box de Donald

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DONALD

nom complet

âge

race

-

propriétaire : AxelleWTF

robe : Bai brun.

sexe : Etalon.

« Donald est un jeune étalon KWPN fougueux et très difficile, en selle il est intenable et vous ne parviendrez à rien dans un premier temps. Il est réellement nécessaire de re faire son éducation et un travail a pied conviendrait parfaitement pour revoir les bases avec ce jeunot. Cet étalon est plutôt vif mais pas méchant. Il vit essentiellement au boxe où il passera sans doute les 3/4 de sa vie. Il n'a pas été habitué au pré et ne semble pas être attiré par les grands espaces verts. Ce cheval se dirigera sans doute vers l'endurance mais pourquoi le cross et le saut d'obstacles. A vous de le dresser correctement. »

sa fiche ♪

Invité

« And I learned to live half alive. »
→ dimanche quatre.

Je détestais me disputer avec ma mère. Elle trouvait tout le temps le moyen de se faire pardonner, d'être gentille avec moi. Elle fuyait la confrontation ce qui avait légèrement tendance à m'énerver. Mais elle était la seule adulte qu'il me restait, la seule mère. J'avais perdu mon père il y a quelques années, et nos liens s'étaient considérablement renforcés. C'était grâce à elle si j'avais ces écuries, ces chevaux... J'essayais maintenant de voler de mes propres ailes, notamment en payant la prochaine pension qui allait venir. J'avais aussi pris le choix de vendre deux de mes chevaux, ce qui n'avait pas été facile. Ma mère avait d'ailleurs trouvé ça dommage, et se rendait enfin compte que je pouvais commencer à payer avec les boulots que je faisais, mais que ça me fendait le cœur. Je me dirigeai donc vers les écuries intérieures, pour faire un bisou à Indian et Quoeur, qui allaient bientôt quitter mon écurie. J'avais besoin de place, de temps, et d'argent. Je me retournai, et me dirigeai vers Nobody, seul cheval de sa rangée. Je tendis le bras par dessus son box, quand d'un coup, mon téléphone vibra. Je le sortis avec urgence de ma poche, manquant de le faire tomber dans la mangeoire du petit lutin. Je cliquai sur le bouton gauche, et approchai le combiner près de mon oreille.

» Allô ?
» Allô ? Oui, bonjour, je m'appelle Anastasia, et j'ai entendu dire que vous aviez des chevaux assez difficiles dans vos écuries.
» Euh oui, c'est exact, j'en ai quelques uns plutôt excités... Où voulez vous en venir ?
» J'ai un problème avec mon cheval Donald, et je voulais savoir si vous pouviez le prendre en charge pour quelques mois, lui donner de bonnes habitudes etc. En selle je n'arrive à rien, je tombe toujours, et à pieds, il est irrespectueux... Je ne veux pas le vendre, je m'y suis trop attaché. Je sais que vous pouvez m'aider, je vous ai vu l'autre jour avec Caliméro, je savais comme il était avant vu qu'il partageait le box à côté de mon étalon. Dîtes moi oui s'il vous plaît ?
» Vous pouvez me l’emmener quand ?
» Aujourd'hui, maintenant si vous voulez.
» D'accord, à tout de suite.

J'étais bouche bée. Ça ne m'était encore jamais arrivé. Certes jamais des chevaux difficiles, autant sous la selle qu'à pieds, mais je n'étais pas sûre de moi. Caliméro avait en effet fait des progrès hallucinants depuis le début, mais il restait de longs mois de travail encore, et nous n'étions pas encore arrivé ! Je vérifiai que la sellerie était bien rangée, et me dirigeai vers le prochain box de Donald. Je n'avais aucunes informations sur lui, même pas sa race, ni sa taille et encore moins sa robe. Je devais faire avec, et l'attendre avec patiente, car il n'allait pas tarder.

[...]

