Box de Girotti

« Rencontre »

Je me levai tôt ce matin là. Une longue journée m'attendait et j'étais de bonne humeur, prête à travailler. Après ma séance de jeux avec Fatal, mon amie Astoria et sa jument Éternelle, je me rendis au club house du Haras de Pado, pour boire un coup avant de ramener Fatal au Domaine d'Éternel, mon domaine. J'avais attaché l'étalon palomino à la douche du Haras juste pour quelques minutes. J'attrapais une bouteille d'eau et un papier sur le tableau d'affichage attira mon attention.

"Du 2 au 4 Août 2012, grande vente de chevaux de plusieurs races, âges et spécialités. Abattoir si pas d'acheteur d'ici trois jours pour ces chevaux car reconversion de l'écurie en élevage de chevaux Pur sang Anglais."

Abattoir ? Quelle horreur ! Je sortis un morceau de papier froissé de ma poche et j'attrapai un stylo sur le bureau du club house. Je notai rapidement l'adresse puis je retournai chercher Fatal. Nous rentrâmes au domaine et je m'occupai de Fatal. Puis, je me dirigeai vers mon camion de transport pour chevaux, au cas ou je trouverai mon bonheur parmi eux. Je me devais d'aller voir. C'était à trois heures et demi de route du Haras de Pado, mais je m'en fichais. Pour aujourd'hui, j'avais décidé de ne pas respecter le dicton "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire aujourd'hui.". Je fis donc les trois heures de route pour me rendre à la vente de chevaux. Je me garai dans le parking puis je regardai autour de moi. Un homme vînt me voir.

"Bonjour et bienvenue aux Écuries Langarde. Je suis Mr Langarde, le propriétaire. Vous venez pour les chevaux à vendre ? (J'acquiesçai d'un signe de tête.) Ils sont par ici, suivez moi."

L'homme me conduisit dans une grande écurie extérieure, disposée en U autour d'une grande cour, où plusieurs personnes et groupes de personnes observaient les chevaux, ou concluaient des ventes. Il me dit que tous les chevaux de cette écurie étaient à vendre, et qu'ils partiraient à l'abattoir si ils ne trouvaient pas acquéreur. Cet homme me dégoûta profondément. Comment pouvait-on envoyer autant de chevaux à l'abattoir juste parce que, du jour au lendemain, on avait envie de changer totalement de races ? Je ne pris pas la peine de répondre et je me dirigeai vers le premier box de l'écurie, sur ma gauche. J'observai les chevaux, les uns après les autres, lisant la copie du dossier qui se trouvaient dans une boite à côté de chaque box. Heureusement, je trouvai plusieurs boxes vides, ce qui me soulagea. Au moins, ces chevaux là ne risquaient plus rien. Dans le tout dernier box de l'écurie se trouvait une magnifique jument blanche, qui attira immédiatement mon regard. Je lus en entier le dossier qui la concernait. Aucun de ses vaccins n'étaient à jour, elle n'était pas non plus vermifugée, mais en dehors de ça, elle semblait relativement bien traitée. Elle se nommait Girotti de Waerden, jument âgée de 7 ans et de race Kladruber. Elle était spécialisée en dressage et, de sa vie, elle n'avait jamais rien fait d'autre, et elle était très peureuse en dehors d'un carré de dressage. Je hélai le propriétaire des écuries, qui vînt vers moi. Sans m'embarrasser de manière, je lui dis :

"Je vous la prend."

L'homme me fit signer les papiers et me dit que je pouvais l'emmener. Il me remit son dossier complet, son carnet de santé et tous les papiers de la jument puis il s'en alla. J'allai chercher un licol dans le camion, ainsi que des protections de transport, puis je rejoignis le box de la jument blanche. Je déposai les protections à côté puis j'entrai dans le box. Girotti me regarda, méfiante, les oreilles en arrière.

"Salut ma belle ! Je suis ta nouvelle propriétaire, et je vais t'emmener dans ta nouvelle maison." dis-je doucement à la belle blanche.

