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| Box d'Arobaze | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Box d'Arobaze Mar 6 Mar - 17:03 | |
| Arobaze de dimères nom complet : Arobaze de dimères
âge : 10 ans
race : Anglo-Arabe | -
| propriétaire : AxelleWTF
robe : Bai
sexe : Étalon
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« Bonjour je suis un cheval de pré. C'est exactement ce que l'on remarque dès que l'on voit Arobaze, la crinière trop longue, les pieds abîmés par le temps. Un vrai cheval de pré. On ne sait pas grand chose sur lui. Il fut récupéré par une grand-mère et elle le laissa dans son pré jusqu'à ce qu'elle décède. Débourré ? Apparemment non mais il est habitué à la présence de l'homme et est licolé. Avoir un tel cheval ce n'est pas à prendre à la légère car un travail régulier (tout les jours) sera nécessaire afin de déterminer son niveau et de savoir ce pour quoi il est fait. Ne vous attendez pas à faire des miracles avec Arobaze. Dans un premier temps son arrivé en box va le perturber. Il faudra être très patient avec lui et ne pas prendre son cas à la légère. Ce n'est pas rien de re-débourrer ou de débourrer un cheval alors qu'il n'est plus un bébé ! » |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Mar 6 Mar - 19:56 | |
| « La vie n'a pas de prix. » → Découverte, mardi six.
Vous pouvez me vider le porte-monnaie, je trouverai toujours le moyen d'aqcérir un cheval à mon nom. Je le répète, je suis complètement d'incorrigible... Mais comment ne pas craquer face à une telle beauté ? Face à un cheval qui a besoin de vous, à tout prix ? ça s'était passé il n'y a pas très longtemps, il y a deux jour exactement. Flash Back. Il pleut, je n'aime pas la pluie. ça mouille, c'est froid, ce n'est pas agréable. Pourquoi continue t-il de pleuvoir ? J'ai beau danser la danse du soleil, rien ne change, et les nuages ne semble pas vouloir dévoiler un peu de chaleur avec de la couleur bleue ; non, ils préfèrent le gris. C'est moche le gris. C'est sombre, c'est triste, comme les enterrements. Je pris le balais que j'avais posé il y a quelques secondes, et commençai à faire un petit tas de poussière. À force que les chevaux passent, les gens, le foin, le grain, le sol était recouvert d'un épais film de poussière, qui se soulevait à chacun de nos pas. Bénévolement, je donnai donc un coup de main, ou plutôt un coup de balais ! Je ris dans ma barbe, contente de mon jeu de mot bien pourri. Le tas commençait à grossir, grossir, je pouvais maintenant marcher dessus et salir mes chaussures jusqu'à la cheville. Je frottai mes mains, et posai le balai contre le mur. J'entendis soudain du bruit dehors, sans doute une nouvelle arrivée. C'était le bruit d'un camion, le camion qui ramenai les nouvelles montures de la semaine. Je me précipitai dehors, aidant les directrices du haras à les installer dans un box. L'une d'elle, Caraïbe me tendit la longe d'un magnifique cheval bai au regard profond, portant un licol étiqueté à son nom. - Arobaze... Fin du flash back. C'était ainsi que nos chemins s'étaient croisés. J'avais de suite donné le chèque de 1000 euros à la directrice, et attrapai la longe fermement pour ne pas qu'il s'échappe. Nous prîmes ainsi la direction du domaine d'Ecaussines, où il allait apprendre à vivre. On m'avait légèrement informé sur son passé. Il avait été acheté à une vielle dame qui l'avait laissé toute sa vie dans un pré, il n'était donc pas débourré. Je flattai son encolure, et ouvris le box. Je le fis entrer, et voulu lâcher le licol. Arobaze commença à paniquer, m'arrachant le licol des mains. Il partit au galop dans l'allée, fuyant vers les paddocks. Je me mis à courir le plus vite possible, voulant le rattraper à tout prix. - Mes jambes, ce n'est pas le moment de me lâcher !J'arrivai au niveau des paddocks, ne sachant par où il était passé. Trois possibilités s'offraient à moi : tout droit, à droite, ou bien à gauche. Je grimaçai, et me mis à l’appeler. J'étais persuadée qu'il n'allait pas me répondre, qu'il n'allait pas me rejoindre, mais j'espérai, restant plantée comme un noisetier. J'entendis des bruits de sabots, puis un souffle chaud derrière mon dos. Je me retournai lentement, m'accrochant à son encolure. Je lui remis convenablement son licol, et le fis rentrer dans l'écurie. Je ne savais pas énormément comme l'habituer au box, je voulais jouer la méthode dure. J'ouvris la porte, et détachai la longe. Je le forçai à rentrer dedans, tout en rentrant avec lui. Je le lâchai immédiatement, et refermai la porte du box. Même les méthodes douces n'auraient pas suffi... Je grimaçai, le voyant complètement perdu dans son box, tournant en rond. Je quittai l'écurie, sans me retourner pour ne pas me faire de mal.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Mer 21 Mar - 7:15 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Mer 21 Mar - 18:13 | |
| « Do you see how much I need you right now. » → Soins & box, mercredi 21.
