box d'Ecume.

Invité

« Désespoir. »
→ dimanche 17 juin.

Je refermai tout doucement le fil électrique de l'incroyable installation de Breack Me, mon quater horse au regard triste. Je fis une moue, voyant qu'il n'entrait toujours pas dans son box. Ce n'était pas les trois misérables crottins qui allaient me faire croire qu'il y passait du temps ! C'était tellement fâcheux de voir un cheval si triste, ça nous prenait les tripes... Je voulais à tout prix me changer les idées. Besoin de renouveau, de quelque chose d’ensoleillé ; de la chaleur du corps d'autres équidés. Je me dirigeai tout naturellement en direction du box d’Écume, mon cinq ans que j'avais depuis tout petit. C'était une grande histoire qui nous liait tous les deux, et j'étais vraiment fière de l'avoir à mes côtés.

J'arrivai enfin à hauteur de l'écurie intérieure, Écume se trouvait dans les touts premiers box. C'était simple : les premiers arrivés étaient dans les box d'entrée, les derniers dans ceux du fond. Ça me permettait d'arriver toujours dans le même décors, toujours avec -pour cheval- Magic et Écume, mes premiers amours. Un sourire se dessina automatiquement sur mon visage. Je ressentais enfin le plaisir d'être à ses côtés, près de lui et d'en partager autant que je le pouvais. Je ne cessai de vouloir le regarder, et de partir en balade avec lui, c'était d'ailleurs ce que j'avais prévu de faire pour aujourd'hui.

« Coucou toi, mon bel étalon de déjà cinq ans. Alors, comment vas-tu ? Ça fait longtemps que je ne suis pas venue, ça fait un mois... »

Mon sourire disparu et fit place à une malheureuse grimace. C'était désolant de voir comment je m'occupais de mes chevaux, c'était triste. Il ne suffisait plus que quelqu'un contacte des associations, mais après tout, je le méritais. Ils restaient là parfois, dans leurs litières dégoûtantes... il fallait que je me ressuscite, et vite. Je poussai doucement le loquet du box en bois, où était collé une ardoise. Cinq lettres ornaient ce petit carré grisâtre, E, C, U, M, et E. Un simple petit cœur se trouvait juste après, ce qui donnait une petite touche de poney préféré, même si ce n'était pas le cas. Je n'avais aucunes préférences, aucune. J'aimais tous autant mes chevaux et je ne m'en lassai jamais, même si parfois j'étais obligée de vendre...

Mes doigts parcoururent alors les longs crins de l'étalon. J'aimais son style décalé, son style de poney de club. J'avais plusieurs styles différents à vrai dire, comme les poneys de compétitions, ou bien un comme lui, ce magnifique haflinger au regard peu commun. Je finissais par masser délicatement son encolure encore peu musclée, malgré les deux années de travail. Ses oreilles ne cessaient de bouger, et son nez de parcourir maladroitement mes poches pourtant vides. Je ris, faisant voler les oiseaux nichés dans mon toit en plexiglas opaque. Je les suivis quelques instants du regard, avant de les fixer de nouveau dans ceux de ma monture.

D'un air pressé, je ressortis du box comme si un serpent s'y trouvait. Il ne me restait que peu de temps avant que ma mère n'arrive, et je voulais avoir le temps de partir au moins en petit trotting tranquillement pour profiter de ce soleil de fou. J'avais laissé la porte du box d’Écume ouverte mais je lui faisais largement confiance, je me dirigeai pendant ce temps dans la sellerie pour prendre tout le matériel nécessaire. Et si ça allait être sa première balade ? Je ne savais plus vraiment où j'en étais avec mes chevaux. Je ne cessai de m'occuper d'eux au box, je ne trouvais pas le temps pour le travail quotidien que je devais pourtant leur apporter. Je pris rapidement un tapis de monte à cru, ainsi qu'un filet à muserolle croisée et me dirigeai en courant vers l'étalon qui avait passé sa tête à l'extérieure de son habitat. Je ris, voyant qu'il m'attendait bien sagement.