En entendant ma voix, elle pointa ses oreilles en avant et avança sa tête vers moi. Je la laissai me sentir, puis avec douceur, je lui mis le licol. J'y fixai la longe et je caressai la belle blanche. Je passai la longe par dessus la porte puis je présentai les protections de transport à Girotti. Ne bougeant pas, je les lui mis les unes après les autres puis je lui donnai un morceau de pain dur pour la récompenser de son calme. J'attrapai la longe puis je conduisis Girotti au camion, où je baissai le pont. Je la fis monter et elle ne résista pas. Il y avait un filet à foin et, lorsque je l'eus attaché, Girotti s'empressa de se régaler. En souriant, je descendis du camion et je le refermai. Puis je pris la route jusqu'à mon domaine. Une fois arrivée, j'appelai le vétérinaire, et le maréchal-ferrant, qui avaient justement un trou immédiatement. Ils vinrent tous les deux en même temps. Je fis descendre Girotti du camion et je l'attachai à l'anneau du mur de l'écurie. Je retirai ses protections et je laissai le vétérinaire examiner ses pieds. Une fois que le vétérinaire eut déclaré que les pieds de la jument blanche étaient sains, le maréchal-ferrant ferra la jument. Le vétérinaire examina Girotti puis il la vermifugea et il lui fit ses vaccins. Puis je les payai et ils s'en allèrent. J'allai attacher la belle blanche à la douche, dans l'écurie, puis je m'empressai de préparer son box. J'y étendis une bonne couche de copeaux de bois, j'actionnai l'abreuvoir automatique jusqu'à ce que le niveau de l'eau me paraisse suffisant puis je mis une ration de granulés dans la mangeoire et une ration de fourrage en dessous. Je mis également une pierre à sel puis j'allai dans la sellerie, chercher une plaque dorée sur laquelle je collai les lettres noires formant Girotti. Je la fixai à la porte puis j'allai faire le pansage de Girotti. La belle blanche observait partout autour d'elle avec méfiance, mais elle se rassura lorsqu'elle me vit approcher. Je lui passai le bouchon et la brosse douce, car elle n'était pas très sale, puis je lui curai les pieds. Je démêlai sa crinière et sa queue puis je nettoyais ses yeux et ses naseaux, avant de la conduire dans son nouveau box. Puis, après lui avoir donné un morceau de pomme, je la caressai un moment puis je la laissai tranquille. Je retirai son licol et je fermai la porte du box derrière moi puis je ramenai le matériel de pansage, désormais celui de Girotti, à la sellerie.

« Première séance »

Aujourd'hui, week-end ! Enfin ! Je me levai vers 7h, je déjeunai et j'enfilai une tenue d'équitation. Puis je me rendis au Domaine d'Éternel, où mes chevaux m'attendaient. Aujourd'hui, je commencerai par m'occuper de Girotti, une belle jument Kladruber blanche achetée quelques jours plus tôt. Je lui avais laissé quelques jours pour s'adapter un peu à son nouveau chez elle, mais aujourd'hui, au travail. Il était temps que je découvre un peu ma jument. Je regardais le ciel. Il était gris et il risquait de pleuvoir, donc j'utiliserais le manège du domaine. Je préférai la carrière, monter à l'extérieur était toujours agréable.

Lorsque j'ouvris la porte de l'écurie, quelques hennissements joyeux m'accueillirent et beaucoup de mes chevaux sortirent la tête par dessus leur porte. Je saluai tout ce monde avec une caresse et quelques paroles gentilles, puis je me rendis à la sellerie, où je récupérai le matériel de Girotti. J'allai à son box et je déposai tout sauf le matériel de pansage à côté du box. La jument blanche recula un peu pour me permettre d'entrer dans le box. Je caressai son encolure.

"Alors ma grande, comment ça va ? Tu te plais ici ? Tu commences à t'y habituer ?" lui dis-je doucement.

Comme pour me répondre, elle s'ébroua. Je souris puis j'entrepris de la panser. Elle n'était pas sale, juste quelques brins de foin et quelques copeaux de bois parsemaient sa belle robe blanche. Je lui passai donc le bouchon puis la brosse douce, pour lustrer sa robe. Je pris du démêlant et j'en aspergeai la crinière avant d'y passer la brosse à crins. Puis, comme Girotti avait une longue crinière, je décidai de faire des tresses pour éviter que la longue crinière de la jument se réemmêle trop pendant la séance de dressage. Avec savoir-faire, je tressai la crinière, que je trouvai bien adaptée pour toute sorte de tresses. Une fois que j'eus terminé les tresses de la crinière, je décidai d'en faire également au toupet, de manière à ce qu'elle n'ait pas ses crins dans les yeux. Tranquille, Girotti semblait apprécier que je m'occupe d'elle. Elle ne bougeai presque pas, se contentant de fouailler un peu de la queue, où de bouger ses oreilles. Pour me faciliter la tâche, elle avait même étendu l'encolure ! Je caressai la jument, puis je m'attaquai à la queue. Je la démêlai puis je décidai de la tresser, pour le plaisir. Girotti ne bougeait toujours pas. Lorsque j'eus terminé la tresse de queue, je nettoyais les yeux et les naseaux de Girotti avec une éponge. Bien qu'elle n'apprécia pas ça, elle se laissa faire. Je la félicitai. Je terminai le pansage par le curage de pied. Elle me les donna avec bonne volonté et attendit tranquillement que j'ai terminé. Je déposai le matériel de pansage à l'intérieur du box, puis je posai selle, tapis de selle, amortisseur et filet sur la porte du box. Je pris des bandes de polo rouge et je les enroulai autour des jambes de la jument blanche, pour la protéger. J'attrapai le filet et je présentai le mors à la jument, qui l'accepta sans problème. Je passai la têtière par dessus les oreilles de la jument blanche puis je réglai les montants du filet et ceux de la muserolle à la tête de Girotti. Puis j'attachai la sous-gorge et la muserolle. Ensuite, je passai le toupet tressé par dessus le frontal. Je posai tapis de selle, amortisseur et selle sur le dos de la jument blanche, puis je sanglai. J'étirai les antérieurs de la jument l'un après l'autre pour enlever les plus de peau sous la sangle puis j'attrapai bombe, gants et stick. Je me saisis des rênes et je conduisis Girotti au manège du domaine.