Arobaze. Ce cheval m'intriguait tellement... Il m'avait fallu d'une seule fois pour le découvrir, pour l'admirer, pour apprendre à le connaître. J'avais l'impression déjà de tout savoir, de le connaître par cœur, comme si nous nous connaissions depuis des mois. Des mois ? Non. Je l'avais acheté il y a peu de temps, il y a moins d'un mois. Je n'avais eu le temps de m'en occuper qu'une seule fois, entre mes voyages scolaires et mon collège. Je m'en voulais de ne pas passer régulièrement, mais au moins, j'avais pu lui laisser le temps de s'adapter à sa nouvelle vie. En effet, il avait passé le clair de son temps dans un pré, ne connaissant ni l'humain, ni le box. Maintenant, il arrivait à vivre dans ce mini carré ; entre quatre murs ; comme dans une prison. Je poussai la porte de son box, contente de pouvoir le revoir. Il n'était pas habitué à ma présence, et me regardait discrètement, mon visage encore dans l'inconnu. Il n'avait connu qu'une vieille dame, morte depuis peu. Il avait passé neuf ans de sa vie chez elle, avant d'arriver ici, chez sa nouvelle propriétaire. Le débourrage allait se faire à son rythme, c'était lui, le maître du jeu. Je caressai son chanfrein, et déposai un timide baiser entre ses naseaux. Arobaze monta la tête, me demandant qui j'étais. Je refermai la porte du box derrière moi, et me dirigeai vers son garrot pour le gratter sauvagement. J'essayai de simuler un gratage d'un autre cheval, mais il n'avait pas l'air de savoir ce que c'était. Je remontai les épaules, et me remis au niveau de sa tête. Il avait les yeux vifs, comme je les aimés. Il tourna ses oreilles en ma direction, se demandant ce que j'allais bien pouvoir faire. Je me baissai, ramassant le licol qui traînait par terre. C'était un licol en cuir, gravé en son nom. Je lui passai sur sa tête, et le sortis de son box, voulant lui offrir un peu de liberté. L'étalon s'agita à mes côtés ; tirant sur la longe. Je fermai mes doigts sur la longe, lui demandant de rester encore quelques minutes un peu plus sage. Finalement, je finis par céder, prenant la direction des paddocks. ( paddocks ) J'étais heureuse pour lui. Pourquoi ? Il était libre, heureux. Il avait du se défouler, il avait vu d'autre chevaux, comme tout mes équidés le faisait. Il prenait petit à petit la vraie vie d'un cheval, et j'en étais fière. Je caressai son encolure, et attachai la longe à un des anneaux d'attache qui parsemait le couloir de mon domaine. Je déposai un baiser sur le dos de l'anglo arabe, et me retournai vers son box qui n'avait pas été nettoyé depuis plusieurs jours. J'attrapai la fourche, et roulai la brouette jusqu'au petit box. Je commençai à empoigner la paille souillée, et la jetée dans la brouette d'un rapide geste. J'avais pris l'habitude de pailler mes box, de les nettoyer. Avec tout mes chevaux, j'étais bien obligée ! Je souris, le regardant essayer de se détacher. Pauvre cheval, oui... J'étais persuadée qu'il avait des capacités. Si seulement son débourrage avait été fait plus tôt ! Je finissais rapidement à enlever la vielle paille et poussai celle restée propre sur les côtés du box. Je me munis de mon balais, et frottai raidement le sol encore neuf. En effet, j'avais fais il y a un mois un agrandissement, avec une vingtaine de nouveau boxs. Je me souvenais encore du jour où j'avais eu un cheval... J'en avais maintenant dix-huit. Une fois le sol légèrement balayé, je remis de la paille sèche, et claquai dans mes mains, contente de mon travail. Ce geste fit sursauter Arobaze, qui se mit à bouger ses oreilles dans tout les sens pour comprendre ce qu'il se passait. Je retournai vers lui, et caressai son encolure. Je détachai la longe, et le remis dans son box, vérifiant que je n'avais pas laissé quelque chose. Il se dirigea immédiatement vers son abreuvoir, découvrant tout juste son fonctionnement. Je souris, et lui tendis une friandises, accompagné d'un « tiens » amical. Je quittai le box, refermant sèchement la porte derrière moi.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Sam 31 Mar - 8:37 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Lun 9 Avr - 23:01 | |
| « Cause it's you and me and all of the people. » → Soins, dimanche huit.
