Box d'Ali Baba

« Première rencontre »

Je venais d'acheter un splendide étalon Arabe gris, dénommé Ali Baba. En lisant les informations sur lui, j'avais appris quelques traits de son caractère, notamment qu'il était redoutable et qu'il avait un caractère bien trempé. Je savais aussi qu'il n'avait pas été monté depuis 2 ans et donc, qu'il faudrait tout reprendre avec lui. J'étais tombée sous le charme de ce magnifique étalon et j'étais prête à être patiente et à tout reprendre au départ.
Avant qu'il arrive, je préparai son box. Je commençai par couvrir le sol d'une épaisse couche de copeaux de bois. J'actionnai l'abreuvoir automatique pour que le bel étalon gris ait de l'eau en arrivant. Je mis ensuite une ration de granulés dans sa mangeoire ainsi que du foin. Une fois le box prêt, j'accrochais sur la porte une plaque dorée avec écrit Ali Baba en noir, le nom du nouveau pensionnaire de mon domaine. J'allai à la sellerie et j'inscrivis Ali Baba sur le porte selle et sur le porte filet, sur lesquels j'avais mis une selle et un filet pour l'étalon gris.

Le camion arriva et s'arrêta dans la cour. Le conducteur descendit et me tendit les papiers, que je m'empressai de signer. Ensuite, j'ouvris le camion et j'entrai dedans, en faisant attention à l'étalon. Il tourna sa fine et magnifique tête vers moi.

"Doucement, mon grand." lui dis-je en m'approchant.

Je le laissai me sentir puis je caressai son chanfrein. Je détachai l'étalon et je le fis descendre. Une fois dehors, Ali Baba pointa ses fines oreilles en avant et, ouvrant grand les naseaux, il huma l'air. Il regardait autour de lui avec curiosité. Le conducteur ferma le camion puis remonta dans la cabine et quitta le domaine. Pendant ce temps, j'observai mon nouvel étalon. Il était vraiment magnifique. Encore plus que sur les quelques photos qu'on m'avait montré quand j'avais signé les papiers pour l'acheter. Je conduisis Ali à son box et je lui retirai le licol et les protections de transport. J'allai ensuite chercher le matériel de pansage.

"Je verrai ce que tu sais faire demain, mon beau. Aujourd'hui, juste un bon pansage. Comme ça, tu pourras t’acclimater tranquillement." dis-je à l'étalon.

J'étrillai sa robe, puis je la bouchonnai et je terminai par passer la brosse douce dessus. Ensuite, je démêlai la crinière et la queue du superbe étalon, avec l'aide du démêlant, qui fut plus que nécessaire tellement l'étalon avait de noeuds. Je lui nettoyai les yeux, les naseaux et les commissures des lèvres avec une éponge humide. Je terminai par curer et graisser les pieds de l'étalon gris. Je donnai à Ali une carotte, qu'il mangea avec plaisir. Puis, fermant le box derrière moi, j'allai préparer le paddock d'Indian, un étalon Appaloosa que je venais d'acheter et qui ne supportait pas le box.

« Voyons ce que tu sais faire ! »