Les bras chargés, je revins de nouveau vers lui et posai tout mon matériel au pied de ses antérieurs. Ses yeux me fixèrent quelques secondes, avant de se reposer vers le bric-à-brac qui trônait à ses pieds. Pas le temps pour un pansage, j'allai lui en faire un par la suite, après notre petite séance. J'avais soudain une idée merveilleuse : sortir deux chevaux en même temps. Il ne me restait plus qu'à choisir le quel, mais pour l'instant, j'allai me concentrer sur l'équipement du jour. Finalement j'optai pour monter en selle de randonnée, avec mon tapis à poches. J'y logeai mon téléphone portable ainsi que mon appareil photo numérique, et enfilai rapidement mon filet à muserolle croisée sous lequel j'y glissai discrètement de la moumoute de couleur bordeaux. Il ne me restait plus qu'à préparer le cheval qui allait nous accompagner.

( balade )
Je revins du box d'Arobaze, qui nous avait accompagné durant cette courte balade. Ça avait été bien ; même très bien. J'avais littéralement adoré galoper, ventre contre mon visage protégé par mon casque, et mes chevaux... si heureux. Cela faisait fort longtemps que je n'étais pas sortie en balade mais ça en valait largement la peine, j'adorais littéralement ça. C'était donc avec le sourire que je me redirigeai de nouveau vers le box d’Écume qui m'attendait bien sagement là. Mes yeux bleus avaient légèrement rougis, j'étais remplie d'émotions.

Invité

finish.

Invité

confiance + 10 %
soin + 05
moral + 06

+ 05 pommes

Invité

Aujourd'hui, c'était Écume dont j'allais m'occuper. Bien sûr, je pouvais très bien faire d'autres chevaux, mais c'était lui le premier, et lui qui était prioritaire à tous les autres. J'étais pressée, car cela faisait bien longtemps que je n'étais pas venue le voir. Et pourtant, je l'aimais ce cheval, énormément, même. Je l'avais débourré, je l'avais aimé. Et maintenant, il avait cinq ans. Je pris la direction de son box, que je connaissais par coeur. Il se trouvait dans l'écurie intérieure, dans un des grandes box, le deuxième sur la gauche, précisément. C'était d'ailleurs le voisin de Magic. Il aurait très bien pu être celui de Narrow mais ce dernier étant un hongre, il se trouvait maintenant dans l'écurie extérieure avec les juments. Je sifflai doucement, pour attirer l'attention de l'haflinger. il leva la tête, et pointa ses oreilles vers l'avant. Il était heureux de me voir, et c'était réciproque. Tout en souriant j'ouvris la porte du box et déposai un baiser sur le bout du nez du beau cheval alezan. Il avait grandi, je trouvais. Mais c'était sûrement parce que je ne l'avais pas vu depuis longtemps. Depuis quelques semaines, mais, c'était long, très long. Voire trop long. Je lui caressai le contour des yeux et lui tendis une petite friandise, pour nous mettre tout deux dans la bonne humeur. Puis je pris le licol corde rouge qui était posé contre la porte du box, et lui passai autour de la tête. J'allais travailler avec. J'attachai la longe, assortie au licol à l'anneau intérieur. Nous allions le préparer dans le box, le manège se trouvait juste à côté et j'allais justement utiliser cette infrastructure. Et pour cause, je voulais le faire sauter en liberté.

