Box d'Orage

J'arrivais dans les écuries du haras et entendais un hennissement familier. C'était celui d'Orage. J'étais pressée d'aller voir sa blessure. Je pris ma boîte de pansage et son licol, j'entrais dans le box et lui ajustais son licol à la tête. J'allais chercher un seau d'eau, de la bétadine, des compresses et un bandage. Je commençais par enlever le bandage de la veille, nettoyais la plaie d'abord à l'eau puis à la bétadine avant de refaire son bandage. Je dois avouer que sa blessure était "belle", elle était mieux que le veille. Je l'étrillais aux parties charnues de son corps pour ensuite le bouchonner afin d'enlever les poussières avant de lui curer les pieds. Je le caressais, il avait l'air fatigué. Peut-être avait-il mal dormi car sa blessure lui faisait mal ? Je décidais de faire une balade pour le détendre. C'était le week-end et une balade ne me ferait pas de mal ! Je le sellais, lui mettais un joli tapis et lui posais délicatement des bandes de polo pour comme la veille protéger son bandage. Je le bridais, mettais ma bombe et le sortais des écuries avant de me mettre en selle et de partir en direction des sentiers de balade.

Je rentrais Orage au box, il boîtait un peu. Je n'aurais pas dû le monter, j'aurais dû le laisser se reposer mais je ne l'ai pas fait. Je lui enlevais son matériel en me repentissant. Je le brossais, lui faisais des câlins et lui donnais des carottes pour le réconforter. Il me regardait avec compassion pourtant c'était lui qui souffrait pas moi.
« A demain mon beau ! Je viendrais te brosser et te sortir un peu au paddock » , lui dis-je en m'éloignant.

J'entrais dans le box d'Orage, je lui mettais son licol et le caressais. Il avait les yeux plein de tristesse. Il était malheureux et c'était de ma faute. Je serrais sa tête contre moi, il fermait les yeux. Je le brossais rapidement, le sortais de son box et l'emmenais au paddock.

Je le rentrais dans son box avant de commencer un bon pansage. Je l'étrillais et le bouchonner avec soin. Je lui peignais ses crins jusqu'à ce qu'ils soient démêlés. J'allais chercher un seau d'eau, une éponge, de la bétadine et un bandage. J'enlevais soigneusement son ancin bandage, passais une éponge mouillais sur sa plaie et le apliquais de la bétadine avant de refaire son bandage. Je le caressais et lui donnais des friandises.
« Au revoir Orage ! Je ne suis pas sûre de venir demain car je finis à 18h et que devrais réviser pour mon contrôle final d'histoire »
Il me regardait m'éloigner.

J'arrivais dans les boxes, en pensant trouver mon cheval aussi triste que les autres jours mais en entrant dans le box, il vint me voir. Il s'était métamorphosé, ce n'était plus le cheval abattu de ces derniers jours. Il me secoua avec sa tête pour réclamer quelque chose alors je le caressais et lui ajustais son licol. Je sortais mes brosses et commençais son pansage. Je l'étrillais, le bouchonnais, lui peignais ses crins et lui curais les pieds. Aujourd'hui était un jour un peu spécial, j'allais monté Orage en selle western. Je lui mettais sa selle et sa bride. Je mettais ma bombe avant de sortir Orage des écuries et de monter sur son dos.

Je rentrais Orage dans son box. J'étais pressée car mon père m'attendait. Je le dessellais et le débridais en deux en trois mouvements. Je lui donnais des carottes et le serrais dans mes bras avant de partir vers le parking du haras.

J'arrivais dans les écuries, Orage ne m'avait pas entendu.
« Bonjour mon beau »
Il se retournait, me regardait et vint me voir. J'entrais dans le box avec à la main son licol et ma boîte de pansage. Je lui ajustais son licol et sortais mes brosses. Comme d'habitude, je l'étrillais, le bouchonnais, lui peignais ses crins, l'époussetais et lui curais les pieds. Je lui mis une selle et une bride western ainsi qu'un tapis assez épais pour bien protéger son dos du poids de la selle. Je mettais ma bombe, sortais Orage de son box et montais sur son dos.