En sortant du paddock d'Hailey, mon amie traumatisée des paddocks de Rescue me, je rentrai au Domaine de la Lumière Éternelle. Arrivée, j'allai à la sellerie et récupérai du matériel pour Ali Baba, que j'avais décidé de longer un peu aujourd'hui, pour voir ce qu'il savait faire. Je savais qu'il fallait tout reprendre avec lui, et j'étais parfaitement prête à le faire. Il n'avait pas été monté depuis plusieurs années, je n'allai donc pas tout de suite m'imposer sur son dos, surtout vu son caractère. J'étais folle, mais pas suicidaire. Ayant pris le matériel nécessaire, je me dirigeai vers le box d'Ali Baba, l'étalon Arabe gris clair de 6 ans, au domaine depuis quelques jours seulement. Je lui avais laissé le temps de s'acclimater un peu et de voir les allées et venues au domaine. Mais aujourd'hui, au travail !
Je déposai le matériel à côté de son box. Je ne vis pas l'étalon. J'allai devant la porte de son box. L'étalon gris grattait le sol, les oreilles en arrière, tout au fond de son box. D'après ce que j'avais lu sur lui, il n'aimait pas la présence de l'homme. Je restai prudente, là aussi. Quand j'entrai dans son box, Ali Baba hennit d'un air menaçant, l'air de dire "C'est mon espace, dégage !". J'ignorais totalement l'avertissement et je me dirigeai vers l'étalon. Il redressa la tête et la leva très haut. Je cru qu'il allait se cabrer, mais il ne le fit pas. Je posai ma main sur son encolure et je le caressai, doucement. J'entrepris ensuite de faire le pansage de l'étalon. Bien que tendu par ma présence, il me laissa faire. Je commençai par l'étriller, sur les parties charnues de son corps. Je lui passai ensuite le bouchon et la brosse douce. Sa robe était toute douce. Je démêlai la crinière et la queue de l'étalon avec le démêlant. Il ne craignait pas le Pshitt Pshitt, ce qui m'arrangeait. Je lui passai l'éponge pour lui nettoyer les yeux et les naseaux. Je terminai par lui curer les pieds.

"C'est bien, mon beau." dis-je en le caressant.

Je lui mis un filet tout neuf avec une muserolle croisée. J'ajustai les montants du filet et ceux de la muserolle à la fine tête de l'étalon gris. J'enlevai les rênes et je les déposai à côté du box. Ensuite, je mis un tapis de selle, un amortisseur et une selle (tout était également neuf), puis je sanglai. Je retirai les étrivières et les étriers de la selle et je les posai avec les rênes, à côté du box. Pour aujourd'hui, j'allais juste le longer un petit peu, pour savoir s'il avait besoin d'un enrênement particulier et ce qu'il se souvenait par rapport au travail en longe. Juste une courte séance manière de le découvrir un peu. Je lui mis des guêtres, des protèges-boulets et des cloches. Puis, j'attrapai une longe de 5 m que je passai dans l'anneau gauche, puis par dessus la têtière et que j'attachai à l'anneau du mors droit. Puis, je me saisis de mes gants et d'une chambrière puis je conduisis l'étalon gris jusqu'au rond de longe.

___________________Rond de Longe__________________

Je rentrai l'étalon dans son box. La séance avait été assez courte parce que je voulais simplement voir un peu comment il se comportait. Je détachai la longe du filet. Je rattachai les étrivières et les étriers à la selle puis je dessanglai. J'enlevai la selle, l'amortisseur et le tapis de selle. Je rattachai les rênes au filet puis je détachai la sous-gorge et la muserolle croisée. Je lui enlevai le filet. Ensuite, je retirai les guêtres, les protèges-boulets et les cloches. J'entrepris le pansage de l'étalon, après l'avoir caressé. Je l'étrillai, le bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je démêlai la crinière et la queue de l'étalon puis je lui nettoyais les yeux et les naseaux avec une éponge. Pour terminer, je lui curai les pieds et je lui graissai les pieds.

"Tiens mon grand !" fis-je en tendant une carotte à l'étalon.

Il alla manger la carotte au fond du box. Je sortis et je refermai la porte derrière moi.

« Deuxième séance »

Après ma séance avec ma superbe ponette alezane, Ethnique, je ramenai le matériel à la sellerie. Je récupérai celui d'Ali Baba, mon superbe étalon arabe gris au sacré caractère. Étalon que j'adorais, autant pour sa perfection physique que pour son caractère impossible. C'est pour les mêmes raisons que j'aimais Cola Cao, la mère de ma superbe Étincelle et la jument de mon amie Axelle. J'arrivai au box d'Ali Baba. L'étalon gris avait la tête sortie et observa ma venue à son box, avec du matériel. Quand je voulus le toucher, il manqua de me mordre. Une petite tape sur le nez le fit relever la tête. Il avait l'air menaçant.