Alors que je nettoyais chacun des mors de ma sellerie, j'entendis un bruit de klaxon sur la place. Je sursautai, lâché le mors, et essuyai mes mains mouillées sur mon pantalon. Je respirai un grand coup, et sortis de l'écurie intérieure, pour me diriger vers le place. Une 4x4 était garé, et un van y était accroché. Je souris, et m'approchai de la voiture à petits pas, toute timide. J'ouvris alors la portière de la conductrice, qui sortis à son tour, et me serrai désespérément la main. Nous nous dirigeâmes toutes deux vers le van, qu'elle ouvrit calmement. Je ne voyais qu'une belle croupe bien musclée, bien nettoyée. Anastasia fit sortir l'étalon, Donald, s’appelait-il. Je caressai son encolure mouillée, pleine de sueur. Elle m'expliqua alors qu'il n'aimait pas du tout le voyage, que ça le perturbait énormément. Je me déplaçai vers son garrot et commençai à le grattouiller. Il aimait ça, déjà. Je pris alors la longe, tout en me dirigeant vers les écuries intérieures, où j'avais installé son box. Je le mis dedans, et le lâchai, le temps de regarder ses réactions. Il tournait en rond, ne savant pas où il était.

» Il est magnifique votre cheval. Je ferai de mon possible.

Je n'osais pas lui dire qu'il y avait beaucoup de chance que cela ne fonctionne pas. C'était en quelque sorte un re-débourrage, en plus difficile car monsieur avait déjà idée des cabrés etc. Je ne savais pas si j'allais y arriver, je ne savais rien. Je poussai la porte, et entrai à mon tour dans le box, suivis d'Anastasia, qui était très émue. Je m'approchai de lui, et reclapai la longe à son licol. Une bonne douche lui ferait sûrement du bien ! Je le sortis, et nous nous dirigeâmes vers la douche. J'allumai l'eau, alors que sa propriétaire le tenait. Il aimait bien l'eau, du moins il en avait l'air. Je la passais sur ses membres, ainsi que sur don dos, avant de terminer par le remettre au box.

» Je vous appelle dès qu'il y a de l'amélioration.

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« Tu es trop compliqué, tu m'embrouilles. »

Ma mère gara la voiture sur la place de mon domaine, à la même place depuis presque deux mois. Oui, cela faisait bien longtemps que j'avais maintenant mon domaine. Il se développait chaque jour, chaque minute, à chacun de mes pas sur ces terres. J'ouvris le coffre de la voiture, et pris mes bottes d'équitation, que j'enfilai en un coup de main. Je refermai le coffre, et me dirigeai vers l'écurie intérieure, là où se situait le club-house. Je posai mes affaires, et commençai à faire chauffer de l'eau pour mon thé du matin. Le tableau des tâches était vide, le bureau aussi, personne n'avait cherché à me contacter. Je glissai alors les étiquettes de mon programme pour aujourd'hui. Je plaçai Donald en premier, suivis d'autres noms de chevaux. C'était tous de mes chevaux, mais je n'étais pas encore sûre de faire tout mon programme dans les temps donnés. Je me retournai vers la bouilloire, et sortis une des trois tasses que j'avais dans ce lieu de détente qui était encore neuf. Il n'y avait rien de très intéressant, mais je comptai l'améliorer pour prévoir quelques nuits ici en cas de gestation. Je trempai mon sachet de thé dans la tasse, et la posai sur la table recouverte d'une nappe en papier jetable. C'était loin d'être le grand luxe, mais c'était ce qu'il fallait. Je m'adossais à mon canapé tout pourris, et m'abandonnai à la chaleur de la tasse que je serrai très fort dans mes mains.