Je rentrais Orage dans son box, le dessellais et le débridais. Il se frottait sur moi mais j'étais fatiguée et je le rejettais. Je lui donnais une pomme juteuse. Je m'en voulais de l'avoir ainsi rejetté.
« Pardonne-moi mon beau »
Je le caressais et le serrais dans mes bras comme chaque soir. Je lui fis un bisou sur son chanfrein, lui dis au revoir et partais.

J'arrivais dans les écuries des propriétaires et m'avançais vers le fond où se trouvait le box d'Orage. Il mangeait traquillement son foin, je faisais claquer ma langue, il se retournait puis s'avançait pour venir me dire bonjour. Je caressais son chanfrein puis entrais dans son box. J'avais toujours dit que le pansage était un moment privilégié mais je n'avais pas souvent le temps de le prolonger. Je le brossais pendant une dizaine de minutes. Je lui posais son tapis noir qui était plutôt épais et lui mettais, comme depuis quelques jours, sa selle et sa bride western. Je mettais ma bombe et regardais l'heure. J'avais rendez-vous avec Etoly dans 10 minutes pour un entraînement à la monte western. Je sortais Orage des écuries, me mettais en selle avant de l'emmener vers le manège où je devais retrouver Etoly et sa jument Taïga.

J'arrivais dans les écuries des propriétaires, prenais le licol d'Orage et au passage caressais Alanoï. Une fois, devant le box de mon bel étalon bai, je faisais claqué ma langue, il se retournait. Il avait l'air triste, triste d'être resté enfermé dans son box pendant 3 jours. J'entrais dans son box, le caressais et lui mettais son licol. Je le serrais fort contre moi.
« Excuse-moi de t'avoir délaissé mais je n'avais pas trop le temps. Tu sais que tu m'as manqué, hein ? »
Il soufflait dans mes chevaux puis se secouait. Je le caressais à nouveau, je l'aimais ce cheval, je l'avais aimé depuis que je l'avais choisi dans le bureau de la directrice. Je commençais à le brosser sérieusement car je suppose que vu sa saleté il s'était couché dans son box dont la litière était à changer. Après une demi-heure, il était enfin propre et il était temps que je le prépare pour arriver à l'heure à l'hippodrome. J'allais chercher une selle Mc clean et une bride puis je les mettais à Orage. Je le sortais des écuries, prenais ma bombe et partais à pied jusqu'à l'hippodrome.

J'arrivais dans les écuries de mon domaine suivie de ma mère. Elle voulait absolument voir mes chevaux. J'entrais dans les écuries, allumait les lumières. Les chevaux n'avaient pas de foin, le palefrenier était-il malade ? Je laissais ma mère pour donner à manger à mes chevaux qui n'attendaient que ça.
« - Désolée de t'avoir laissé maman mais le palefrenier n'a pas donné le foin aux chevaux. Il doit être malade.
- Ce n'est pas grave. Alors si tu me présentais tes chevaux ?
- Bien sûr ! Voici Orage, je t'en avais parlé. C'était mon cheval de demi-pension et je l'ai acheté. C'est un étalon Anglo-Arabe bai. Il est destiné au saut.
- Il est magnifique, tu as fais un bon choix !
- Ensuite, voici Alanoï, c'est un étalon Rocky Moutain alezan. C'est un cheval de loisir, il n'aime pas trop travailler.
- Dommage mais il est beau.
- Voici mes 3 Shetlands : Fleurette, Polly et Twister. Polly est la mère de Fleurette et Twister est le poney que papa a sauvé. Il a dû t'en parlé.
- Oui, bien sûr.
- Je vais préparer Orage, j'ai rendez-vous avec des amis pour un match de Horse-ball.
- Je peux venir vous voir ?
- Si tu veux ! »
Je prenais ma boîte de pansage ainsi que le licol d'Orage et entrais dans son box. Je le caressais et commençais à le brosser. Je vérifier que le passage de sangle et les membres soient bien propres afin qu'avec la sangle et les protections il n'y ait pas de blessure. J'allais cherché le harnachement d'Orage et tout mon matériel de Horse-ball : martingale, sangle de ramassage, cloches et guêtres. Je revenais, les bras chargés, dans le box de mon bel étalon. Je posais son tapis marron et sa selle sur le dos. Je passais la martingale au-dessus de ses oreilles puis dans la sangle avant de serrer cette dernière. Je vérifiais qu'elle était bien au milieu du poitrail d'Orage. Je bouclais sa croupière, descendais mes étriers et attachais ma sangle de ramassage en m'assurant que le mousqueton soit à l'intérieur et que la sangle passe dans la martingale. J'ajustais ses guêtres en vérifiant de bien mettre les velcros à l'extérieur et vers l'arrière puis je lui mettais ses cloches. Je lui mettais sa bride et m'assurais une dernière fois que tout était en ordre. Je le sortais de son box, mettais ma bombe et prenais mon ballon. Une fois à l'extérieur, je partais à pied jusqu'au manège accompagnée de ma mère et d'Orage.