Cette fois ci, j'allais m'occuper d'Arobaze, le cheval adulte qui n'était toujours pas débourré. Je ne voulais en aucun cas débuter de suite le travail avec lui. Je voulais instaurer une relation entre nous, de bonnes choses. Un amour naissant avant les durs mois de travail qui vont s’abattre sur nous. Un soleil radieux trône sur le ciel, il fait beau, il fait bon. Je me permis d'enlever mon blouson et de le poser calmement dans la sellerie, comme si j'étais en vacances. Je sors alors de l'allée, et me dirige tant bien que mal vers le seul étalon de l'extérieur : Arobaze. C'est en effet le seul de sexe mâle à avoir vue sur la forêt. C'était un petit chanceux, veinard, entouré de femelles en tout genre. Je poussai la porte du box, ouvrant le loquet juste avant. Pendant quelques secondes, je me demande que faire. Avancer rapidement vers lui et passer pour un prédateur, ou attendre bien sagement devant la porte du box. Je vois son nez approcher, petit à petit. » Coucou mon beau, salut beauté.Il a l'air en pleine forme. Son poil est brillant, ses yeux pétillant, je ne les jamais vu comme ça. Je caresse son chanfrein, me demandant si je peux continuer à avancer. Je me permets de faire quelques pas, et m'aventure dans son box. L'étalon se retourne vers moi, et commence à me fouiller les poches. Quoi qu'il en soit, il ne perd jamais le nord ce cheval ! Je ris aux éclats, et lui tends une friandise, qu'il avale en deux temps trois mouvements. Aujourd'hui j'avais prévu une séance au rond de longe, notre toute première. Je reviens vers la porte du box et attrape son fameux licol en cuir, gravé en son nom. Je le passe tranquillement par dessus sa tête. Le licol ? C'était sans doute la chose qu'il connaissait mieux dans son débourrage. Je pousse la porte en bois d'un coup de pieds, et sors ma monture dehors, contente de pouvoir le préparer à l'extérieur. Tant qu'il fait beau, c'est du bon ! J'attache la longe à son anneau de porte, le laissant sentir Baya et quelques autres montures. Maintenant qu'il connaît des chevaux, il ne peut décidément plus s'en passer. Je me dirige vers la sellerie, où je prends un cure-pieds et une brosse dure, qui allait me permettre d'enlever les poils et quelques poussières. Je ne voulais pas lui faire un grand pansage avant de le lâcher dans le rond de longe, ce qui serait complètement illogique. Je reviens vers lui, et dépose un baiser sur son encolure peu musclée. Nous allions maintenant débuter le long pansage élémentaire. » C'est partit !Je passe mon bouchon sur son encolure. Dans mon tout premier club, on m'avait toujours appris à commencer vers le haut, et de terminer vers le bas. Utile ! Je descendais petit à petit, éternuant à cause de mon allergie. Ce n'était en effet pas très pratique, d'être allergique aux chevaux et aux pollens en même temps. Je termine rapidement le premier coup de brosse, et lui demande de lever chaque pieds pour que je puisse les curer. Tout se passe bien, tout est bien. Arobaze ne se doute pas une seconde qu'aujourd'hui il va sortir de son box pour aller autre part que dans son paddock chéri, qu'il adore par dessus tout. Je décroche la longe, et lui enlève le licol. Je le laisse comme ça en liberté quelques secondes, et lui passe un licol corde ou éthologique, prête à foncer vers le rond de longe. ( rond de longe ) Une bonne séance ? Oh oui ! J'étais vraiment très fière de ma monture. Les progrès se faisaient déjà sentir... Il était très étonnant. Jamais en présence de l'humain, il avait géré aux trois exercices que je lui avais proposé de travailler. Il était fait pour le travail à pieds ce cheval. Le sourire aux lèvres, je rattachai la longe au même endroit que la dernière fois, où je lui remis le licol plat, beaucoup agréable pour une dernière séance de pansage. Je pourrai le travailler comme ça tout les jours tellement je m'étais plu à ses côtés ! Je repris ma brosse, et terminai rapidement le pansage. Je vérifiai en même temps l'était de son poil, regardant un peu partout s'il n'avait pas de blessures. Heureusement, il n'avait rien, et avait l'air de se porter plutôt bien. Contente, je le remis dans son box. Je vérifiai en même temps l'état de son abreuvoir automatique, et déposai quelques friandise dans sa mangeoire. » Au revoir mon beau !