Je me relevai, repue. J'avais du boire un demi-litre d'eau, ce qui n'était pas mal en moins d'une petite heure. J'avais pris un peu de retard sur mon programme d'aujourd'hui, j'étais censée passer dire un petit coucou à Donald pour vérifier son état. Je voulais lui laisser quelques jours de repos avant de me lancer dans le long boulot qui nous attendait. Je n'avais pas l'intention de m'attacher à lui, je ne voulais pas me faire de mal en le rendant à sa propriétaire. Je me mis devant la porte, et tendit ma main. L'étalon approcha, et finit par me snober, retournant vers sa gamelle pour réclamer à manger. Je décidai de l'ignorer à mon tour, et lui tournai le dos, finissant par m'accroupir pour caresser le chat qui passait justement pas là. Il était doux, mais son poil était gras. Je frottai mes mains contre mon pantalon, et me relevai, en profitant pour attraper le licol qui était accroché à la porte de box. Je finis par pousser le loquet, et m'introduis dans le box du concerné. Au lieu de lui passer le licol directement, je caressai son encolure, longuement. Je voulais le mettre en confiance avant de le confronter au licol. Je le lui présentai, et finis par l'enfoncer en entier sur sa tête de KWPN. Je n'avais pas énormément d'informations sur lui, mais je savais que sa propriétaire m'avait préparé une fiche que je n'avais toujours pas eu le temps de lire. Je sortis l'étalon de son box, j'allai le préparer dehors et non à l'intérieur pour une fois. Préparé à quoi ? Je n'en avais aucune idée. J'attachai la longe à un des anneau d'attache, et courus en direction du lieu de détente, pour récupérer la fiche. Je me souvenais l'avoir mise dans le bac à fiche, ce qui était logique. Je triais par nom, cherchant celui de Donald. Je tombai dessus rapidement, et déchirai l'enveloppe. « Donald, six ans, bai brun, KWPN. ». Je ne voyais pas tellement ce que ça venait de m'apprendre ! Je haussai les épaules, et remis la fiche à sa place, déçue. J'aurai cru peut être un peu mieux de la part de sa propriétaire. Je retournai auprès du cheval, et me frappai le front, me rendant compte que j'avais oublié de prendre mon matériel de soins. Je fis demi-tour, marchant le plus lentement possible. Je n'avais pas envie de travailler, je n'avais qu'une envie, aller voir Caution. Je chassai ses mauvaises idées de la tête, et sélectionnai deux brosses, pour le nettoyage du cheval. Donald vivait au box, ce qui me facilitait le nettoyage, d'autant plus il avait une robe foncée.

Je posai le bouchon, et pris l'étrille métallique confortablement dans ma main, le plus confortablement possible du moins. J'avais souvent des ampoules à force de faire des gestes répétitifs, comme ça. Je passai la brosse d'abord sur son encolure, puis me dirigeai vers la croupe, petit à petit. J'enlevai le peu de poil qui lui restait, en effet, il avait été tondu récemment. Sa propriétaire s'en occupait bien, ce n'était pas le problème. Le problème était qu'il était violent, dangereux même. Je reposai la brosse que je venais de prendre, et en pris une autre, la brosse dure. Aujourd'hui nous allions travailler dans le rond de longe. En effet, je voulais rapidement des résultats, et satisfaire sa propriétaire. Tout pouvait changer, il était encore temps. Je terminai le pansage, et me dirigeai vers la sellerie pour poser toutes ces brosses. Je m'emparai du cure-pieds, que j'avais complètement oublié tout à l'heure. Je repris la direction du cheval, et mis mon épaule contre la sienne. Je la poussai, et lui demandai de me donner son pied, son petit pied tout fin. Je me débattis avec lui plusieurs minutes, avant de réussir à soulever son sabot, et gratter la fourchette. Il était autant énervant qu'énervé. Je caressai son encolure pour le rassurer, et repris la direction de la sellerie, afin de m'emparer du licol corde de couleur noir, le basique. J'enlevai le licol plat que je lui avais mis il y a une dizaine de minutes, et lui mis le licol corde qu'il n'avait visiblement pas l'habitude de porter. Il était perdu, et se demandé où il pouvait bien aller. Je pris la longe calmement dans mes mains, direction le rond de longe pour une petite séance.

