box de Quotient

Arriver d'un mini truc





Assise sur un banc, j'attendais que Madame Linay arrive avec son van et Quotient, un petit poulain qui vivera dans mon domaine. Madame Linay est la directrice d'un centre équestre voisin, où est né le petit Quotient. Malheuresement, elle ne pouvais garder le poney, donc je me suis proposée pour l'acheter. Quand je vis au loin au van entrer dans l'allée du haras, mon cœur se mit à battre. Après s'être garé, madame Linay descendit de la voiture. Je me depêchais de la saluer et je profita de l’occasion pour lui demander comment va le poulain.

- Vous savez, tous les enfants venaient l'embêter à longueur de journée, et il est un peu dépaysé, alors une bonne sieste lui ferait le plus grand bien.

Dit elle d'une voix aigu que me transperça les oreilles. Je signa tous les papiers, avant de me diriger vers le van. Très doucement, en parlant au poulain, je m'aventura dans le van. Quand j'en ressortis, j'étais accompagné du plus beau shet du monde, même si le blanc de sa robe était plus jaune que blanche. Je salua la dame, puis je me dirigea vers mon domaine. La se trouvait un grand box bien propre et bien paillé. Il y avait du foin et de l'eau à volonté. Mais avant de le laisser dormir, je lui fis un gros câlin et je lui donna quelques friandises. Je retira ensuite ses protections de transports, et je lui mis une petite couverture avant de le mettre au box.

Alors sa c'est une brosse





Le poulinou était bien heureux dans son box. Il essayait de passer le bout de son nez entre les barreaux qui séparent son box de celui de Quera. Cette dernière, qui a toujours eu l'instinct maternelle, en profita pour le tenir compagnie, et lui faire des petits câlins. Ils étaient tellement mignons !
J'entrais dans le box, et je m'accroupis. J'appelais la mini portion par son petit nom. Celui ci en me voyant, il fut comme... fou de joie ! Il se dépêcha de venir me voir et de me faire un gros câlin, aussi réchauffant que brutal. Je grattouilla le dos tous doux du petit pie. Après ce petit instant de guimauve, je me redressa et je sortis du box. J’incitais le poney à me rejoindre, se qui fis avec plaisir. Il attendait sagement à côté de moi pendant que je fouillais dans mes affaires pour trouver ce licol introuvable. Je lui fis sentir, et je pris mon temps, avant de lui mettre sur le nez. Le shetland avait déjà un peu l'habitude du licol, mais n'était jamais vraiment sortit en longe. Puis, doucement, je pris le bout de la longe et je me dirigea vers l'anneau d'attache le plus proche. Le mini beau gosse me suivit sans se faire prier.

Une fois attaché, je lui montra une étrille en caoutchouc, spécial chevaux sensibles. Je ne savais pas trop s'il connaissait déjà les brosses, alors je pris mon temps, je lui lassa découvrir la brosse sous tous ses angles. Ensuite, je brossa doucement le poil du cheval. Le poney était assez calme, même s'il bougeait comme même un peu. Après un rapide cou de bouchon et de brosse douce, je donna une friandise au poney. Le poulain commençait à s'impatienter, car le chariot de foin était entrai de passer dans les box. Je le rentra donc, le laissant se goinfré, après un dernier câlin.

✿ Préparation

Entre l'entrainement de deux de mes poneys, j'allais rendre une petite visite à Quotient, un poulain que Seychelles m'avait confié pour quelques temps. Comme je ne l'avais encore jamais vu, je n'avais rien prévu de spécial pour aujourd'hui. A vrai dire tout dépendrait de la rencontre qui allait suivre. Quand je déposai mes affaires devant le box du lou, il vint se coller à la porte en essayant de m'atteindre avec son nez. Malheureusement pour lui, le pauvre chou était beaucoup trop petit pour passer sa tête par dessus la portière. Pour pouvoir faire tranquillement connaissance, je me faufilai à l'intérieur du box. Quotient se colla à moi, comme si je m'appelais Seychelles & que j'étais venue le voir tout les jours depuis sa naissance. Je lui fis quelques gratouilles sur le garrot, ce que le poulain sembla beaucoup apprécier. Amusée, je lui fis encore quelques câlins avant de quitter son box, ayant encore du travail avec mes poneys.