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Mar 10 Avr - 16:00 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Lun 23 Avr - 19:56 | |
| « Cause it's you and me and all of the people. » → Soins, lundi 23.
J'étais enfin en vacances. Le temps était loin d'être génial, mais la présence de mes chevaux me réconfortaient. Je me dirigeai vers mon écurie extérieure, plus précisément vers le box d'Arobaze, dont j'allais m'occuper aujourd'hui. J'ouvris la porte du box, et me dirigeai vers le bel étalon, qui me regardait attentivement. Je tendis ma main en sa direction, et déposai des friandises dans sa mangeoire. Aujourd'hui je nous avais prévu une bonne séance au rond de longe, puis le maréchal ferrant allait se déplacer pour voir les affreux pieds de mon étalon bai. Il était toujours aussi beau, toujours aussi magnifique. Je passai le licol à l'étalon, et attachai la longe à l'anneau d'attache intérieur de devant. Je n'avais pas énormément à le préparer, j'avais juste besoin d'un licol pour le rond de longe. Je me dirigeai vers la sellerie, et pris deux trois brosses ainsi qu'un cure-pieds pour ses sabots. Nous allions faire un pansage plutôt rapide, je n'avais pas énormément de temps si je voulais terminer ma séance avant que le maréchal ferrant n'arrive. J'ouvris de nouveau la porte du box, et me mis à ses côtés pour débuter le pansage de la matinée. Je pris mon étrille américaine, et la passai sur le corps élégant de l'anglo-arabe. Je finissais par la croupe, et passai rapidement la brosse dure. Je finis par déposer un baiser sur son encolure, avant de commencer le curage de pieds. Il leva un à un ses membres, dont je curai la sole. Je décalai les lacunes latérales, et flattai le poitrail de l'étalon d'un bai profond. Je me plaçai maintenant à ses côtés, au niveau de l'épaule. J'allai lui faire un nattage exprès avant notre petite séance. Je démêlai ses crins, qui étaient pire que longs. Rien de mieux qu'une tresse espagnole pour mettre en valeur son encolure ! Je pris trois mèches, et je commençai comme une tresse. Je les croisai, tout en prenant à chaque fois une mèche de plus. C'était bien, et beau, sur ce bel Arobaze. Je finis par lui donner une friandise, et détachai la longe de l'anneau d'attache, direction le rond de longe. ( rond de longe ) Nous avions fait une séance tout simplement formidable. Arobaze était de mieux en mieux, beaucoup plus léger, attentif et sérieux quand nous travaillions à pieds. Je l'aimais de plus en plus, et j'étais extrêmement pressée de me retrouver sur son dos. Oui, sur le dos de ce bel étalon, galopant dans les prés... Je déposai un baiser sur l'encolure de mon cheval, et le rentrai dans son box. J'enlevai rapidement le licol pour qu'il puisse en être débarrassé. Je me retournai, et vis le maréchal ferrant, devant la porte, ses outils à la main. Enfin, il était là. Arobaze devait avoir mal aux pieds tellement la corne était abîmée et les seimes présentes ! Je caressai l'encolure du cheval, et lui remis rapidement le licol que je venais de lui enlevé il y avait encore quelques minutes. Il n'avait jamais eu ce genre d'homme, je savais déjà qu'il n'allait pas être du plus agréable. « À ton tour, petit bout ! »J'attachai la longe à l'extérieure, et fermai le nœud sur l'anneau d'attache. Le monsieur me demanda de laver ses pieds avant qu'il ne commence, il voulait aussi voir comment le cheval allait réagir à la manipulation de ses pieds. Je lui demandai de donner son pied, et attrapai mon cure-pied. Je pris l'instrument et curai de la fourchette jusqu'au talon, petit à petit. Je le faisais le plus rapidement possible, ne voulant pas retarder le maréchal qui avait déjà sûrement beaucoup de travail avec d'autres chevaux. Il prit le pied de l'étalon, et s'assura que a base de son pied pouvait se poser d’aplomb au sol, ainsi que les parois intérieures et extérieures du sabot soient gardées de la même longueur. Je le regardai faire attentivement, ne connaissant pas du tout ce qu'était la maréchalerie. Il vérifiai les mesures du pied, et grimaçai, voyant qu'ils étaient bien trop longs et bien trop abîmés. En effet, Arobaze n'avait sûrement jamais vu un maréchal de sa vie, et essayait d'ailleurs de se débattre un petit peu. Puis, il