( rond de longe )

Notre séance avait été instructive, c'était tout ce que je pouvais dire. Je m'étais éclaté à lui apprendre l'espace personnel, et je voyais déjà beaucoup de progrès dans ses attitudes envers moi. Je savais que faire un travail à pieds avec lui serait vraiment nécessaire. Nous en avions déjà pas mal à pieds, mais en selle je n'imaginais même pas. La longe dans la main droite, je m'arrêtai devant l'année où je l'avais attaché il y a encore quelques heures. Je refis le même nœud, et guettai le ciel, à la recherche d'une éventuelle averse. Non, il était bleu, seul quelques nuages paraissaient menaçants. Je me dirigeai vers la sellerie, et repris aussi les mêmes brosses que la dernière fois. Je devais lui faire son pansage d'après séance, même si la flemme m'avait emporté. Je n'arrivais plus à bouger sans ressentir un gêne dans le dos, j'avais mal, très mal. Je me dirigeai avec peine jusqu'à la monture, et débutai son pansage.

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Confiance + 12
Moral & soins +11

+ 6 pommes

Invité

« La difficulté n'est qu'un mot inventé par les fainéants »

Je marchais dans l'écurie de mon amie Axelle. Elle m'avait permis de pouvoir penser Donald, un charmant fougueux. Je m'arrêtais tous d'abord devant le box de Philadelphia pour lui donner une carotte, puis j'allais vers celui du fond, où un grand étalon à la somptueuse robe bai brune dormait. Je le regarda un moment, la bouche bée devant un si beau spectacle… Je toqua à la porte, ce qui le réveilla immédiatement. Il tourna ses petites oreilles vers moi, et me regarda. J'ouvris un tous petit peu le box, et je tendis ma main vers l'étalon, avec une pomme dans la main. Donald sembla hésiter un long moment. Il m'ignorait complétement, regardant par dessus mon épaule, c'était comme si je n'étais pas la. " Donald…" Dis je d'une voix douce mais assez forte. Il tourna la tête vers moi, et finis par approcher son bout du nez roux de ma main. Très lentement, il ouvrit la bouche, posa délicatement ses mâchoires sur le fruit comme s'il était empoisonné, puis il le croqua à pleine dent. Très content d'avoir rempli son estomac, le jeune cheval me regarda avec des yeux attendrissant, pour que je lui en donne une autre. Je tendis ma main vers lui pour le caresser, mais il recula. Il ne voulait pas de contact physique, c'était peut être trop tôt. Je sortis une deuxième pomme que je lui tendis aussi. Donald prit beaucoup moins de temps à l'attraper de ma main, et pendant qu'il mangeait, je lui effleura le chanfrein. Comme il avait l'air calme, je m'approcha encore plus de lui afin de lui faire des petites tapes gentilles sur l'encolure. Son poil était si doux. Mais Donald n'était pas de très bonne humeur aujourd'hui, et me tourna le dos. Si il n'était pas de bon poil aujourd'hui, je reviendrais bientôt, pour un vrai pansage. Je posa un quartier de fruit devant la porte, puis je sortis et referma la porte derrière moi, sur mon cœur, un nouveau nom, celui de Donald.

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confiance +4%
moral +5

+ 2 pommes

Invité

« You like appel ? »

Ce que j'aimais chez Donald, c'était son côté fougueux. Je voulais aller toute en douceur avec lui. Pour le moment, je faisais juste des visites rapides, avec la fin d'année qui approchait, je n'avais pas beaucoup de temps à consacrer à l'équitation, et je le gardais pour mes chevaux. Je m'approchais de lui, il était dans son box. Quand il étendit des pas s'approcher de lui, il sortit la tête du box et me regarda. Je ne savais pas s'il savait encore qui j'étais. Mais il était toujours content d'une visite d'une qu'il était toujours timide à mon égard. J'étais entrain de manger une petite pomme, je venais de sortir de cours, et je n'avais pas encore eu le temps de prendre un casse croûte. En voyant le fruit, il étendit l'encolure vers moi, et seccoua la tête. Je détachais un petit bout du fruit rouge, et je lui donna. Il la mangea en un clin d' œil. Je m'étais même demandé s'il l'avait mâcher. Je tendis ma main vers lui, mais il ne voulais pas que je le caresse. Je persista un tous petit instant, puis en voyant que le cheval continué à stresser, je le laissa.

