Box de Missouri

Malgré tous les efforts de mes parents pour me consoler, rien n’a pu sécher mes larmes. Déjà on l’enlève Soup, mais je ne peux voir mes deux chevaux que le lundi et le dimanche. Et le seul jour de la semaine où j’aperçois un morceau de sourire sur mon reflet dans le miroir, c’est aujourd’hui. Je termine de préparer mes affaires et m’échappe de chez moi. Dès que l’air frais souffle dans mes cheveux, je e sens déjà mieux. Je marche tranquillement vers le haras, et perdue dans mes pensées, je ne voit pas que je me dirige vers les paddocks. Quand je lève les yeux, c’est un Missouri tout content qui cherche a attraper Janis qui sont devant mes yeux. Je les écarquilles et siffle. L’étalon tend la tête et se dirige vers moi au grand trot, suivi de Janis. Je caresse la jument et décide la laisser là . J’ouvre la porte à Missouri, et j’ai alors une idée. Il me regarde comme si je suis folle. Je l’appelle, il vient vers moi. Je ferme la porte du paddock et me dirige vers l’entrée du haras. Tout les deux, nous parcourons comme ça la distance paddock-grille. Je lui flatte l’encolure, et, sous l’œil étonné d’un palefrenier, prend le licol. Je lui présente puis effectue une légère pression sur le haut de son encolure. Il la baisse et vient place sa tête dans le licol. J’ai lu ça dans un livre d’éthologie. Je boucle alors le licol, passe la longe autour de son encolure et fait un nœud. Je me déplace vers la barre d’attache, et il me suite. Là, je me place face a lui. Je lui fais un baiser entre les deux yeux et détache le nœud.

Que dire d’autre sur cet étalon merveilleux ? Qu’il est beau, puissant et doué ? Ca, je lui ai dit au moins mille fois. Parfait ? Cent. Je lui flatte l’encolure et lui donne une carotte. Je l’attache, sort les brosses et commence le pansage. C’est un moment privilégié qu’il ne faut pas gâcher. Ainsi, j’y passe le plus de temps possible. Je lui présente le cure pied, il le renifle. Ensuite, je lui demande son sabot. Il me le donne facilement. Je lui flatte l’encolure et dégage délicatement la sole en évitant la fourchette. J’enlève quelque cailloux et passe la bossette derrière. Je fais de même avec les trois autres et lui donne une carotte. Il a été très gentil. Je prends ensuite l’étrille et la passe. Il faut des mouvements circulaires et énergiques, dans le sens contraire à celui du poil et qui passe par les parties charnues, de la croupe à l’encolure. Je fais bien attention à ne pas lui passer trop fort. Comme, quand j’ai fini du côté gauche, l’étrille est pleine de poussière, je la tape contre le mur. Ensuite, je continue. Après, je passe le bouchon énergiquement dans le sens du poil. J’enlève ensuite la boue des membres, je dégage le passage de sangle et enlève la poussière. Pour finir, un coup rapide de brosse douce. A contre poil, dans le sens du poil, on frotte contre l’étrille et hop, le poil est lustré. Je l’harnache et va à l’hippodrome.

Hippodrome ♥

Il m’aura vendu du rêve, aujourd’hui. Pour le soulager, je lui enlève vite les équipements et lui passe un coup rapide de bouchon avant de l’emmener au box. Janis y est aussi. Je sors de ma poche un flacon d’huile essentielle de lavande et en place deux gouttes sur chacune de mes paumes. Je les place sur sa croupe et le laisse s’habituer. Il frisonne, puis ferme les yeux. Je fais de petits mouvements circulaires avec chacune des mains et remonte vers l’encolure. Quand j’ai fini le côté gauche, il est presque endormi. Je souris et fais l’autre côté. Dès que j’enlève mes mains, il dort. Je lui fais un baiser et part.

Une fois sortie du box de Soup, je me dirige à pas pressé vers celui de mon âme, Missouri. C’est pour cet étalon que j’ai craquer, lorsque je devais choisir ma demi-pension. Lui qui m’a fait voler, lui qui m’a montrer que j’étais beaucoup pour lui. Et aujourd’hui, je viens le remercier pour tout ce qu’il m’a offert. Tout ses moments exquis, tout ses moments où j’ai su lui montrer mon amour et qu’il me l’a rendu. Lui qui est ma vie, une partie de ma vie, partagée entre Janis, Soup et lui, ainsi que son futur poulain. Je souris et l’embrasse sur le chanfrein. Je plante mon regard dans le sien. J’y vois des étincelles, des images que j’aimerai voir. L’observer, c’est le connaître encore plus. Je connais tout ses défauts, toutes ses qualités, tout ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, lui. Je passe mes doigts dans son toupet et entre dans le box. Je fourre mon visage dans son poil, et lui parle. « Je suis heureuse d’avoir retrouvée Soup. Je l’aime beaucoup, autant que toi, mon ange… » Un ange. Ca lui va extrêmement bien. Un étalon, peut être, mais un anglo arabe calme, extrêmement compétent, qui me fais partager des moments unique. Un étalon comme ça, il n’y en a pas deux. C’est le seul et unique comme ça.