se munit de tenailles coupantes, et commença à retrancher la muraille du sabot de la corne superflue. Je le regardai faire attentivement, intéressée. Il se munit ensuite de la râpe, et égalisa les deux antérieures. J'étais fascinée par tant de précision. Je sortis mon portable, et pris une photo en souvenir de son premier maréchal. Direction ma page facebook ! Je finis par lui donner une friandise, et laissai le maréchal terminer son travail. Il avait maintenant terminé. Soulagent pour moi, j'en avais eu marre de voir mon cheval batailler contre ce pauvre monsieur. Je détachai la longe sur l'anneau d'attache, et le rentrai dans son box. Il avait maintenant le droit à un petit pansage, qui allait lui procurer un peu de bien. Je n'avais pas terminé de m'occuper de lui, il me restait sa robe et son dénattage de crinière à faire. Je me mis à côté de son épaule et enlevai le seul élastique qui tenait toute sa crinière. Je passai mes doigts dans la fine crinière du cheval, le plus rapidement possible, et me munis de brosses pour terminer le pansage.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Mar 24 Avr - 9:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Ven 18 Mai - 22:01 | |
| « Happy Birthday. » → Box, vendredi 18.
Aujourd'hui était un jour important pour le débourrage du magnifique Arobaze. Nous allions aujourd'hui mettre pour la première fois le mors, le filet, ou même peut être le tapis. Beaucoup pourrai me traiter de folle, mais je le sentais prêt, et je l'étais aussi. La nuit dernière je n'avais cessé de gigoter dans mon lit, de me retourner, toujours et toujours. Mais je n'avais qu'une envie : me retrouver rapidement sur son dos. Pourtant j'étais consciente que je devais aller à son rythme, que je ne devais jamais pousser trop loin ni trop vite. Mais aujourd'hui j'étais sûre de moi, et ça, c'était très important.
Je me dirigeai ainsi vers l'écurie extérieure, où Arobaze avait l'habitude de passer ses journées. Cela devait quand même le changer un peu. Il avait passé neuf ans de sa vie dans un pré, et cela faisait maintenant à peu près un mois qu'il ne sortait que très rarement. Ses seules sorties étaient des séances de travail. Une belle vie ? Non, je ne pense pas. Je voulais donc rapidement lui rendre sa liberté et lui proposer de longues balades en main ou monter. Mais avant ça, je devais le débourrer, et une des étapes se jouait aujourd'hui. J'ouvris la porte du box du concerné, un sourire aux lèvres. Cela faisait pas mal de temps que je ne m'étais pas sentie aussi concernée ! Je tendis ma main en direction de l'étalon, et, un sourire aux lèvres, m'avançai en sa direction. J'étais sûre de moi. L'anglo arabe commença doucement à fouiller mes poches à la recherche d'une quelconque friandise. Je lui tendis un petit morceau de sucre qui traînait dans mes poches, j'avais toujours quelque chose pour mes chevaux. Je le laissai me renifler plusieurs minutes, avant que je ne le repousse gentiment. Un petit pansage avant le débourrage, quoi de mieux ! Je lui passai alors un licol plat, dont j'attachai la longe l'anneau interne du box. Cela m'évitait de le sortir et de le mettre face aux juments, qui étaient toutes dans l'écurie extérieure. J'avais fait le choix de le placer ici justement car il avait passé plusieurs années dans un pré, le changement était radical. Arobaze avait toujours la tête tournée en direction des paddocks, et il les regardait, l'air envieux. Il me faisait pitié, d'un côté. Je sortis du box, et attrapai deux brosses pour débuter le pansage avant le débourrage. Je voulais faire un maximum de choses en même temps : filet, mors, et tapis. Je ne savais pas encore si ça allait marcher mais j'étais persuadée qu'une des choses pouvait fonctionner sans soucis majeur. Le bouchon allait être la première brosse que j’allais utiliser avec ce cheval, aujourd'hui. Je le calai confortablement dans ma main droite, ma main avec qui je faisais absolument tout. Je le passai tout d'abord sur l'encolure, les crins, le dos, puis la croupe et les quatre membres. Cet étalon avait toujours la robe impeccable, je n'avais pas encore percé tout ses secrets. Je terminai le pansage par le passage d'une autre brosse, avant de ranger rapidement le sac en toile.