" Je serais la très bien tôt petit fougueux "

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DO you like appel. :rire:

confiance +2%
moral & soins +4

+ 1 pomme

Invité

« Tu n'es qu'un défi pour moi, un grain de poussière. »
→ lundi 11.

La propriétaire de Donald devait être bien déçue que je ne m'occupe pas assez de son pépère. En effet, je ne trouvais toujours pas le temps et l'envie de m'occuper du fougueux KWPN de huit ans. Il fallait que je reprenne tout le travail à zéro, et je n'avais pas du temps le courage de le faire en ce moment. Ce matin en me réveillant, j'avais reçu le texto de sa propriétaire qui me l'avait confié à la tâche en disant : « puis-je venir voir Donald, ainsi que les changements faits sur son comportement ? ». J'étais donc pleine d'angoisse, ne sachant que répondre.

J'avais finalement répondus oui, bien élevée comme j'étais. J'étais venue voir l'étalon seulement deux fois, je n'avais pas encore débuté le travail à pieds, chose qui allait mettre énormément de temps. Ce texto m'avait réveillé. J'étais décidée à me lancer activement dans le travail avec ce cheval, et en faire en quelques semaines un cheval comme les autres. Rapidement, j'enfilai ma culotte de cheval, ainsi qu'un anorak rapidement fermé, et pris les clés de mon scooter, posée contre le petit meuble d'entrée. Sans faire d'excès de vitesse, je m'étais rendue rapidement au haras de pado pour rendre visite à Donald, qui n'était pas sorti depuis bien longtemps.

Enfin, je vis les premiers box du haras de pado. Ici se trouvait les écuries de club et de propriétaire, il me restait encore plusieurs dizaine de mètres avant d'arriver aux domaines. J'adorais littéralement mon domaine. Sa petite forêt, ses paddocks, son manège et son rond de longe... ça avait plutôt son charme ici. Mes deux écuries, bien qu'assez petites pouvaient stocker un nombre affolant d'équidé. J'étais contente, fière d'être ici, parmi tout ces chevaux.

J'enlevai les clés du moteur et garai mon scooter à l'endroit habituel : place à la routine maintenant ! Le sourire aux lèvres, je me dirigeai dans l'écurie intérieure, où je devais attendre la propriétaire de Donald, qui ne devrait plus tarder. J'avais seulement travaillé ce bel étalon une seule fois, mais ça avait été une longue et instructive séance. Aujourd'hui j'avais un atout : le mauvais temps qui m'empêchait de rejoindre le rond de longe. Je n'avais pas envie de blesser mes chevaux. Je me laissai tomber sur la botte de foin et posai ma tête contre l'un des box en bois de mon domaine. Magic sortit sa tête et commença à me chatouiller doucement ma douce chevelure blonde aux reflets vénitiens. Ce bel étalon arabe était mon tout premier cheval et je n'étais pas prête de l'oublier. Je caressai alors rapidement son bout du nez et me relevai, entendant un bruit dans l'allée : ce devait être la propriétaire du KWPN dont elle m'avait chargé de m'occuper.