Je pris mon sac de brosse, et pris mon étrille américaine. Le beau haflinger avait prit son poil d'hiver, la poussière s'y était accumulé. Je calai la brosse dans ma main et, par mouvements circulaires, ôtai toute cette poussière. Un nuage se dessina au dessus de son dos musclé. Je toussai légèrement, tout en continuant les mouvements qui servait à nettoyer l'étalon. J'hésitai beaucoup au sujet de sa castration. Après tout ça n'allait pas être un reproducteur exceptionnel, il avait fait quelques poulains, pas plus. Mais il n'avait pas un caractère gênant, et c'était la chose qui me poussait à le garder entier. Je continuai à faire ces mouvements circulaires, puis laissai tomber l'étrille pour prendre un bouchon. Cette dernière brosse allait finaliser le brossage du poil. Je le passai rapidement sur l'encolure, le ventre et la croupe, ainsi que sur le ventre, qui avait jauni. Puis je pris un cure-pieds et enlevai la terre, la paille et autres qui s'étaient accumulés sous les sabots d’Écume. Je reposai le cure-pieds, et pris un petit peigne, pour démêler sa longue crinière. J'hésitai également à lui faire une coupe en brosse. Mais ça lui donnait sûrement trop un air de poney de compétition, quoique, j'hésitai beaucoup. Il me fallait quelques temps encore pour réfléchir, mais je savais que la séance de saut allait me suffire. Je caressai la tête de l'étalon et détachai la longe de l'anneau. C'était l'heure de sauter, maintenant.

manège.

Notre séance de saut s'était montrée très intéressante. Jamais vu découvrir son coup de saut, pas exceptionnel mais suffisant pour quelques épreuves de saut par ci par là. Je caressai la tête de l'étalon tout en prenant la direction de son box, où j'allais pouvoir lui mettre une petite couverture avant de le laisser au paddock. Deux heures et demie, c'était le temps qu'il allait y passer, c'était tout ce que je pouvais faire pour aujourd'hui et je n'étais même pas sûre de pouvoir tenir ce délai. Je pris la couverture et lui enfilai sur le dos, avant de fermer les sangles et sanglons. Cette couverture beige lui allait à merveille, j'en étais très contente ! Avec ça il allait pouvoir se défouler convenablement sans attraper froid. Je détachai de nouveau la longe et nous prîmes cette fois ci la direction des paddocks.

paddocks.

C'était décidé, j'allais lui faire une coupe en brosse. Pourquoi pas, après tout ? C'est vrai, ses longs crins lui allaient bien mais pas tant que ça. Je me munis de mon ciseau, ainsi que de ma tondeuse. J'avais attaché Écume à l'anneau de son box, comme tout à l'heure, avant d'aller sauter. Je démêlai d'abord le tout avec mon peigne de tout à l'heure, pour ainsi couper bien droit. Je savais très bien que les premiers mois des coupes en brosse n'étaient pas très jolis, mais qu'en repoussant ça allait se montrer super joli. Une fois démêlée je pris le ciseau, et coupai à deux centimètres de la base. C'était court, très court, mais en repoussant ça allait être joli, je le savais. Mon ancien cheval avait ça, dans mon ancien club. Contente du résultat, je détachai de nouveau la longe du licol et lui tendis trois friandises à la carotte. C'était vraiment un bon cheval, cet haflinger. Puis je quittai le box, contente de notre séance du jour.