Je sortis du box, le sourire aux lèvres. C'était maintenant que tout se joué. Je me dirigeai ainsi vers la sellerie de l'écurie extérieure, où je pris un mors de débourrage, un tapis et un filet. Je n'avais pas encore de selle pour lui mais je n'avais pas prévu de lui mettre de sitôt. Chargée comme une mule, je me redirigeai vers l'étalon qui m'attendait patiemment dans son box, attaché par un licol en cuire. Je déposai toutes les affaires à côté de lui, et caressai son encolure qui commençait à se muscler petit à petit. J'avais l'impression qu'à chacune de mes visites, il se transformait. Il était parfois plus grand, parfois plus beau, plus musclé... mais toujours il était sympathique et attendrissant. Je pris doucement le tapis, que je froissais dans mes mains. Ce bruit fit sursauter le cheval, qui avait un regard allarmeur. Je calmai d'une petite caresse sur le bout du nez, et lui tendis le tapis pour qu'il le sente. Finalement, ça n'allait pas être aussi simple que prévu. Chaque poulain que j'avais débourré avait parfaitement bien accepté le tapis, pourquoi ce serait différent avec lui ? Tout simplement par ce qu'il était adulte. Personne ne savait finalement s'il avait déjà été débourré, ou non. Je continuai de froisser le tapis dans tout les sens, et arrêtai, à chaque fois que l'anglo-arabe venait à se calmer.
« Tu es un petit excité toi, n'est-ce pas. »
Je caressai son dos, et y approchai le tapis de couleur bordeaux. C'était un de mes vieux tapis, un moche, et surtout de taille poney. Je l'approchai maintenant de sa tête, et à chaque bonne réponse, lui donnait une friandise. Il ne fallait pas abuser mais là il était vraiment mignon. Je finissais par le frotter contre son encolure, le plus lentement et sereinement possible. Arobaze semblait détendu, il fermait même à certains moment ses yeux en forme d'amande. C'est alors que j'approchai le tapis de son dos, et le posai, plié, sur ce dernier. Le bel étalon ne réagit pas, mais ré-ouvrit tout de même ses yeux. Je le caressais, le mettais en confiance. Je finis tout de même par déplier le tapis, et l'ouvrir en deux, comme pour selle un cheval déjà débourré. Je posai le tapis sur son dos, et très fière de lui, pris finalement une photo pour ce moment formidable. J'étais très contente, et il me redonnait l'envie de me battre pour lui. Je déposai un baiser sur son encolure, et enlevai le harnachement qui était posé contre son dos. Il avait assez donné pour aujourd'hui, je voulais le laisser là-dessus.