"Ne joues pas à ça avec moi." conseillai-je à l'étalon d'une voix calme.

Il recula dans son box. J'y rentrai avec prudence car l'étalon gris me menaçait. Comme la dernière fois, il semblait me dire "Tu es dans mon territoire, dégage !". Et comme la dernière fois, j'ignorai l'avertissement et je posai ma main sur l'encolure de l'étalon. Il manqua de me mordre et je lui tapai à nouveau doucement sur le nez, accompagné d'un "Non !". Il releva la tête, haut. J'entrepris prudemment de faire le pansage de l'étalon gris. Je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Il se laissa faire de mauvaise grâce, mais il se laissa faire. Je le félicitai gentiment et je le caressai. Il pointa ses oreilles en avant quelques minutes. Dès que je bougeai, elles se plaquèrent en arrière. Je démêlai la longue et soyeuse crinière de l'étalon arabe avec du démêlant. Je fis de même avec la queue de l'étalon. Puis je lui nettoyais les yeux et les naseaux tant bien que mal. Quand je lui curai les pieds, il manqua de me frapper trois fois. Je le réprimandai à chaque fois, mais je ne pus m'empêcher de penser qu'il m'atteindrai un de ces jours. Je chassai immédiatement cette pensée de ma tête, furieuse de l'avoir eue. Je mis le filet à l'étalon gris, bataillant pour mettre le mors. Quand j'eus réussi, je passai la têtière par dessus les oreilles et j'attachai sous-gorge et muserolle. Il tenta de me mordre et cette fois, il m'atteignit. Je gémis de douleur, lui mettant une tape sur le nez. Il me lâcha. Je saignai beaucoup. Je refermai la porte du box et j'allai chercher de quoi me soigner. Je désinfectai les plaies faites par les dents, longues et profondes. Il m'avait attrapé le bras gauche, juste avant le coude. Je me mis une longue bande puis je retournai au box de l'étalon arabe, résolue. Je posai le tapis de selle, l'amortisseur et la selle sur son dos et, quand il tenta à nouveau de me mordre, je levai mon bras avec un geste brusque. Surpris, il releva la tête et la tourna un peu, manière d'éviter la tape qu'il pensait que j'allais lui mettre. Je dégarrotai et je sanglai. Je mis des guêtres, des cloches et des protèges-boulets. Je retirai les étrivières et les étriers. Je détachai les rênes mais je les pris quand même avec moi. J'attachai la longe de 5 m à l'anneau de mors et, attrapant la chambrière, je conduisis Ali Baba au rond de longe.

_______________Rond de longe_______________

Je ramenai Ali Baba après une bonne séance de travail. C'était vraiment un cheval au caractère compliqué mais j'adorais ça. J'adorais les chevaux au caractère compliqué. J'apprenais beaucoup avec eux, de n'importe quelle façon. Je le rentrai dans son box et je détachai la longe de 5 m de l'anneau du mors. Je rattachai les rênes aux anneaux du mors puis je remis les étrivières et les étriers sur la selle. Je dessanglai et j'enlevai la selle, l'amortisseur et le tapis. Mon bras me faisait un mal de chien, mais il n'était pas dans ma nature de me plaindre. Je détachai la sous-gorge et la muserolle puis j'enlevai le filet. J'enlevai également les guêtres, les protèges-boulets et les cloches. L'étalon gris était furieux. Il essaya plusieurs fois de me mordre ou de me taper et je le réprimandai à chaque fois. J'entrepris de le panser, malgré son non respect et sa brutalité. Je l'étrillai, je le bouchonnai puis je lui passai la brosse douce. Je démêlai sa crinière et sa queue puis je lui mis du produit contre les mouches. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je lui curai et je lui graissai les pieds. Il réussit à me pincer une fois parce que je réussis à éviter ses dents. Après l'avoir réprimandé, je lui mis une couverture pour ne pas qu'il attrape froid. Je lui donnai une pomme et une carotte puis, après l'avoir caressé en faisant attention à ne pas se faire mordre, je fermai la porte du box et je le laissai tranquille.