______________Manège________________

Ma première séance avec Girotti s'était plutôt bien passée. La jument blanche était très réactive, et à l'écoute. Elle était vive mais sans chercher à se soustraire aux demandes ou à faire ce qu'elle voulait. Je reconduisis la jument à son box. Je remontai les étriers et je dessanglai, puis j'enlevai selle, amortisseur et tapis. Je lui enlevai également le filet puis je retirai les bandes de polo en les roulants au fur et à mesure (j'avais passé la brosse douce dessus pour enlever le sable). Puis j'entrepris de faire le pansage de la jument. Je lui passai le bouchon et la brosse douce, puis je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge. Je défis chacune des tresses avec soin puis je brossai les crins de la crinière et de la queue de la jument. Puis je curai les pieds de la jument, qui se laissa parfaitement faire. Je la caressai un bon moment puis je lui donnai une carotte et une pomme. Vu comment elle regarda les friandises, elle ne devait pas en avoir eu depuis très très longtemps. Elle les mâcha longuement, manière de faire durer le plaisir.

"Alors ma belle, tu as trouvé comment notre petite séance ?" fis-je à la jument.

Je caressai encore un peu la jument puis je décidai de la laisser tranquille. Je refermai la porte du box derrière moi puis je ramenai le matériel à la sellerie. Je lavai le mors avant de remettre le filet à sa place.

« Danse avec nous »

En arrivant au Domaine d'Éternel, tôt, ce matin là, j'avais envie de voir mes chevaux danser. J'en sélectionnai trois : Fatal, Girotti et Oeuvre. Les trois, habitués à exécuter des airs de dressage, à pied ou montés. Je préparai donc les trois chevaux pour la séance.

Après Fatal, Girotti. Je me rendis à la sellerie, où je récupérai licol, longe, bandes de polo et matériel de pansage. Puis j'allai au box de la jument qui hennit de joie en me voyant.

"Salut ma belle ! Aujourd'hui, tu vas danser un peu." fis-je à la magnifique jument blanche.

J'ouvris la porte de son box et j'entrepris de faire son pansage, après l'avoir saluée comme il se doit et l'avoir caressé une bonne dizaine de minutes. Je l'étrillai, je la bouchonnai puis je lui passai la brosse douce. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je démêlai sa crinière et sa queue avec soin. Je brossai chaque mèche jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de noeuds, dans la crinière ou dans la queue de Girotti. Je terminai par lui curer les pieds, en prenant garde de ne pas lui faire mal. Suite à quoi, je lui passai son licol, que je bouclai, et je fixai la longe. Je sortis Girotti du box et je fermai la porte derrière la jument, avant de l'attacher à l'anneau à côté de sa porte. Je lui mis quatre bandes de polos vertes foncées. Puis j'allai à la sellerie. Je ramenai le matériel de pansage de Girotti puis je pris celui d'Oeuvre, avec son licol, sa longe et ses bandes de polos.

______________Box d'Oeuvre_______________

Suivie par Oeuvre, je détachai Girotti puis j'allai détacher Fatal avant de conduire mes trois chevaux au manège.

___________Manège_______________

Après la petite séance de travail à pied, je ramenai les trois chevaux et je les attachai devant leur box, Girotti en avant dernière. Je m'occupais d'elle après Fatal. J'allai à la sellerie ou je pris son matériel de pansage puis je me rendis à son box. Je retirai chaque bande des membres de la jument puis je les roulai. Je fis entrer Girotti dans son box puis je lui retirai le licol. Je l'étrillai, je la bouchonnai puis je lui passai la brosse douce. Je nettoyais ses yeux et ses naseaux avec une éponge puis je démêlai à nouveau sa crinière et sa queue. Je terminai par le curage puis je graissage de pied. Comme un gros amour, Girotti se laissa faire sans problème. Je lui donnai un morceau de pain puis je la laissai tranquille après un gros câlin et un bisou sur le front. Je ramenai son matériel à la sellerie puis je me rendis au box d'Oeuvre.