Je sors le flacon d’huile essentielle et en mets sur mes paumes. Je les frotte et les poses sur sa croupe. Je commence part le haut, descends vers le bas, et remontre, avec des mouvements circulaires, qui vont de haut en bas et de droite à gauche. Il est très détendu, la tête basse, les yeux fermés et la lèvre inférieure pendante. Je l’embrasse sur le chanfrein avant de passer de l’autre côté. Quand j’ai finis, j’essuie mes mains et lui donne une carotte. Je l’embrasse à nouveau puis part. Quelle superbe journée…

Je sais bien
Quel amour je préfère,
Attachée au principe,
Je suis l’amour et son contraire.
Mais que dirait mon père,
S’il me voyait ainsi,
Entre l’amour et son contraire

Dracula ♥ L’amour et son contraire

J'avais fait des recherches sur internet. J'adorai le saut et je n'avais pas de chance. Joyeux avait peur des barres, Alésia ne pouvait pas être monté, Panacha était plus pour le loisir et First Kiss, même pas la peine d'en parler, un cheval de dressage et qui ne voulait pas qu'on le monte. J'avais Dark, mais je ne pouvais pas lui faire faire du saut pendant trois heures de suite. Je devais donc trouver, absolument, un autre cheval pour pouvoir sauter.

J'avais justement trouvé Missouri. C'était un beau gris qui plus est entier. Sa cavalière me l'avais décrit calme. J'étais étonnée. Je verrais bien. De toute façon, calme ou non, je pourrais le retravailler. Je reçu, sur mon portable, un SMS de la propriétaire disant qu'elle arrivait. Je pris le chèque que j'avais fait, chaque chose à un prix, mais quand on aime on ne compte pas. J'allais dans la cour attendre mon futur protéger. Une camionnette arriva. Il y avait un van accroché à l'arrière. Je me dirigeai vers quand le chauffeur s'arrêta. Un homme à la quarantaine sorti. Du côté passager, il y avait une jeune fille, bonde. Elle ouvrit le van et alla un l'intérieur.

Elle sorti le cheval. Elle devait beaucoup tenir à Missouri car il était très bien protégé. Elle me le donna et demanda à voir le box ou aller vivre son loulou. Je l'emmenai en tenant Missou'. Je le fis entrer dans son box. A l'aide de son ancienne propriétaire, je lui enlevai toutes ses protections. L'homme, que je pensai être le père, amena une selle et un filet ainsi que trois sacs ou je pensais que se trouver les affaire de mon nouvel achat. Je lui indiquai la sellerie. La jeune demoiselle me dit que je pouvais aussi prendre les protections. Je la remerciai. J'aidai le père à tout ranger. Une bonne heure après, le père et la fille partirent.

J'allais à la sellerie prendre les brosses que l'on m'avait donner pour le grisou. Je pris le licol que je mis à l'étalon. Je l'attachai à l'anneau qui se trouvait dans le box. Il était très obéissant et calme. Je pris la brosse douce. Le cheval était déjà propre, c'était plus pour faire connaissance. Je le brossai lentement. Je lui parlais. De temps en temps, il renâclait ou alors il hennissait. Après trente petites minutes, je rangeai la brosse. Je pris la longe dans la main et m'appuyai contre le mur du box. La paille avait l'air bonne vu que Missouri n'arrêtait pas de manger. Je le caressai un peu et lui enlevai le licol. Il me donna un petit coup de tête. Je lui fis une dernière caresse et parti.

J'étudiais à present en internat. L'organisation des premières semaines fut rude, je n’avais à peine de temps pour moi. Maintenant que c'était les vacances, j'allais monter de nouveau. Je me dirigeai donc ce matin, de bonne heure, vers mon domaine. J'avais prévu de faire quelques compétitions avec Missouri si j'en avais la possibilité, je devais donc l’entraîner.

J'entrai par l'écurie. Je passais voir chacun de mes chevaux puis me dirigeai vers la sellerie. J'y pris le matériel de pansage appartenant à Missouri. J'avais prévu une petite séance de saut avec le bel Anglo. J'allais ensuite vers son box. Je posais le sac de pansage au sol avant de retourner à la sellerie pour prendre son harnachement. La bride sur l’épaule et la selle dans les bras, j’allais jusqu’à son box avant de poser le tout sur la barre qu’il y avait à sa porte. Je pris son licol et ouvris la porte du box. Je lui enfilais le licol et posais la longe sur son dos. Vous allez me dire que ça ne sert à rien, mais moi je vois ça de la façon suivant : il a toute la liberté qu’il souhaite et s’il arrive quelque chose, il m’est facile d’attraper la longe pour l’arrêter, de plus, répondant bien à mon appel, il me suivra si je sors de son box. J’ouvris le sac de pansage et en sorti l’étrille. J’avais investi dans un sac de pansage complet pour chacun de mes chevaux, dix au total. J’avais en plus de cela, ma mallette de pansage pour quand j’allais m’occupé des chevaux des autres, comme Preston par exemple. Par des mouvements circulaires, je passais l’étrille sur le dos de Missouri, à droite, puis à gauche. Je pris ensuite le bouchon. Je m’appliquai à lui passer sur les membres, en vérifiant au fur et à mesure qu’il n’ait rien. Je lui passais également sur le dos et l’encolure. De temps à autres, il tapait sur le sol avec son sabot, il était content. Il essayait également de me mordiller les cheveux. Missouri était un étalon calme et joueur, cela ne me choquer donc pas qu’à l’âge de 9 ans il cherche encore à me tester. Il était joueur au box cependant, une fois que l’on commençait à l’harnacher, il devenait l’étalon calme, sérieux, prêt à écouter et obéir. J’avais fini avec le bouchon, je prenais donc la brosse douce. Je commençais par la tête, poursuivant par l’encolure, le dos et pour finir les membres. Pour finir le pansage, je me saisis du cure-pied. Je lui fis les antérieur, puis les postérieur. Venant du pré, ses sabots n’étaient pas tellement propres, aussi je pris le soin de ne laisser aucuns cailloux dans le box.