« On tente le coup »

Je décidai de commencer par m'occuper d'Ali Baba, mon magnifique étalon arabe gris. Je décidai également de tenter le coup, de monter sur son dos, juste pour essayer. Il n'avait pas été monté depuis plus de deux ans. J'allai donc à la sellerie et je récupérai le matériel de pansage de l'étalon, sa selle, son filet ainsi qu'une longe de 5 m et une chambrière. Je me dirigeai vers son box puis je déposai tout le matériel à côté de son box puis je regardai par dessus la porte. Je vis Ali Baba se plaquer brusquement contre le mur du fond, les oreilles plaquées sur sa nuque, les naseaux grands ouverts et la tête haute. Il gratta de l'antérieur gauche avant d'hennir de fureur. J'ouvris la porte du box, ignorant totalement la colère de l'étalon, qui n'était visiblement pas de bonne humeur.

"Tu sais, que tu sois content de me voir ou pas, on va quand même travailler ensemble. Avec de la bonne volonté, ça serait beaucoup moins pénible, tu ne crois pas ?" dis-je à Ali Baba.

Je m'approchai doucement de l'étalon et je posai ma main sur son épaule. Il tenta de me mordre, et récolta pour sa peine une tape sur le nez, qui le fit relever la tête encore plus haut. Je secouai la tête puis je lui caressai l'encolure. Il se laissa faire, mais il était en colère. Je lui murmurai doucement de se calmer. Ce qu'il refusa de faire. Je soupirai puis j'allai chercher le matériel de pansage. Je lui passai l'étrille, le bouchon et la brosse douce sans trop de heurts, hormis quelques tentatives de morsures ou de coups de pied. Je démêlai sa longue crinière et sa queue mèche pas mèche, ce qui prit du temps. J'eus à peine démêlé la queue qu'Ali Baba tenta de me botter. Je sautai en arrière, mais je reçus un fort coup de pied au niveau du tibia. Je reculai hors du box et je tentai de m'appuyer sur ma jambe mais je manquai de tomber. Cette fois, c'est moi qui commençais à être furieuse. Passé le choc, dès que la douleur baissa un peu, je retentai de m'appuyer sur ma jambe. Ça me fit très mal mais je tentai quelques pas. Je boitai jusqu'à Ali Baba et je lui curai les pieds, en étant sur mes gardes. Cet étalon pouvait tout tenter. Peut être même qu'il essayerait de me tuer. Je lui mis le filet avec prudence, puis je posai tapis de selle, amortisseur et selle sur son dos, avant de sangler. J'attachai la longe de 5 m à l'anneau du filet puis j'attrapai la chambrière. J'emmenai Ali Baba au rond de longe en claudiquant.

__________________Rond de longe____________________

Je ramenai Ali Baba à son box. Je soupirai, ma jambe me faisait un mal de chien. Mais j'étais trop têtue pour me plaindre. L'étalon était toujours aussi furieux, ce qui n'arrangeait rien. J'étais extrêmement prudente, m'attendant à tout de la part de l'étalon qui renâclait. Je le dessellai puis je lui enlevai le filet. Je lui fis un bon pansage, tout en restant sur mes gardes. Ali Baba tenta de me mordre plusieurs fois, et je ripostai par une tape sur le nez à chaque fois. Néanmoins, je refusai de le frapper fort. C'était juste des tapes destinées à lui faire comprendre qu'il n'avait pas le droit de me mordre, ou n'importe qui d'autre. Lorsque j'eus terminé, je reculai prudemment et je récupérai le matériel. Je pris également un morceau de pain, que je tendis à l'étalon gris, réfugié au fond de son box. Je le caressai puis, après lui avoir murmuré quelques paroles, je fermai la porte de son box et je ramenai le matériel à la sellerie.