Je me précipitai vers la coure, essayant de garder l'air décontracté. J'avais bien trop peur qu'elle me retire le travail de cet étalon, je commençai tout juste à trouver un tas d'idées capable de lui redonner confiance et respect envers l'humain. Je gardai le sourire, tout en voyant la jeune fille légèrement plus âgée que moi se diriger en ma direction. Son visage était fermé, elle avait l'air dur mais en même temps attachante, et sympathique. Elle me rendit finalement le sourire que je venais de lui faire et nous nous rendîmes toutes deux en direction du box de Donald.

Son visage s'éclaira dès qu'elle vit la magnifique robe de l'étalon. Ce dernier se fondit dans le décors de son box, il n'avait pas envie de recevoir de visite je le voyais bien. Je haussai calmement les épaules, essayant de lui faire comprendre que c'était un peu la routine avec lui. Je pense qu'elle le savait mieux que moi. Voilà plusieurs années qu'elle essaie de reprendre les bases avec ce KWPN, mais en vain. Il fallait en passer par d'autres moyens, j'en faisais parti. J'attrapai finalement le licol qui avait été posé sur la porte du box, et poussai rapidement le loquet pour m'introduire dans le petit carré. Donald vint vers moi, les oreilles pointées en ma direction et finit par plaquer ses oreilles contre son encolure.

« Haha... je suis sûre qu'il doit avoir des courbatures à force de plaquer ses oreilles de la sorte. »

La propriétaire esquissa un petit sourire timide, je me rapprochai encore plus de lui et lui passai rapidement le licol en cuir gravé en son nom. Je lui tendis une friandise et repris correctement la longe entre mes doigts, nous allions le penser au box, vu le temps immonde qu'il faisait dehors. J'avais l'impression que la pluie n'allait jamais s'arrêter, c'était fort ennuyant. Je finis par décider de me focaliser essentiellement sur mon pansage aux côtés d'une fille qui m'avait l'air fort agréable, bien que timide.

Je l'invitai à se munir d'une des brosses de mon sac de pansage pour que nous puissions débuter le nettoyage complet de la robe bai brune du cheval. Donald contreplaqua ses oreilles en arrière, et se calma quand nous posâmes les premières brosses sur sa peau. Malgré son fort caractère, j'aimai beaucoup ce cheval. J'avais tendance à aimer ce qui était bête et méchant, que ce soit relationnel animal ou humain. Je jetai un rapide coup d'oeil à la propriétaire qui reprenait plaisir à brosser énergiquement le poil du cheval. Qu'est ce qu'il était beau...

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« Il est plus agréable de voir deux yeux que deux postérieurs. »
→ Soins, mardi 12.

Le temps s'était calmé, énormément calmé. Les rares averses qui tombaient aujourd'hui n'étaient que peu importantes, la chaleur était présente. En effet, mon portable affichait grossièrement vingt-cinq degrés Celsius, mais je n'étais pas du genre à croire en la météo. Je me dirigeai paisiblement, sous ce soleil tapant vers le box de Donald, que j'avais déjà vu la veille. J'étais fortement décidée à me motiver, pour Donald mais aussi pour sa propriétaire. J'avais vu sa tristesse dans ses yeux, quand l'étalon avait essayait de me mordre, ou bien quand il avait plaqué ses oreilles vers l'arrière. C'était triste, et ça m'avait fortement motivé à me battre pour ce couple plus qu'extraordinaire.

J'arrivai enfin à hauteur du box du concerné, l'étalon m’accueillis par un « je te montre mes fesses car je ne veux pas que tu entre dans mon espace », mais ça avait peu d'importance pour moi car j'étais décidée à le changer, et pour de bon maintenant. Je claquai doucement de la langue pour lui annoncer que j'étais présente, sans aucune réaction de sa part. Je poussai légèrement ses hanches en passant mon bras par dessus la porte et lui demandai de me faire face, avant de me faufiler entre les quatre murs de ce box. Je lui présentai rapidement le licol, et le fermai par la boucle. Il était de plus en plus agréable ce cheval. Exposé de plus en plus aux hommes, et travaillé de façon éthologique, le petit Donald s'améliorait considérablement. J'étais très contente de lui, et je prenais plaisir à me remémorer notre toute dernière séance de travail à pieds.