Aujourd'hui, Touch m'avait demandé si je pouvais sortir le petit Quotient. J'avais du le voir une fois, durant une balade avec Seychelles, qui avait quitté le haras de pado et laissé tous ses chevaux à l'abandon. Aurélie avait racheté le jeune shetland, futur champion de western. C'était la première fois depuis sa vente qu'il allait recevoir une visite, j'étais motivée à le rendre heureux. Un sourire sur le visage, je cachai mes yeux du soleil levant. Je venais beaucoup plus tôt que d'habitude maintenant au haras, pour m'occuper de plus de chevaux possible ! Je pris la direction du box du petit shetland, en sautillant. Je savais d'avance la discipline que j'allais pratiquer : le cross. Effectivement, Touch voyait en lui un grand avenir dans cette discipline ; et j'étais là pour l'entraîner. Le stress ne montait pas, pas pour le moment. Mais je savais que dès que j'allais pénétrer sur le terrain, une boule allait se former dans mon ventre. Calmement, je sifflais, arrivant au niveau de Quotient. Les portes des box du domaine d'Ecaussines étaient trop hautes pour qu'il puisse voir à travers, sa tête ne dépassait même pas, même en la levant. Je passai le bras par dessus la porte en bois et caressai sa douce encolure qui avait prit son poil d'hiver. Le loquet maintenait la porte fermée. Je poussai ce dernier et, tout en sifflant, me baissai pour être à la même hauteur que le pie isabelle. Il était vraiment magnifique, sa robe était originale, j'adorais ! Je pris le licol que Touch avait posé sur le clou, et le lui passai. Sa bouille était adorable. Je le sortis, et nous prîmes la direction de l'aire de pansage, où le soleil ne nous dérangerait pas.

Nous arrivâmes en moins de trente seconde dans l'aire, où nous pouvions préparer et soigner nos chevaux. Le toit était en plexiglas et nous protégeait des intempéries. Je passai la longe autour de l'anneau, que je nouais d'un noeud facile de-faisable, question de sécurité ! On ne savait jamais, si Quotient voulait tirer, je pouvais le détacher rapidement. Je le quittai quelques secondes pour prendre des brosses, et ainsi, débuter son pansage. Avec son poil d'hiver, il accumulait la poussière. Je pris l'étrille, et me mis, avec des mouvements circulaires, à enlever cette poussière. Tout en fermant les yeux, j'évitai de trop l’inhaler, étant allergique aux acariens. Rapidement, son poil s'éclairci, et mon sol lui, devint sale. Un coup de balais allait être nécessaire ! Je pris cette fois ci un bouchon, et brossai le poil dans le bon sens. Je curai aussi les sabots, avec plus ou moins de mal. Puis, je rangeai mon matériel et me dirigeai vers la sellerie, que nous venions juste de jumeler. Le nombre de selle était nombreux, mais tout était bien rangé. Je pris la petite selle du poney, un tapis violet et un amortisseur beige ; mais aussi des protections de membres, car nous allions sur un cercle. Je déposai également le filet sur mon épaule. Quotient léchait le mur. Il était fou, ce petit poney, mais j'étais pressée de le monter ! Je déposai le tapis sur son dos, ainsi que l'amortisseur puis la selle. La sangle tomba lourdement au sol mais je la rattrapai, évitant ainsi le bruit atroce du fer tombant sur le béton. Puis je serrai la sangle, et lui mis le filet avec rapidité, nous étions prêt, ou presque. Je mis ma bombe et pris une petite cravache, direction, le terrain de cross.


terrain de cross.
Finalement, la séance avait été parfaite. Cela faisait même longtemps que je n'avais pas autant géré sur un cross ; mais j'avais monté cette fois ci un poney pire que génial ! Touch avait eu raison, il pouvait très bien devenir avec un peu de boulot un très bon poney de complet. J'étais pressée, très pressée de le voir sur des parcours, ou même une cavalière sur un podium ! Je caressai son encolure et le débarrassai de son filet, remplaçant ce dernier par le licol shetland que j'avais dans la main. J'enlevai également tout ce qu'il avait sur le dos, il se retrouvait maintenant comme je l'avais prit auparavant, mais avec trois fois plus de sueur. Il allait pouvoir se défouler au paddock, j'allais le nettoyer après. Je me débarrassai également de ma bombe et de ma cravache que je déposai au niveau de sa selle et détachai la longe, pour prendre la direction des vastes écuries de verdure.


paddocks.
Quotient s'était bien défoulé, seul dans son pré. Je le sentais ! Je l'avais attrapé sans trop de difficultés, resté maintenant à le brosser et à m'en occuper convenablement. Il faisait un peu trop froid pour lui passer la douche, un vieux bouchon allait servir. Je passai ce vieux bouchon sur tout le corps, puis lui donnai quelques friandises bien méritées. C'était bien, même très bien. Je lui mis une petite couverture de box et le rentrai dans son petit carré, n'oubliant pas de déposer sur son museau un doux baiser.