Une fois fini, je pris son tapis, ce dernier était de couleur noir avec un liseré blanc. Je pris ensuite la selle que je déposais sur son dos. Il s’agissait d’une selle de saut, noire. Par la suite, je pris sa martingale à anneau que je passais autour de son encolure. J’allais à droite de Missouri pour descendre la sangle et regarder si les quartiers de la selle étaient bien positionnés. Je retournais du côté gauche pour passer la sangle dans le cercle de la martingale prévu à cet effet. Je lui enlevai ensuite son licol que je remettais sur la porte. Je pris alors son filet, noir également, dont la muserolle était cerclée d’une moumoute noire. Je passais les rênes autours de son encolure et je lui enfilais son filet. Je passais les rênes dans les anneaux de la martingale. Pour finir je lui mis des guêtres et des protèges boulets.

Je fermais le box et allais dans la sellerie. J’ouvris mon casier et pris mon protège dos, que je mis immédiatement, et j’attachai mes cheveux. J’attrapais ma bombe de couleur noire et la mis sur ma tête. Je l’attachai. Je refermais mon casier et retournai auprès de Missouri. Je pris les rênes et me dirigeais vers la carrière ou j’avais déjà installé un petit parcours.

Il était très tôt, environs 5 heure du matin. J'étais dans la cuisine, j'écrivais un mot à mes parents que je laissais ensuite sur la table. J'étais prête, j'avais mangé, j'étais habillée. Je sortie de la maison en prenant le soin de ne pas faire de bruit, puis le me dirigeai vers le domaine. Il y avait un peu de brouillard ce matin, j'espérais qu'il allait vite partir, sinon je ne pourrais pas faire ce que je voulais avec Missouri. Le domaine se trouvait à cinq minutes en voiture, il m'en fallut une vingtaine à pied avec une bonne cadence.

J'arrivais enfin au domaine. J'entrais par le bureau et mettais mes clefs dans le premier tiroir. Je vérifiais qu'il n'y avait pas de message sur le répondeur et me dirigeais vers les écuries. Hier soir, en regardant sur internet, j'avais trouvé une compétition de CSO. Bien sur, j'ai tout de suite inscrit Missouri, puis après réflexion, Dark également. La compétition était noté sur le saut bien sur, pour cela je n’avais pas à m’en faire, mais aussi sur le temps de réalisation. La vitesse n’était pas vraiment le point fort de Missouri, même si ce dernier adorait galoper à fond dans les prés ou sur le terrain d’entrainement comme hier. Aujourd’hui, j’avais donc pour mission : faire que Missouri aille plus vite. J’avais jusqu’à mercredi pour qu’il s’améliore. J’arrivais donc dans la sellerie. Je pris un couvre reins, des cloches, son sac de pansage, une cravache, la selle de loisir de Missouri ainsi que son filet, son un tapis et son amortisseur et j’allais déposer le tous à son box. J’avais mit l’étalon au pré la veille, je devais donc aller le chercher. C’est en sifflotant que je me dirigeais vers le paddock.

En revenant à l’écurie, je fis entrer Missouri dans son box. Il renâcla pendant que je poussais la porte. Par la suite, je lui enlevais sa couverture. Je déposais cette dernière sur la barre fixe du box. Je pris ensuite le bouchon et commençais le pansage. L’encolure, le dos, les membres. Je passais ensuite à la brosse douce. Je lui fis la tête et descendais progressivement. Je fini avec le cure-pied. Il avait pleins de cailloux, il avait pluie quelques jours plus tôt et le sol était encore humide et plein gadoue. Je lui retirais donc un par un, sabot par sabot. J’en profitais pour regarder si les fers étaient bien mis.

Je pris ensuite le tapis et l’amortisseur que je posais sur son dos. Je lui mis ensuite le couvre-reins que j’attachais correctement. Je pris ensuite la selle pour mettre sur le tout. Je sanglais et je lui enlevais ensuite le licol. Je lui mis ensuite son filet et pour finir les cloches. Il était prêt. Je l’enfermais dans son box le temps d’aller mettre une bombe et de m’attacher les cheveux. Nous nous dirigions ensuite vers l’hippodrome.