« Petite sortie au pré »

Après Ombre Noire, je décidai de sortir Ali Baba au pré aujourd'hui, pour qu'il puisse se défouler, sans que je le travaille. Comme ça, il serait content. Je pris donc le licol sur le porte-filet à côté de son box et je rentrai dans le box. Ali Baba se plaqua contre le mur et plaqua ses oreilles en arrière. Je le laissai me sentir et j'évitai de justesse un coup de dents. Comme d'habitude, je lui mis une tape sur le nez.

"Tu sais mon grand, il faudra bien que tu comprennes que tu dois me respecter. Moi je te respecte alors tu dois me rendre la pareille." dis-je à l'étalon.

Je lui enfilai le licol, puis je le conduisis au paddock.

______________Paddock_______________

Je ramenai Ali Baba à l'écurie. Il s'était bien défoulé au paddock, mais il s'était aussi pas mal sali. Je lui enlevai le licol et j'entrepris de faire son pansage. Je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Ali Baba tenta plusieurs fois de me mordre, et, d'une tape sur le nez, je le faisais à chaque fois relever la tête. Je soupirai. Je démêlai la crinière et la queue de l'étalon gris clair avec du démêlant et une brosse à crins. Je fus obligée de démêler tout ça mèche par mèche, car de nombreux chardons et autre saletés tenaient les crins serrés et emmêlés. Je le fis avec patiente, en évitant les coups de dents et les coups de pied, et grondant à chaque fois l'étalon. Je nettoyais tant bien que mal ses yeux et ses naseaux avec une éponge, puis je lui curai les pieds. Je lui donnai un morceau de pain, une caresse, puis je le laissai tranquille. Je quittai le box en refermant la porte derrière moi.

« On continue »

Je me réveillai tôt ce matin là, et je me rendis tôt au domaine. Vers 6h et demi du matin. En arrivant à l'écurie, je saluai mes vingts chevaux un par un puis je me rendis la sellerie. Je décidai de commencer par travailler Ali Baba. Je pris ses affaires à la sellerie puis je me rendis à son box. Bien entendu, dès qu'il me vit, il se plaqua contre le mur du fond de son box, il releva la tête et coucha les oreilles.

"Moi aussi je suis contente de te voir." fis-je au cheval en ouvrant la porte du box.

Je rentrai dans le box et je m'approchais du cheval gris. Il tenta de me mordre mais reçut, pour sa peine, une tape sur le nez avec un "Non !" ferme. Je lui enfilai son licol, j'attachai la boucle, puis j'y fixai la longe. Je pris le cure-pied et je curai les pieds de l'étalon, non sans qu'il me les arrache toutes les cinq secondes. Je sortis ensuite Ali Baba du box et je fermai la porte derrière nous, avant d'attacher l'étalon gris à l'anneau de métal du mur. Ali Baba tira sur sa longe. Je passai l'étrille sur les parties charnues de son corps mais quand je lui demandai de se pousser, il faisait toujours le contraire de ce que je lui demandai, ce qui commença à m'énerver. Je lui passai le bouchon et la brosse douce et je lui mis à nouveau une tape sur le nez quand, alors que j'essayai de démêler son long toupet avec la brosse à crins, il tenta de me mordre. Du coup, il releva la tête. Désespérée, j'entrepris de démêler la longue crinière de l'étalon. Puis je m'attaquai à sa queue, tout en étant extrêmement prudente car il tenta de me taper. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux non sans manquer de me faire mordre trois fois. Je posai tapis de selle, amortisseur et selle sur le dos de l'étalon et je dégarrotai puis je sanglai avant qu'il ait l'idée d'envoyer la selle par terre. Je lui mis des guêtres, des cloches et des protèges-boulets. Je détachai le licol et je le lui attachai autour du cou avec de de lui présenter le mors. Il garda obstinément les dents fermées jusqu'à ce que je lui chatouille la bouche, ce qui le força à l'ouvrir. Il tenta aussitôt de la refermer mais le mors était déjà passé et j'avais passé la têtière par dessus les oreilles. J'attachai la sous-gorge et la muserolle puis je pris ma bombe et mes gants, avant de conduire Ali Baba au manège, pour une première véritable monte.

