau des autres candidats. J'avais de bons chevaux en guise d'adversaire, et tout le monde le savait ; j'avais la compétition dans le sang. J'avais beaucoup de mal à me contenter seulement d'une deuxième place, ou bien d'une troisième place. Je voulais gagner, toujours, toujours.

Je poussai la porte du box, et pénétrai dans la demeure de mon géant. Mon géant, qui était tout petit pour moi. Je considérais tout mes chevaux comme poneys, c'était automatique dans ma tête. Je déposai un baiser sur sa grosse encolure ultra musclée. Il était beau, il était même magnifique. Je flattai son encolure ; contente de le retrouver enfin. Tinaya s'était occupé de lui récemment, ça avait du lui faire du bien. Je lui passai un licol plat, et le fis sortir de son box, pour l'attacher aux anneaux d'attaches. Je m'éloignai quelques secondes pour aller caresser le bout du nez de mes poulains, qui grandissaient de jour en jour. Je me remis aux côtés de Narrow, et posai mes deux mais sur son dos. Un massage ne pouvait pas lui faire de mal. Je massai tout d'abord son garrot, et remontai vers le haut, touchant son encolure. Il ferma les yeux, se laissant bercer par mes douces caresses. Il était heureux, content d'être enfin sortie de sa boîte. Je pris mon sac à brosses, et en sortis quelques unes, que je me mis à passer sur son corps de ténèbres. Il était noir, noir profond, un noir qui pouvait vous glacer le sang. Seul sa liste vous rassurait, elle était toujours présente, au milieu de sa tête. Je déposai de nouveau un baiser dessus, obstinée à le faire toute la séance. Je passai l'étrille américaine sur son corps, doucement, mais sûrement. Ses poils tombaient, les uns après les autres, recouvrant le sol. Demain, je lui passerai un coup de tondeuse. Je terminai rapidement le pansage, et le remis dans son box, contente de lui avoir offert quelques moments de bonheur.

« Keep me in your memory. »
→ Entretien, dimanche 22.

C'était maintenant au tour de Narrow. Lui aussi n'était pas sorti depuis longtemps, et je m'en voulais énormément de ne pas pouvoir m'occuper de lui régulièrement. La dernière fois qu'il était sorti était pour une compétition, où il était d'ailleurs arrivé premier. Il commençait à se faire un nom dans l'histoire du saut, du cross et du dressage dans au haras de pado. En effet, il avait plutôt un bon palmarès mais il n'était pas assez exploité. Je m'approchai de son box, le coeur battant.

« Salut mon beau ! »

Je passai ma main entre les fins barreaux de son box. Le bel hongre approcha, et sentis ma main avec attention. Je l plongeai dans ma poche et en sortis un petit bout de carotte que j'avais soigneusement découpé ce matin même. Je lui tendis, et attendis qu'il le prenne entre ses lèvres noires. Il était mignon, magnifique. Je poussai la porte du box et entrai dans « sa maison ». Il s'approcha de moi, et vérifiai mes poches avec attention. J'en ressortis un bout de carotte, et le jetai dans sa mangeoire. Je pris le licol en cuire le temps qu'il revienne vers moi, et lui passai sur le bout du nez. Je n'avais pas prévu de le faire travailler aujourd'hui, mais juste une petite balade parmi les autres chevaux pouvait être une bonne idée. Je le sortis de son box, et le laissai s'avancer vers les juments qui se trouvaient autour de lui. Il était hongre, et pouvait loger dans l'écurie extérieure avec les filles. Il senti avec attention Illusion, qu'il ne connaissait pas encore. Il y avait une première fois à tout. Illusion le rejeta d'un coup de dents, je décidai donc de l'éloigner. Nous continuâmes notre petit chemin, et je finis par l'arrêter sur une étendue d'herbe. Je le laissai plonger son fin museau dans l'herbe naissante. Des fleurs commençaient à s'ouvrir, le printemps. Je caressai son encolure, et posai la longe sur son fin dos, le temps qu'il se fasse plaisir à brouter.

Je lui relevai maintenant la tête. Un petit pansage pouvait pas lui faire de mal ! J'accrochai la longe à un des anneaux extérieures pour qu'il puisse continuer à prendre l'air malgré qu'il soit attaché. Je pris la direction de l'écurie, et y pris une petite brosse pour un simple pansage. C'était une brosse dure, ou un bouchon. Je regardai rapidement ma montre et vis que je n'avais pas énormément de temps à lui accorder. Je me mis à ses côtés, et passai calmement la brosse sur son corps de pur-sang anglais. Il était beau, il était même magnifique, et nous étions bien, touts les deux.