Ce matin, j'étais allée au collège puis j'étais retournée manger chez moi. Après le repas, je m'étais dépêché d'enfiler ma tenue d'équitation pour aller m'occuper de mes chevaux. Orage n'était pas sorti depuis mercredi dernier, je devais travailler Twister, Papillon avait besoin d'un travail régulier et des naissances étaient prévues. Mon père garait sa voiture sur les rares places de stationnement que proposait mon domaine. Je descendais de voiture, courais jusqu'au box d'Orage et l'entourais dans mes bras.
« Tu m'as manqué mon beau », lui disais-je avant de lui coller un bisou sur le chanfrein.
Je rentrais dans son box, lui mettais son licol et le caressais. Mon père arrivait, il avait décidé de rester pour me voir monter. Je sortais mon étrille et mon bouchon. Un bon pansage était en vue ! J'enlevais toute les poussières car il avait dû être sorti par Julien, le palefrenier qui était chargé de sortir les chevaux du domaine au paddock. Il n'avait pas brossé Orage, sûrement parce qu'il n'avait pas eu le temps pour ça. Le principal était que Nicolas ait mis du foin aux chevaux et que Julien les ai sorti au paddock. J'étrillais Orage sur les parties les plus charnues de son corps puis passais le bouchon pour enlever les poussières et nettoyer ses membres qui étaient boueux. Mon père m'observait avec attention. Peut-être avait-il l'intention de s'occuper de chevaux ? Je prenais ma brosse douce pour lustrer le poil de mon bel étalon bai. Je peignais sa crinière avec soin et curais ses pieds. Il était enfin propre ! J'allais cherché son filet et revenais le lui mettre. J'avais décidé de monter à cru. Je mettais ma bombe, puis sortais Orage des écuries, demandais à mon père de me faire la courte échelle, il m'aidait à me hissais à cheval avant de partir moi à cheval, lui à pied en direction du manège où j'avais décidé de travailler Orage.

Je rentrais Orage dans son box. Je lui enlevais son harnachement et allais le ranger à sa place dans la sellerie de mon domaine. Je revenais avec un couteau de chaleur, une pomme bien jaune et une couverture dans les mains. Je rentrais à nouveau de la box, posais la couverture et la pomme sur le mur afin de pouvoir passer le couteau de chaleur sur la robe baie mouillée de mon étalon. Qu'il était gourmand ! A peine j'eus le dos tourné qu'il attrapa la pomme et la mangea tout entière. Je riais aux éclats et lui tapotais chaleureusement l'encolure. Je posais le couteau de chaleur sur le mur, prenais la couverture, la posais sur le dos d'Orage et l'ajustais. J'allais ranger le couteau de chaleur et laissais un petit mot sur le bureau pour Julien. Je lui demandais d'enlever la couverture d'Orage et de sortir Polly au paddock car elle devait avoir envie de se défouler depuis le temps. Je revenais voir Orage pour lui dire au revoir, sortais des écuries et en fermais la porte. Je marchais rapidement pour arriver plus vite au domaine de Rhéa où je devais m'occuper de Millow.