_____________Manège____________

Après ma petite séance avec Ali Baba, je le reconduisis à l'écurie. C'était la première fois que je l'avais réellement monté donc j'étais plutôt contente. L'étalon, par contre, semblait furieux, comme en permanence lorsqu'il côtoyait l'homme. Je lui attachai le licol autour du coup puis je détachai la sous-gorge et la muserolle avant de retirer le filet et de lui remettre le licol correctement. Il tenta à nouveau de me mordre et je lui mis encore une tape sur le nez. Il s'en lasserait peut être un jour, de se prendre des tapes sur le nez ! Je remontai les étriers puis je dessanglai. Je retirai la selle, l'amortisseur et le tapis de selle, que je posai à côté du box, mais hors de portée de l'étalon gris. Je lui retirai également ses guêtres, ses cloches et ses protèges-boulets sans qu'il essaye de me taper, ce que je considérai comme une victoire. Au moins pour le moment. Je passai le bouchon sur sa robe afin d'enlever le plus possible de sable puis la brosse douce. Je démêlai à nouveau sa crinière et sa queue et cette fois, j'y passai également le bouchon pour enlever le sable. Je détachai l'étalon et je le rentrai dans le box, où je lui curai les pieds. Je lui donnai une carotte et une pomme, qu'il mangea avec plaisir, tout en me jetant au passage un regard méchant. Je soupirai.

"Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?" lui dis-je.

Je lui donnai une caresse puis je quittai son box, refermant la porte derrière moi. Je ramenai son matériel à la sellerie.

« Pansage »

Après la sortie d'Hailey, je choisis de m'occuper d'Ali Baba. L'étalon pur sang arabe se contenterait d'un bon pansage, comme Hailey aujourd'hui. Je savais qu'il me ferait des difficultés, comme d'habitude, mais j'étais d'humeur joyeuse, donc je saurai les affronter. Dans la sellerie, je pris son matériel de pansage et je me rendis à son box. Comme à son habitude, dès qu'il me vit, Ali Baba recula au fond de son box et plaqua ses oreilles en arrière. Je soupirai.

"Peut être qu'un jour tu seras content de me voir mon beau. Mais malgré ton mauvais caractère, je t'aime quand même !" lui dis-je.

Je rentrai dans le box de l'étalon gris, puis je m'approchais prudemment, licol et longe à la main. Comme je m'y attendais, il tenta de me mordre. Une petite tape sur le nez le fit relever un peu la tête. Je lui passai le licol et j'attachai la boucle, puis je fixai la longe et je sortis le pur sang arabe de son box. Je l'attachai à l'anneau associé à son box et j'entrepris de faire son pansage. Je l'étrillai, je le bouchonnai et je lui passai la brosse douce. Je nettoyai ses yeux et ses naseaux avec une éponge, puis je démêlai sa crinière et sa queue à l'aide d'une brosse à crins et d'un démêlant pour ne pas les abîmer. Je terminai le pansage par le curage de pied. Ali Baba tenta, à son habitude, de me mordre de nombreuses fois et il récolta pour sa peine une tape sur le nez à chaque fois. Il essaya aussi de me mettre des coups de sabots, que j'esquivai sans peine. A force, j'avais fini par devenir bonne à ce jeu là, et Ali Baba se faisait souvent gronder. Même s'il était souvent dangereux, j'aimais cet étalon au caractère impossible et j'adorais les défis donc c'est avec plaisir que je m'occupais de lui, même si lui était loin d'être aussi joyeux. Je lui tendis une carotte et un bonbon pour chevaux à la fraise, qu'il mangea avec plaisir, puis je restai un moment à le caresser. Et à le taper lorsqu'il tentait de me mordre. Je détachai la longe et je le rentrai dans son box, je lui enlevai le licol. Puis, je le laissai tranquille.