Je sortis le bel étalon de son box, et le laissai faire son péteux devant les autres. Il avait cette façon de toujours vouloir se sentir supérieur, et c'était ça le problème à pieds et en monte. Donald devait apprendre à se soumettre, à laisser sa place et à se laisser guider. C'était ça mon but, et le travailler de façon éthologique était pour moi la meilleure des solutions pour son cas. Nous nous dirigions tout les deux en direction de l'aire de pansage, où j'allai le préparer avant notre petite séance de travail à pieds malgré les quelques averses qui guettaient le ciel. Une se déclara justement quand nous arrivâmes vers l'aire de pansage, qui était bien heureusement protégée par un toit en plexiglas.

Munie de mon sac de pansage, j'attachai rapidement la longe à un des anneau d'attache du mur de l'aire de pansage. Donald n'était jamais venu ici, il ne connaissait que rapidement le rond de longe et l'écurie intérieure dans la quelle il avait l'habitude de siéger. J'étais pressée, et même heureuse du programme du jour. Nous allions poursuivre le travail sur le respect, le déplacement des hanches mais aussi travailler légèrement sur la technique du join-up.

Je me penchai, et attrapai la toute première brosse qui allait me servir à nettoyer rapidement la robe immaculé de l'étalon. Nous l'avion effectivement bien astiquée la veille, pas besoin d'en repasser une couche. Je calai rapidement l'étrille en plastique, et frottai en mouvement circulaire Donald, qui ferma les yeux petit à petit. Il comprenait enfin qu'on pouvait avoir des moments agréables, nous deux. Ce n'était pourtant que la quatrième fois dont je m'occupais de lui. Ça allait aussi être notre tout deuxième séance à pieds, mais je voyais déjà les efforts grâce à la première. Nous avions travaillé sur les hanches, les épaules, mais aussi la désensibilisation de tout un tas d'objets, ce que j'allai aussi continuer aujourd'hui et approfondir le tout. Le travail à pieds, c'était vraiment quelque chose de très important pour nous que nous devions en aucun cas négliger. C'était même ma discipline favorite, tant de communication et de complicité entre l'homme et le cheval... mais nous étions encore bien loin du but.

« Tu es un amour. »

Je finissais rapidement le pansage, et me dirigeai maintenant vers l'écurie pour poser les protections de ses membres. Je n'avais aucune envie de mettre sa santé en péril ; ses tendons étaient légèrement fragiles, sans doute lié à un manque de travail en monte et à pieds. Effectivement je n'avais pas encore trouvé le temps de me libérer pour son cas, mais j'étais forte motivée en ce jour d'une chaleur écrasante. Je pris dans la sellerie des bandes de travail blanches, qui allaient contraster sa robe ébène. Le sourire aux lèvres ; je revins vers l'étalon KWPN qui m'attendait bien gentiment sous l'aire de pansage protégée.

rond de longe.

« Tu as toujours autant d'énergie toi. »

Nous revînmes tout deux du rond de longe. J'avais pu tester sa confiance à pieds mais aussi ses réactions à la monte, et nous avions beaucoup, énormément de travail encore à faire. Sauts de moutons, cabrés... tel était le magnifique Donald. Je caressai son encolure, et l'arrêtai sous l'aire de pansage. Il avait quand même énormément travaillé et mérité une petite récompense. Je lui tendis un morceau de carotte, qu'il dégusta en quelques secondes. Il ne me restait plus qu'à le décharger de sa selle et de son tapis, que j'avais rapidement mis.

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celui d'avant

confiance + 08 %
soin + 02
moral + 07

+ 04 pommes

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finish.

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confiance + 12 %
soin + 06
moral + 07

+ 06 pommes

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Entretien du 07/08.

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'Entretiens.' :
box de Donald Sanstitre1cm

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