Invité

+12 soin et moral
+6 confiance
+6 pommes

Invité

< Dimanche 30 Décembre 2012

Après avoir fait un tour au domaine du Cerisier, je marche jusqu'au domaine d'Ecaussines. Aujourd'hui, Axelle et moi allons nous retrouver à la carrière pour faire de l'amazone... Grande première pour moi! D'une certaine façon je suis un peu angoissée, mais je suis plutôt contente d'avoir l'occasion de faire des choses que je ne ferai pas sinon. Et je suis plutôt contente, même si c'est paradoxal, de ne pas monter mon isabelle. Pas que je ne l'aime pas, mais je pense que ça aurait vraiment été ingérable. Je dois constamment le rassurer, mais je pense qu'il aurait été totalement déboussoler en sentant mes deux jambes d'un côté. Du coup Axelle m'a prêté Ecume pour la séance. Je m'arrête devant le box d'Ecume, et je souris en voyant le cheval. Il faut l'avouer, il est magnifique! J'adore sa robe, et il a une bouille adorable. Il ne vient pas vers moi, mais c'est pas grave! Je pose ma boîte de pansage à terre, et lui tend une friandise.
" - Coucou mon beau. Je vais te monter juste aujourd'hui, mais Axelle ne t'abandonne pas t'inquiète pas, c'est juste pour aujourd'hui! " Je lui explique en souriant, bien qu'explication ou pas... Il ne comprend de toute façon rien! Je sors de ma boîte mon licol, et j'entre dans le box du joli haflinger. Je tapote doucement son encolure pour lui dire bonjour et lui enfile le licol. Au début il résiste un peu, il lève un peu la tête, mais une main sur son nez l'en empêche.
" - Eh non mon loulou, désolé on va travailler aujourd'hui ! " Je souris et lui fait un bisou sur l'encolure avant de le tirer hors du box. Il me suit, pas très motivé. Je l'attache devant son box, et ouvre ma boîte de pansage... J'ai la légère impression d'avoir pansé 36 chevaux aujourd'hui. J'exagère un peu, mais il est vrai que j'ai pas mal pansé aujourd'hui! Du coup c'est machinalement que je passe l'étrille américaine, puis le bouchon et la brosse douce. Mais je n'en bacle pas pour autant mon travail! Comme à mon habitude, je fais de mon mieux pour qu'il soit tout propre. Encore plus quand ce ne sont pas mes chevaux, je fais toujours attention à donner un bon pansage à ma monture. Je lui cure ensuite les pieds, et lui démêle ses crins. J'adore ses crins, d'ailleurs! Ils sont tout fins, j'adore. Du coup, dès que je fini de démêler ses crins, je passe mes doigts dans ses longs crins. Heureusement que je suis arrivée un peu en avance, parce que j'ai du passé de bonnes minutes à admirer Ecume! Mais comme je déteste être en retard, je secoue la tête et me remet au pansage. Puis, je vais chercher le matériel d'Ecume. Je pose son tapis et son amortisseur sur son dos, puis une selle amazone. C'est assez... étonnant et innovant de poser cette selle. Je dégarotte et sangle, en regardant la selle du coin de l'oeil comme si je m'attendais à ce qu'elle me saute dessus ou quelque chose comme ça. J'appréhende un peu de poser mes fesses là dessus. Mais bon, comme on dit, qui vivra verra. Je mets des bandes de travail, à mes couleurs : Beiges et marrons. Puis je visse ma bombe sur la tête, les sourcils froncés.
" - À nous deux, selle amazone. " Je m'exclame en prenant une cravache. Comme je suis un peu en avance, je mets le filet d'Ecume mais n'attache pas sa muserolle pour le faire brouter devant l'écurie. Puis, après avoir perdu 5 bonnes minutes, je marche jusqu'au manège,

* * *

Manège

* * *

Je rentre dans l'écurie avec Ecume, après une séance plutôt compliquée pour moi! Mais plutôt amusante, et puis ça m'a permit d'apprendre un peu! Ma foi, cette séance n'était pas une mauvaise idée. Je devrai penser à remercier Axelle : Et pour m'avoir prêté Ecume, et pour avoir proposé cette idée de monter en amazone!
En tout cas, je suis lessivée, et c'est avec fatigue que j'attache Ecume. Je lui mets son licol, et le laisse manger quelques friandises pendant que je le desselle et lui retire ses bandes. Je roule les bandes maintenant, avant d'oublier et/ou d'avoir la flemme. Je range mes bandes, puis panse Ecume à nouveau. Je m'attarde surtout sur le bouchon et au curage de pied.
" - Bon allez Ecume... On va se dire au revoir! " Je m'exclame, lui flattant l'encolure. Il gratte sa tête à moi, et je pouffe de rire.
" - T'es mignon comme tout, mais je suis pas un grattoir! " Je pouffe de rire et le pousse, avant de lui grattouiller affectueusement le chanfrein. Je lui donne une nouvelle friandise, et le laisse dans son box.
" - Au revoir Ecume! "

Invité

merci de ta visite

confiance + 09 %
moral & soins + 10

+ 4 pommes