PREMIER TAPIS.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Sam 9 Juin - 12:10 | |
| - confiance + 10 %
soin + 05 moral + 06
débourrage + 01
+ 05 pommes
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Sam 3 Nov - 17:11 | |
| première selle. Mes débourrages continuaient, au fil du temps. J'étais venue voir mes deux poulains, ainsi qu'un des rescapés d'Halloween, cela faisait déjà plus de cinq heures que j'étais là, au haras. Mon choix si dirigea tout naturellement vers Arobaze, qu'il fallait moi aussi que je débourre. On y était presque, il ne me restait pas énormément d'étape avant que je ne le monte. La selle, le longer rapidement aux trois allures avec, et c'est bon, j'allai pouvoir passer mon pied à l'étrier. Mais je ne venais pas seulement le voir pour le débourrer, mais aussi pour renfoncer notre confiance. J'avais ce cheval depuis mars mais rien encore était bien construit entre nous. Et pourtant, je l'aimais, je l'aimais énormément. Je me plantai devant son box, contente de le revoir. Lui aussi, était content. Au moins, je ne le changeai pas énormément. Il avait vécu dans un pré pendant dix ans, sans trop recevoir de visite. Je ne venais pas non plus le voir régulièrement, ça ne le changeait pas. Je caressai doucement son encolure, j'étais vraiment heureuse. Ce cheval avait bon fond, et j'étais pressée de voir ce qu'il pouvait donner en selle. Je m'emparai du licol beige en nylon et lui enfilai sur la tête. Aujourd'hui, pas de séance de travail au rond de longe, seulement une sortie au paddock et le débourrage de la selle, au box ou à l'attache. Je sortis Arobaze, qui était vraiment content de sortir enfin de son petit carré. Il trottait à mes côtés, en direction de l'aire de pansage. J'attachai la longe autour de la barre d'attache, et détachai les sanglons qui tenaient la couverture de box. Ainsi, il était protégé du froid. Je caressai son encolure, et pris la direction de la sellerie, où sa selle logeait ainsi depuis plusieurs mois. Je pris en plus de ça un tapis beige, qui allait parfaitement bien avec son ensemble. Ainsi, nous allions pouvoir continuer l'étape du débourrage. Il ne nous resterait alors plus que la longe et la monte, chose qui allait se faire très bientôt. Je ne stressais pas, j'avais maintenant l'habitude. C'est vrai, je n'avais terminé à fond qu'un débourrage mais le nombre de selle que j'avais mis sur le dos n’était négligeable. Je m'emparai du tapis, et le présentai de nouveau à l'anglo-arabe. Il n'en avait pas peur, je l'avais plutôt bien désensibilisé quant au tapis. Je le posai délicatement sur son dos, Arobaze n'eut qu'un petit mouvement de sursaut qui allait disparaître au fil du temps. Puis je pris la selle, et la soulevai, le lui faisant sentir. Il fallait qu'il apprenne à répartir son équilibre avec ça sur le dos, ça aussi, ça allait venir au fil du temps. Je lui présentai, des deux côtés, à gauche et à droite, sans pour autant la lui poser sur le dos. Il pouvait prendre le temps qu'il voulait, nous n'étions pas pressés. Je le récompensai de rester immobile, ainsi. Puis je pris la selle et l'approchai de plus en plus de son dos, toujours des deux côtés. Dix minutes plus tard, elle était belle et bien posée sur son dos. Je ne voulais pas la fermer autour de son passage de sangle, ça allait se faire en plusieurs séances. Je lui tendis une friandise, qu'il s'empressa de prendre entre ses lèvres. J'enlevai la selle et détachai la longe de la barre d'attache, pour prendre la direction des paddocks, où l'étalon allait pouvoir se divertir avant de revenir pour une gros pansage bien mérité. Mon étalon s'était bien défoulé, je le sentais. C'était surtout mes poignées et mes brosses qui allaient le ressentir ! Effectivement, Arobaze était enduit de boue bien fraîche. Il sentait la nature, c'était ça, le bon côté des choses. Je caressai délicatement son encolure et le rattachai de nouveau à l'anneau d'attache mais cette fois ci, celui en face de la douche. Nous pouvions faire partir cette boue qu'avec un bon coup d'eau. De peur qu'il tire au renard, je mis seulement la longe dans l'anneau, sans pour autant l'attacher. Puis, je mis un peu de pression dans le jet, que j'orientai en direction de ses antérieurs. Heureusement, l'étalon était habitué et ne semblait nullement gêné par la situation. Je caressai son encolure tout en enlevant pas mal de boue, qui coulait sur le sol grisâtre. Je douchai en même temps le ventre, et les postérieurs, ainsi que la queue. Puis j'arrêtai l'eau, et repris la longe avant de passer le couteau de chaleur sur le ventre de l'anglo-arabe. Il était presque nickel ! Je caressai une nouvelle fois son encolure et m'emparai d'un bouchon, que je passai rapidement sur son dos lui aussi dégueulassé. Au bout de quelques minutes de pansage, Arobaze avait retrouvé sa robe du début. Je lui tendis une friandise à la carotte et nous prîmes la direction de son box, où il allait passer la nuit
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Box d'Arobaze Sam 3 Nov - 21:23 | |
| Débourrage : +1 Confiance :+10 Soins & moral :11 Pommes :+5
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| Sujet: Re: Box d'Arobaze | |
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